Richinu Kurare [6ème Division]

Nom:
Kurare (Curare)
Prénom:
Richinu (Ricine)
Surnom :
Cyanure de Kumo
Age:
18 ans avant la guerre, 24 après


Physique:

Richinu possède des yeux peu communs : en effet ceci sont vairons, son œil droit est bleu et son œil gauche est vert. C'est peut-être la première chose que l'on remarque sur elle, peut-être... Ses cils sont courbés vers le haut et plutôt longs, si bien que lorsqu’elle met ses lunettes ceux-ci touchent les verres. Ses yeux sont un peu cernés mais cela ne se remarque à peine. S’ils sont cernés c’est dût au fait qu’elle travaille tard dans son laboratoire et au fait qu’elle lise beaucoup. Son nez quand à lui est fin et recourbé ; elle a un peu un nez en trompette donc. La bouche de Richinu est bien faite, la lèvre supérieure n’est ni trop grosse ni trop fine et pareil pour la lèvre inférieure quoique un peu plus pulpeuse. Son teint clair s’accorde bien avec le foncé de ses cheveux bleus aux reflets violets discrets.

Ses bras sont musclés et tout aussi pâle que son visage. Ses doigts sont fins et elle aime bien, par coquetterie, se peindre les ongles en couleur prune ou dans ces tons là. Ses hanches sont assez bien faites et on sait que c’est une femme ! Ses cuisses sont aussi musclées que ses bras, et ses mollets ne sont pas épargnés. Pourtant, ça n’est pas ce qui fait d’elle une kunoichi redoutable ou une machine à tuer. Non.

Côté vêtement, Richinu porte souvent son petit haut kaki ; petit car il est court, lui arrivant au dessus du nombril, c’est une sorte de Marcel mais en plus court, plus féminin et plus joli. Jadis, elle y accrochait la plaque métallique de son bandeau frontal. Maintenant, cette plaque est à l'intérieur de son T-shirt, contre son cœur. En guise de bas, elle porte un sarouel –pantalon de style arabe pour info xD- qui se rétrécit en dessous du genou et arrive aux chevilles de Richinu. Elle porte de simples sandales noires pour ce qui est des chaussures.

Richinu a une volonté d'acier et elle est assoiffée de savoir, de connaissances. C'est une travailleuse, une bêcheuse pure. Elle possède de nombreux ouvrages qui lui permettent de compléter ses, déjà grandes pour son âge, connaissances sur les plantes, la médecine et plus particulièrement les poisons auxquels elle voue un véritable culte si l'on peut dire. Bref vous l'aurez compris, Richinu est un puits de science.
Peut-être qu'elle est souvent le nez plongé dans ses bouquins, mais cela ne l'empêche pas de prendre soin d'elle: c'est une jeune femme qui fait attention à son apparence, bien qu'elle ne soit pas superficielle.
Richinu est équilibrée, elle ne s'est jamais "bourré la gueule" comme on dit. Elle fait attention à sa santé et à son mental. En effet, elle est plutôt zen et décontractée, elle ne se prend pas la tête avec autrui et préfère garder sa salive pour exposer ses découvertes médicales. Elle n'en est pas moins timide ! Au contraire, elle est sociable et possèdait pas mal de connaissances dans le temps.

Richinu s'est assombrit depuis la guerre. Qui ne l'aurait pas été, d'ailleurs... Plus que jamais elle s'est mise à bosser comme une tarée pour pouvoir trouver de meilleurs remèdes à tous ces maux qui rongent l'Humain. Depuis cette guerre, elle sait aussi que tuer ne lui posera plus jamais problème, même si elle se sent coupable pour les vies qu'elle a prise, malgré le fait qu'elle en ait sauvé pas mal...

Sinon, Richinu demeure toujours aussi secrète, si ce n'est plus qu'avant. Une part d'elle est devenue timide à l'extrême, après tout, elle a rencontré la personne qui l'obsédait... Il n'y a rien de plus à ajouter si ce n'est le fait que sa lubie la hante plus que jamais.

Richinu est maniaque. Elle ne supporte pas qu'un de ses livres ne soit pas rangé ou mal remis en place. C'est un coup à la faire sortir de ses gonds. Bizarrement, elle n'est maniaque que dans son laboratoire, mais passons...
Quelques fois aussi, elle a tendance à se reposer sur ses lauriers, ce qui est quelque peu dommage vu tout ce qu'elle peut fournir pour effort pour dépasser sa rivale... Elle est aussi un peu lunatique mais pas de quoi faire un fromage.
Quelques fois, Richinu fait preuve d'un snobisme hors du communs, et prend aussi les gens de haut, souvent ses adversaires ce qui n'est pas un bon atout en soit; même s'il ne lui viendrait tout de même pas à l'idée de défier l'autorité de la hiérarchie...
Sinon... Bien qu'en temps normal elle n'envie pas les autres... Elle est totalement jalouse de Yanagi Sentai. Pourquoi ? Parce que.

Peur ?... "État émotionnel proche de l'inquiétude, éprouvé en présence d'un danger ou face à son anticipation. Cette sensation peut être provoquée par conditionnement et peut présenter des qualités motivantes. Il est important de distinguer la peur de l'angoisse. En effet, bien que ces deux sensations soient proches, la première naît d'une réaction normale face à un danger réel ou supposé tel, alors que l'angoisse est une peur sans objet autre que les propres pulsions de l'individu. La réaction de peur constituerait le levier de la réaction d'évitement du danger et donc de la douleur, une fois celui-ci anticipé grâce au conditionnement. C'est bien le stimulus plus que la douleur qui est à l'origine de la réaction de peur (ex: le scorpion déclenche la peur par anticipation du danger et non à cause de la douleur non encore infligée). " D'après nombreux livres, on peut en conclure que c'est cela la peur ou l'angoisse. Richinu n'a pas réellement réfléchi sur ce sujet... A-t-elle peur de devoir se suicider -serait-elle alors autocheirothanatophobe- ou est-elle angoissée à cette idée ? Il y a une nuance subtile certes, mais néanmoins essentielle. Pourquoi le suicide ? Et bien parce que Richinu possède une petite capsule de cyanure dans une de ses dents, une molaire, qui lui permettrait de se suicider si elle est faite prisonnière et interrogée... Peut-être n'aura-t-elle pas le courage de se tuer...
Notons aussi qu'elle est asthénophobe, en effet, elle a peur de l'évanouissement. Elle est angoissée à l'idée que quelqu'un voit son corps inerte et la prenne pour un cadavre ou que ce quelqu'un ait l'idée de lui faire du mal pendant qu'elle est inconsciente -passons nous des descriptions...-.

Tout commença le jour où Fumi Himiye, kunoichi originaire de Konoha, eut à faire sa première mission hors du pays du feu. Elle se rendait à Kumo, le village des nuages et de la foudre. Son rôle dans l'équipe ? Une méd-nin, une banale petite med-nin d'une vingtaine d'années aux cheveux châtains et aux yeux verts. Sa mission du jour ? Raccompagner un vieux monsieur dans son pays, Kumo. Ce que Fumi ne savait pas, c'est que le guide qui les attendait à Kumo n'était autre que le petit fils de ce vieillard. Il avait de beaux cheveux bleus et des yeux tout aussi bleus. Son prénom ? Fuyuuji Kurare. Ce fut le coup de foudre, marrant non, pour un habitant de Kumo ? Quelques années plus tard, le couple se maria et Fumi Himiye perdit son nom de famille au profit de celui de son époux. Il y a quelques années, Fuyuuji héritait de son grand-père, des trois quarts des pharmacies de Kumo. Le couple vivait bien, et n'était jamais dans le besoin. Les affaires marchaient bien également et il décidèrent de déménager dans une maison, car à dire vrai, un heureux événement se préparait. En effet Fumi était enceinte de 8 mois lorsqu'ils déménageaient. Ils habiteraient à présent une joli "petite" maison, avec de gentils voisins: les Sentai.

Enfin, après un mois, les Kurare acquirent une merveilleuse petite fille qu'il décidèrent de nommer Richinu. Enfin que sa mère décida de nommer ainsi car elle travaillait sur un produit du même nom : la ricine. Après tout, Fumi était à présent une med-nin accomplie. Un ou deux mois passèrent ainsi et une autre nouvelle s'était répandue dans le voisinage: les Sentai avaient eu une petite fille eux aussi, il semblait qu'elle se nommait Yanagi.
Un détail sans importance me direz-vous ? Et bien pas tant que ça en fait. Car la venue au monde de Yanagi serait ce qui allait perturber, plus tard, Richinu.

Les années passaient et déjà Richinu avait l'âge de s'intéresser au livres et plus particulièrement à l'anatomie (NICHONS !) et à la médecine (POGNON !). En effet, sa mère, dès que Richinu eut atteint l'âge de quatre ans, commença à lui parler du monde des shinobi, des ninjas, et des guerres antérieures, bref, de ce qui concernait le monde cruel mais néanmoins réaliste de vrais hommes et femmes : le monde des ninjas. Fumi avait depuis toujours envie que sa progéniture soit formée pour être un ou une médical-nin. Et ce serait ainsi. Richinu "étudiait" donc depuis un an, puisqu'elle avait maintenant, cinq ans. Sa mère lui avait acheté son premier livre sur l'anatomie, bien -sûr et encore heureux, il était présenté de façon ludique. Contrairement à ce qu'un enfant de cet âge aurait pu ressentir, c'est à dire un probable ennui, Richinu était plutôt intéressée par tout cela et très vite, elle apprit à lire et non à simplement observer des images qui en fait, n'en disaient pas long.

A six ans, elle demanda un livre complet sur les 5 sens. Pourquoi ? Parce que la question était : pourquoi pas ? Sa mère apprécia cette demande et céda aussitôt. Son père par contre, y trouva un problème... Pas que cela était mauvais que leur fille s'instruise, mais il y avait tout le fait qu'elle ne sortait jamais de la maison, jamais au grand jamais. Et si elle le faisait, c'était souvent avec un bouquin dans son petit sac bleu brodé. Son père décida, un beau jour, de la sortir un peu de sa chambre aux allures de petite bibliothèque -Fuyuuji n'avait cessé de poser des étagères supplémentaires depuis la naissance de sa fille- ... Première question que la petite aux yeux vairons posa à son père :

Pourquoi à contre cœur ? Parce qu'il aurait imaginé qu'il pousserait sa fille sur une balançoire et qu'il l'aiderait à glisser le long du toboggan et qu'il lui achèterait un goûter une fois que la petite se serait amusée... Le temps qu'il pense à tout cela, ils étaient déjà arrivés à la librairie, et les yeux de la petite étaient remplis d'une lueur magique ! Tous ces livres, c'était beau ! Ça sentait bon le papier et les couvertures, pour certaines d'entres elles, brillaient ! Que-du-bonheur... Vous allez me dire -encore- comment était-ce possible qu'une gamine de six ans soit si obnubilée par la lecture, les livres et la culture... A vrai dire... Je n'en sais rien. Elle avait accroché dès le premiers ouvrage sans doute... Tandis qu'elle se dirigeait vers un rayon, deux voix d'enfants attirèrent son attention (Copier/coller de la présentation de Yanagi Sentai :

Puis Richinu vit les propriétaires de ces voix sortir en courant de la librairie. Un garçon et une fillette. Il lui sembla reconnaître la fille mais bon, c'était difficile de reconnaitre une personne de dos. Elle avait totalement oublié le livre qu'elle tenait dans les mains, même si celui-ci était fort intéressant -et épais-, elle n'était concentrée que sur les deux enfants qu'elle venait de voir. Où allaient-ils ? Que feraient-ils ? Est-ce-qu'ils accepteraient Richinu ? Est-ce-que la petite Riri ressentait le besoin de se faire des amis ? Peut-être bien. En tout cas elle pria son père pour lui acheter le livre, chose qu'il fit, et après coup elle lui demanda de sortir du magasin, celui-ci, d'un air surpris, sans doute pensait-il qu'il allait rester des heures à regarder sa fille dévorer tous les ouvrages traitant de médecine, accepta et ils sortirent.

Richinu se mit alors à courir sur ses petites jambes. Son père intrigué la suivait en marchant vite, n'osant même pas lui parler tellement il était content de voir Richinu se comporter en vraie enfant de son âge. Mais celle-ci avait autre chose en tête, certes une lubie, mais il lui fallait absolument voir ces deux individus partis tels des voleurs. Une chance que la petite n'ai qu'une rue à suivre. Elle arriva à bout de souffle dans un parc, quelques arbres par-ci par là et au milieu de ce petit coin végétal, une aire pour enfant, avec des balançoires et un toboggan. Son père fut plus que surpris...

Mais où-étaient-ils passés ces enfants ?! Pas à droite pas à gauche... Et là, Richinu vit un gamin qui ne dépassait pas la dizaine d'année monter à une arbre et redescendre aussi vite. Richinu avait trouvé ! Pour les voir, il lui suffisait de se balancer sur la balançoire quand elle serait en haut elle pourrait observer, l'air de rien ! C'éait logique, après tout. Elle prit place sur l'une d'entre elles. Son père lui demanda si il devait la pousser et elle répondit que oui... Elle commençait à prendre de la vitesse ! Le vent dans ses cheveux bleu-violacés la faisait frissonner tandis qu'elle criait à son papa de la pousser encore plus fort ! Elle les voyait, oui les deux enfants ! Elle les ne voyait plus, elle les voyait, elle les ne voyait plus , elle les voyait, elle ne les voyait plus...!

Quelques années passèrent après cet accident. Deux ans exactement. Richinu s'était bien entendu remise de ce petit accident qui n'avait eu, heureusement, aucune conséquence dramatique. En deux ans, Richinu avait intégré l'académie sur ordre -entre guillemets- de sa mère. C'était à croire que son père s'en fichait qu'elle soit kunoichi ou non, c'était la mère qui semblait décider de toute façon.

A l'académie, elle était douée, et même très douée. Une élève brillante, comprenant parfaitement toutes les leçons qui lui étaient enseignées. Pour le côté pratique, elle faisait preuve d'une grande précision dans ses gestes, ce qui était parfait en soi pour une futur Med-nin, son point faible cependant était le Genjutsu, mais elle compensait largement cette lacune par le Taijutsu, matière dans laquelle elle excellait -et excelle toujours-. Mais son réel point fort était sa maitrise du chakra, comme si tout la prédestinait à être med-nin. D'ailleurs ses professeurs la complimentaient souvent et cela faisait la fierté de ses parents. Mais voilà que le destin la déstabiliserait encore une fois, certes maintenant elle savait qui étaient les deux gamins d'il y a deux ans, mais elle ne se doutait pas qu'ils iraient tous deux à l'académie -même si elle les observait quelques fois discrètement depuis sa chambre-.

Richinu s'était fait de nouveaux amis et des amis tout court. Autant de filles que de garçons mais à vrai dire, elle préférait lire que de jouer avec eux, c'était comme ça. Cependant, un garçon, LE garçon de l'arbre, l'obsédait, nouvelle lubie ? Surement. Elle réussit à connaitre son prénom, par hasard, Shinta. De l'autre côté il y avait Yanagi, la gamine de l'arbre aussi. A vrai dire, Richinu jalousait quelque peu Yanagi, elle avait comme ami la lubie de Richinu, et ça, c'était énervant. Mais puisque Richinu ne montrait rien, cela passait, comme le temps. En parlant de temps, Richinu avait enfin eu son diplôme de genin et sa mère l'entrainait en parallèle pour les techniques de soins. Elle enchainait les missions, D, C, C, C... Mais quand allait-elle pouvoir faire quelque chose de palpitant ? Quand pourrait-elle appliquer ses connaissances ? Ses 'dons' ? Ça en était lassant.

Fort heureusement, comme pour sortir Richinu de cette lassitude, arriva l'examen Chuunin ! Bizarrement elle n'eut aucune difficulté à avoir ce grade. Et tout redevint calme, chez elle comme dans sa vie "active", enfin active n'était pas le mot encore adéquat mais cela ne saurait tarder. Cependant, elle avait pu remarquer Yanagi en combat, cela était plutôt intéressant, et même très très intéressant. Cela paraissait presque surnaturel de voir une pré-adolescente de battre si maladroitement, on aurait dit qu'elle jouait la comédie du point de vue de Richinu. Mais là, Richinu n'avait aucun certitude.

Quelques temps plus tard, une rare fois où Richinu ne lisait pas, elle remarqua que sa lubie, Shinta, et Yanagi ne se parlaient plus. Elle trouva cela étrange au premier abord. D'après certaines personnes cela faisait longtemps qu'ils étaient en froid, bien avant l'examen Chuunin. Seulement, trop occupée, le nez dans ses bouquin, Richinu n'avait pas remarqué ce petit détail, qui néanmoins avait son importance. La lubie était enfin accessible. Une lubie qui devint Juunin, par conséquent, il est encore difficilement accessible. C'était bien la veine de Richinu ! Mais bon, la vie continuait et puisqu'elle continuait, elle donnait à notre héroïne, l'opportunité de se faire remarquer. Elle enchainait mission sur mission, succès sur succès -entre guillemets, il n'y avait pas de quoi faire de "soigner un homme blessé dans les montagnes de Kumo et le ramener chez lui" un succès.

C'est environ vers sa quinzième et seizième année que sa vie prit un autre tournant. Elle commença à s'interroger sur certaines choses auquel elle n'avait pas encore pensé. Par exemple, d'où lui venait se prénom. En demandant à sa mère un livre, elle apprit que sa génitrice, avait commencé un travail sur la ricine, un produit hautement toxique, qui, d'après sa mère était 6000 fois plus violent que le cyanure et 12 000 fois plus que le venin de crotale. Cela intrigua Richinu, plus que tout même. Elle s'empara alors du travail inachevé de sa mère pour... le continuer. Et c'est ici, que sa vie changea.

Elle mit au point, après huit mois de travail acharnés, elle n'en dormait presque plus, un poison rapide et tellement violent qu'elle redoutait presque son utilisation. La dose létale était de 1 mg/kg. Ce qui en soit, n'était pas mal du tout. Elle remarqua aussi que (je cite xD) : Si elle entre dans l'organisme par voie digestive, elle est en grande partie détruite par les enzymes digestives protéolytiques mais son absorption perlinguale peut augmenter la quantité absorbée. Elle est mille fois plus toxique par voie pulmonaire (inhalation) ou parentérale. « La ricine dispersée sous forme de poudre ou d’aérosol peut entraîner dans un délai variant de quelques minutes à plusieurs heures des signes d’irritation oculaire (sensation de brûlure, larmoiement, conjonctivite plus ou moins sévère) et pharyngée ainsi qu’une irritation respiratoire plus ou moins marqués : toux, dyspnée, œdème pulmonaire [accumulation anormale de liquide provenant du sang dans les espaces intercellulaires d'un tissu] pouvant conduire à un syndrome de détresse respiratoire aigu. Il est à noter qu’il existe un risque de réaction anaphylactique. [L'anaphylaxie est une forme d'allergie, dont les symptômes ont la particularité d'apparaitre immédiatement après le contact avec l'antigène]".Elle décida d'en faire une arme. Puisque la ricine était plus dangereuse lorsque l'on pouvait l'inhaler ou la déverser dans l'organisme directement, elle décida d'en utiliser dans trois de se fumigènes et dans trois de ses senbons. Ils seraient, bien entendu, à utiliser qu'en dernier, dernier, dernier recours. Elle garda cette découverte secrète et préféré plutôt user de cyanure. Bien entendu pas directement en combat (je vais pas faire une wonderwoman non plus xD!) Elle se fit remarquer grâce à ce produit. Une mission d'empoisonnement dans laquelle elle avait vraiment fait ses preuves. A partir de ce moment, on l'appelait Cyanure de Kumo. Titre qui la glorifiait un peu trop de son point de vue, mais tant pis.

Richinu avait laissé de côté la lubie nommée "Shinta" pour se concentrer vraiment dans son travail. Elle se fit même construire, grâce à la petite fortune de ses parents, un laboratoire-studio, dans le grand jardin de la maison familiale. Elle y passait le plus clair de son temps. Elle fabriqua même une capsule de cyanure pour ce qu'elle appelait "le cas d'extrême urgence" qu'elle plaça dans une de ses molaires...

Elle avait beau être extrêmement douée, il lui manquait quelque chose. Elle était revenue sur sa lubie avec un grand "L"... Il lui fallait parler à Yanagi, au fond elle était jalouse d'elle et l'admirait en même temps. Le même âge mais des capacités différentes. Elle avait pourtant besoin d'elle, pour approcher Shinta... Elle espère pouvoir partir en mission avec elle.

A dix-huit ans, elle intégrait le plus souvent les groupes où il y avait besoin d'un ninja ayant des capacité dans le domaine médicale. Mais elle trouvait cela terriblement monotone. Tachant tout de même de faire bonne figure elle y mettait du sien pour faire progresser le groupe, même si à vrai dire, ça n'était pas réellement ce qu'elle recherchait, pour cela qu'elle continue encore aujourd'hui, à travailler jusqu'à pas d'heure sur ses projets médicaux.