Ikari Buki Dorei Civil
Nombre de messages : 34 Age : 35 Clan : Hiryuu
.::RPG::. PV: (60/60) PC: (40/45) Exp: (34/40)
| Sujet: Les entrainements d'un Juunin Dim 4 Mar - 3:21 | |
| Une fine pluie s’abattait sur Kiri, un léger ton humide rafraichissant les villageois en cet été inhabituellement invivable. Ikari contemplait de la petite fenêtre de sa chambre les restes dégoulinant de ce qui semblait être le seul salut pouvant les réconforter pour cet été. Debout depuis maintenant quelques heures, il vit les premiers arc-en-ciel, enfants de l’union de l’eau et du feu, entourant le village de leur magnificence. Tout à coup, il entendit frapper à sa porte, ce qui n’arrivait jamais, étant donné que le jeune garçon n’avait ni ami, ni famille, ni rien qui ne l’attendait. Il ouvrit la porte, calmement, présentant en tout premier lieu sa tête afin de voir de quoi il s’agissait. Il s’agissait de la propriétaire de la petite chambre d’Ikari. Son visage était doux, et mainte fois Ikari avait presque vu le temps s’arrêtait tellement sa beauté complétait sa douceur. C’était une jeune femme très sympathique, et qui semblait apprécier le jeune garçon, ne portant pas réellement attention à son comportement, mais prenant surtout en compte ses agissements. Elle venait souvent lui demander des services, elle qui était si frêle, afin qu’il paye son loyer plus en travaux diverses et en aide en tous genre qu’en argent. Elle l’avait recueilli lors de son arrivée à Kiri, et remarqua bien vite qu’il se démarquait de tous les jeunes garçons de son âge, de part son talent, sa maturité et son don inné pour les arts ninjas. « Ohayo, Ikari-kun, comment vas-tu ? J’aurais voulu savoir si tu aurais pu apporter ce coffret à bijoux à ma sœur, elle habite de l’autre côté du lac, dans un petit village en limite de forêt. Il m’est difficile d’y accéder, et je n’ai pas réellement le temps . . . Ah oui, autre chose, j’ai égaré la clé, si en chemin tu pouvais trouver un moyen d’ouvrir les cinq serrures, tu serais un ange . . . » Ikari acquiesça sans dire mots ni phrase, seule sa pensée suffisait à la jeune femme, qui avait apprit à le comprendre. Le coffret semblait assez ancien, et de ce fait, ayant une valeur qu’Ikari pouvait simplement estimer de vue, mais encore plus tenant à cœur à Kajin. Il étudia alors la boîte, mais fut étonné de ne voir aucune serrure. Il tenta alors de l’ouvrir, forçant dans tous les sens, sans jamais réussir à ouvrir le dessus du boîtier. Même en tentant de faire coulissant, rien ne voulait bouger. Ikari prit alors sa cape, s’équipant pour une sortie de quelques heures, emportant avec lui principalement de l’eau. Il partit rapidement, hâté de se mettre en route, afin de réfléchir à comment ouvrir l’objet. Il passa alors devant la petite maisonnette de la jeune femme, lui faisant un signe, annonçant son départ. Après seulement quelques minutes, il atteignit la porte de la brume, où les gardes se tenaient en travers de son chemin. Deux gardes, imposant leur charisme au jeune garçon, lui demandant le motif de son départ qui semblait si pressé. Ikari se stoppa alors, cherchant sur lui une preuve, autre que le coffre lui permettant d’avancer sa petite histoire. Il montra alors le coffre aux deux hommes, et remarqua une enveloppe qui n’apparaissait pas auparavant. Son nom apparaissait sur l’enveloppe, et l’écriture ressemblait à celle de Kajin. Il l’ouvrit alors, et commença à lire à haute voix la lettre. « Ikari-kun, j’ai oublié de te dire, ce papier était attaché à la boîte à musique, et tant que j’y suis, voici la lettre, signé par Mizukage-sama, te permettant de sortir l’espace d’une après midi afin d’amener ce boîte à ma sœur . . . Mais ne tarde pas, sinon tu ne pourras plus rentrer, la lettre se brûlera si tu ne te dépêches pas . . . » Les deux hommes rirent alors de bons cœurs, reconnaissant là l’amusement de leur sensei, et ils laissèrent passer Ikari, qui du alors presser le pas. Il n’avait que quelques heures afin de rallier environ trente kilomètres aller retour, tout en trouvant le moyen d’ouvrir la boîte à bijou. Continuant de courir à petite foulée afin de prendre un rythme permanant, Ikari sortit la seconde feuille, où était représentait le symbole présent sur la boîte, mais surdimensionné, apposé d’une phrase, ainsi que d’un petit dessin qui ressemblait à s’y méprendre à un sceau que l’on utilisait pour diverses emprisonnements.
« Ceci est la première clé . . . » En premier lieu, cela voulait signifier qu’il devait y avoir plusieurs clés, le nombre ne pouvant être certifié. Ikari enroula alors le parchemin, continuant son chemin en observant attentivement le symbole sur la boîte. Il commença à passer son doigte dessus, sentant alors plusieurs imperfections, qui étaient en fait, au fur et à mesure qu’il passait son doigt, dessiné un autre symbole, lui-même dissimulé. Le jeune garçon se coupa alors le bout du doigt, utilisant une partie de sa lame, avant d’en faire couler quelques gouttes sur le symbole, faisant alors apparaître une sorte de fente invisible, ressemblant à s’y méprendre à une serrure. Une petite lumière fut alors visible, s’échappant de l’endroit où Ikari avait fait perler son sang, et venant faire apparaitre de nouvelles instructions sur le parchemin. -2 PV « La deuxième clé est illuminé par son enchantement . . . »Le sceau qui était apparu sur la première énigme avait à présent disparut, et le sceau s’était mû, pour venir se poser sur la seconde phrase, dessinant à présent le signe des arts ninjas. En plus d’avoir une autre énigme, Ikari allait devoir affronter autre chose de bien plus désagréable, et plus dérangeant : une tempête . En effet, il était coutume de dire qu’une fois la pluie passée, la tempête venait nettoyer et purger la terre, lieux des croyances perdues. Quoi qu’il en soit Ikari ne pouvait continuer à déchiffrer les énigmes, et devait à présent aiguiser tout ses sens, s’étant emmitouflé dans sa cape, son visage dissimulé derrière un tissu, avançant plus ou moins à l’aveugle. Il malaxa alors son chakra du mieux qu’il put, afin de filtrer un maximum les particules de sable de l’air, lui permettant de respirer le mieux possible. *Illuminé par son enchantement . . . Qu’est ce que cela peut bien signifier . . . Et cette tempête qui arrive au plus mauvais moment , en général nous avons toujours un ou deux jours de répits, celle-ci est vraiment précoce , j’espère seulement pouvoir arriver à temps . . . Bien , concentrons nous, je dois pouvoir réussir à faire deux choses en même temps . . . Enchantement . . . il doit s’agir d’une technique mais laquelle . . . le sceau, pourrait-il s’agir d’une technique d’invocation ? Je ne m’y connais absolument en tout cela, c’est un problème . . . Illuminé, en général, une invocation n’a aucun rapport avec la lumière, illuminé . . . Tu m’en fais une belle d’illuminé . . . » Environ une heure après, entre le vent et son avancement, Ikari avait traversé la plus grosse partie de la tempête, et pouvait à présent continuer à avancer dans un rythme assez intéressant. Mais l’énigme lui posait toujours autant de soucis. C’est alors qu’il fut lui-même illuminé par le soleil, la chaleur ayant reprit alors ses droits, et l’horizon jouant des tours à Ikari, lui faisant voir des étendues d’îles inexistantes. Tout s’éclaira alors pour Ikari : enchantement, lumière, il s’agissait sans nul doute d’un genjutsu, dont la réalisation altérait la perception du cerveau d’Ikari. Il ressortit alors prestement la boîte, réfléchissant alors à savoir comment il pourrait détourner le genjutsu. *Bien, il existe deux manières de détourner un Genjutsu, la première consiste à s’éloigner suffisamment de celui qui maintient la technique . . . Il semblerait pourtant que je ne sois pas encore assez loin, et le village ne doit plus être maintenant qu’à quelques minutes. . . La seconde consiste . . * Ikari insuffla un peu de son chakra dans la serrure dessiné par son sang, et la seconde énigme fut alors résolue. Une nouvelle lumière fut extraite de la boîte, pour venir se déposer sur le parchemin, dessinant au fur et à mesure une énigme qui semblait s’annoncer être la dernière, et probablement l’une des plus difficiles. A peine Ikari eut il le temps de lire la phrase, qu’une ombre s’imposa devant lui. Il fit alors un bond en arrière, étant repoussé violemment par le katana de celui qui était comme sortit de terre. - 2 PC« Combat pour la dernière clé, si tu meurs, alors tu n’es rien . . . » Il reconnut alors la silhouette du mari de la jeune femme, mais son regard semblait différent. Il était comme animé par une présence, quelque chose qui lui donnait un regard assez terrifiant. Ikari pensa alors qu’il s’agissait réellement de l’homme de Kajin, mais après rapide évaluation, ses mouvements étaient saccadés, il ressemblait plus à une marionnette. Il s’avançait progressivement vers lui, du sable dégoulinant encore des ses articulations. Il était belle et bien sortit du sable, et le jeune garçon devait alors faire preuve de sang froid, et utiliser tout ce qu’il savait afin de parvenir, et de revenir entier de cette expérience. Il remarqua alors le pendentif autour du coup de la marionnette, correspondant à la fente du boitier. Il dégaina alors lui-même son katana, attendant qu’il fasse attaque, ne connaissant pas le style de son adversaire. Pendant environ 10 bonnes minutes, Ikari s’efforça de parer tant bien que mal, encaissant principalement les coups de poing et de pieds. Il se concentra alors, ayant eu le temps d’analyser une bonne partie des mouvements de la chose. « Tu m’excuses, mais je n’ai pas le temps de m’amuser avec toi . . . » Ikari fonça alors vers l’homme, ayant trouvé, l’espérait il , une faille dans sa vitesse, et après un rapide saut sur le côté, aidé par un flux de chakra, Ikari mit toute sa puissance dans un coup transversal. Mais contre toute attente, l’homme disparut sous les yeux d’Ikari, réapparaissant juste derrière lui, donnant un petit coup de crosse dans la tête d’Ikari, qui tomba à terre, plus étonné par le coup, que par la puissance du geste. De toute évidence, ce combat ne pourrait que se terminer sur une victoire d’Ikari, la marionnette étant certainement conditionné afin de ne pas lui causer grand dégâts. Il semblait lui-même doué d’intelligence, et de capacité d’analyse, ayant compris qu’Ikari décrypter ses mouvements. Quoi qu’il en soit, Ikari allait sans aucun doute utiliser ses arts ninjas. Conservant sa position défensive, Ikari fit alors un bunshin, lui permettant ainsi de pouvoir créer une éventuelle parade. Il sortit alors son fuuma shuriken, et l’envoya de toutes ses forces vers l’homme, qui esquiva sans réel difficulté. Cependant, en quelques secondes la victoire d’Ikari fut sonnée. Il changea de place son clone avec son arme, lui permettant ainsi de foncer vers la marionnette, qui attaqua le clone, et fut pris au piège. - 2 PV - 2 PC Du sable glissa le long de la lame du katana, avant qu’un collier vienne coulisser le long, ayant pour pendentif la petite clé permettant d’ouvrir la boîte. Ikari arriva environ trente minutes après au village, ne perdant pas une minute. Il devait à présent se dépêcher de rentrer. Toutefois, il fut stoppé par la sœur de Kajin, qui, une fois le coffret ouvert, remis un petit parchemin au jeune homme, où un petit mot de sa propriétaire lui était destiné. « Merci à toi, il s’agissait en fait d’un présent pour ma sœur, j’en ai profité pour te faire un peu d’entrainement, je sais que tu ne peux pas suivre complètement les cours , ne m’en veux pas trop, à très bientôt j’espère , et si tu es mort, excuse moi, on se reverra dans le prochain monde . . . »La jeune femme commença alors à rire de bon cœur, sous le nez d’Ikari qui ne démontrait rien du tout, mais brûler d’impatience d’arriver au village afin de prouver qu’il y était parvenu, et que cela n’était rien pour lui, bien qu’une longue et réparatrice nuit de sommeil l’attendait. Le chemin du retour fut bien moins long que l’allé, et Ikari profita d’avoir le vent de la tempête dans le dos, détachant sa cape afin d’en faire une sorte de parachute, réalisant d’immense saut. Arrivé dans son village, Ikari ne prit pas la peine de voir Kajin, qui savait sans doute son retour. Il rentra directement dans sa chambre, prenant une douche rapide, avant de sombrer dans un sommeil bénéfique. | |
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