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Sujet: Nao Ichihara [ Sous construction ] Mar 26 Mai - 19:38
I c h i h a r a • N a o k i 16 ans ___
R A N K: on verra bien ce qu'on veut me donner xD
P H Y S I Q U E
Taille: 1,60 m Poids: 45 kg Groupe sanguin: AB +
Je ne connais pas beaucoup de gens qui se sont tout de suite dit "ouah, celui-là, c'est un costaud, faut se gaffer!" en me voyant pour la première fois... Bon, après tout je les comprends. C'est pas avec mes 160 cm et mon corps de souris que je vais impressionner qui que ce soit à la rencontre, mais j'ai pas choisi, moi, d'être petit... Et d'un petit gabarit aussi. Après, si on se demande pourquoi personne ne veut me faire combattre en première ligne lors des affrontements très souvent, c'est que le type a un problème de vue. Même mes ennemis ont peur de m'amocher et me traitent comme un ptit gamin, c'est parfois désespérant... Ouais, je sais que je pourrais en tirer profit, dans le fond, mais c'est pas mon genre d'être fier de ressembler à une peluche humaine en fait.
Mon visage n'arrange rien dans tout ça puis-ce qu'il n'est pas du genre à vous donner envie de vous faire dessus même quand je suis franchement énervé et que mes yeux changent de couleur. Oui, je ne sais pas pourquoi, mais ça varie entre le jaune ou le bleu en fonction de mon humeur... Pas pratique pour se cacher, ça! Et en parlant d'yeux, sachez que même si je ne porte pas de lunettes, je devrais sérieusement y penser plus souvent parce que j'y vois souvent flou que ce soit en combat ou pour lire un truc lointain. Certes, j'en ai des lunettes, et quand je les mets la plupart des types commencent enfin à me respecter parce que j'suis quasi imparable Gwahahahahaha, mais ça m'embête... en plus je les perds tout le temps, alors bon. Et puis, ça donne un sale air de crâneur intello de mes deux.
Ah... concernant ma casquette, je m'en sépare presque jamais, je l'aime, j'en ai besoin, c'est un souvenir... et puis je me sens moins obligé de me brosser les cheveux quand je l'ai sur le crâne, aussi. Comment ça je suis pas soigné? Mais si! Une douche tous les jours et je me brosse les dents, aussi. Naméo! Je suis pas un bouseux qui passe son temps à s'entrainer et qui pue la transpiration à 3 kilomètres même si c'est soi-disant "la virilité, mec!". Faudrait leur apprendre comment on s'intègre en société et comment on attire les filles, à ceux là, je vous jure.
Allez, tant qu'on y est, parlons mode. Même dans le monde ninja, la mode existe, heh. Personnellement, je ne m'habille pas de façon extravagante, en général c'est chemise et manteau quand il fait froid, mais il faut que ce soit parfait. Je ne supportes pas les types qui ont des vêtements qui ne ressemblent à rien, ça m'dégoûte, c'est immonde, pire que ceux qui sentent mauvais, yep! o_o Vous allez me dire que je suis un garçon bizarre, n'est-ce pas? Eh bien, vous n'avez encore rien vu mes pauvres petits, je suis carrément un extraterrestre aux yeux de beaucoup de gens qui m'ont surnommé "le maniaque" avec raison... enfin, vous verrez bien plus tard de quoi il s'agit, ces tics maladifs.
OH! Et puis, la chose la plus importante que personne n'est censé savoir; je ne suis pas un... gars. Mais c'est pas grave hein? Chut. Vous n'êtes pas au courant, compris? C'est incognito. En plus, quand les gens ont affaire à une fille, ils changent de comportement à son égard, et ça ça m'énerve aussi beaucoup. J'suis pas une fleur, j'suis un cactus, je pique et je suis plein d'eau. Non c'était une blague ça, quoi que, on est bien constitués à 75% d'eau, non? ._.
Sur ce, c'était moi. Fin du premier rapport.
Ah non! Attendez! J'ai encore un truc à rajouter en fait! Pendant les combats, mon style se rapproche de celui du mec qui n'en a rien à faire de la bataille et qui se croit au centre ville en train de se balader. Je n'y suis absolument pour rien pourtant... Même quand je me concentre, on dirait que j'en ai rien à faire de mon combat et de l'adversaire, pourtant c'est totalement faux, c'est juste une impression qu'on peut avoir parce que... euh... Mon comportement de tous les jours a déteint sur ma manière de me conduire même dans une situation critique. Plusieurs fois j'ai vu des alliés me couvrir parce qu'ils pensaient que je ne faisais pas attention à ce qui se tramait sur le terrain, mais pourtant j'avais déjà tout mon plan d'attaque en tête. C'est dingue hein? Bah... dans un sens c'est pratique, j'utilise moins mon chakra et j'ai un bouclier gratuit! Que demander de plus? Bon... y'a juste pour la fierté que je me prends un coup mais j'ai appris à faire abstraction avec le temps, hem.
P Y C H O L O G I E
[+] Intelligent, Tactique, Indépendant [-] Maniaque, Manipulateur, Pas très motivé
En temps normal, je ne suis pas vraiment le genre de personnes qui l'ouvre grand quand j'ai rien de spécial à dire. Je préfère attendre d'avoir un truc intelligent à articuler au lieu de parler dans le vide, si vous voulez savoir... Mais malgré tout, c'est quand même ce que je fais la plupart du temps au grand dam des gens autour de moi. Je vous assure que si je pouvais me taire je le ferais volontiers, mais depuis plusieurs années j'ai un problème monstrueux qui m'empêche tout simplement d'agir comme quelqu'un au cerveau qui fonctionne dans le bon sens. Mon souci? Je suis complètement maniaque! C'est affreux, même en combat, il m'est impossible de me concentrer si le terrain est tout endommagé et risque de salir mes chaussures au point que je pourrais plus les ravoir par la suite. Oui oui, je sais, c'est grave, et ça l'est d'autant plus que j'aime les choses bien symétriques qui suffisent à mon bonheur... *-* Donc, les gens avec des cicatrices sur le visage, c'est plutôt bof on dira. Et le pire dans tout ça, c'est quand les ennemis sont à mon goût... là, si j'ai pas d'équipier... c'est mort pour que j'attaque.
Ce défaut a pour conséquence que je suis un type du genre nerveux qui n'arrive pas a se sentir tranquille tant que tout dans sa petite vie quotidienne n'a pas été effectué correctement ou que quelque chose de tout bête comme ranger une cuillère dans le tiroir approprié a été oublié. Parfois, je me fais peur à moi-même, mais je n'y peux vraiment, mais alors vraiment rien, c'est plus fort que moi. Le problème avec mon problème, c'est aussi qu'avec ça, les gens croient que je suis un trouillard incapable de me battre, peureux et totalement inutile. u_u Je ne dit pas qu'ils ont totalement tord, ces gars, car en effet je ne suis pas un Rambo qui saute dans le tas pour aller me battre et si je peux profiter des autres pour se bastonner à ma place, c'est tant mieux. Cependant! J'interdis qui que ce soit de me sous-estimer, moi et mes capacités. C'est vrai, je ne suis pas un combattant du genre bourrin, ceux qu'on aime parce qu'ils frappent fort et possèdent un courage sans faille, mais sur le plan tactique, je connais peu de personne qui m'égalent, sans vouloir me vanter. L'expérience m'a apprit à réfléchir pour m'en sortir et maintenant j'applique tout ce que j'ai appris au dépend de mes cibles. C'est souvent comme ça chez les ninjas; ceux qui n'ont pas de force physique particulière doivent compenser par autre chose... heureusement pour moi, j'suis assez intelligent et débrouillard pour m'en sortir avec l'honneur sauf.
Approfondissons un peu mon cas, voulez-vous? Pas que j'aime parler de ma petite personne, mais comme c'est ce qu'on m'a demandé, j'ai pas le choix. Le peu d'entourage que j'ai se constitue surtout de mes suppérieurs. Je ne les aime pas particulièrement et à vrai dire je n'aime aucun humain plus que ça, mais faire le bloc de glace face aux autres, c'est mauvais quand on veut se servir d'eux par la suite. Ben oui, que croyez-vous? Il faut savoir réfléchir dans la vie, se mettre les gens dans la poche pour les utiliser après, c'est vital, quitte à faire semblant d'être quelqu'un d'autre même si vous avez une attitude maniaque parfois peu rassurante qui vous rend la tâche plus délicate. Si je suis un manipulateur? Ben... un peu, comme tout le monde... et je culpabilise pas du tout de l'être, je trouve ça tout à fait normal que les crétins se fassent dominer par les plus malins qu'eux. Ils n'avaient qu'à se cultiver un peu, c'est leur problème s'ils sont naïfs.
Ce que je pense de Kurayami? Ben... en tout cas, le chef, je le respecte un peu parce qu'il me permet de faire ma petite enquête tranquillement ou presque sur ce qu'il y a à améliorer dans le monde et surtout sur le pourquoi du comment de ce métal bizarre. Oui, je suis curieux, j'ai soif de réponses... je veux comprendre, comprendre comment on a put en arriver à "là", aujourd'hui, et une fois que ça sera fait, j'aviserai. Par contre, contrairement aux autres de ma faction, il n'est pas question que je me sacrifie pour qui que ce soit pour le moment! Je n'ai pas trouvé une seule personne qui m'ait un jour donné une bonne raison de me dévouer à elle, et je ne la cherche pas. J'me suffit à moi-même, heh. Ouais, c'est égocentrique comme réflexion, mais qui a dit que je ne l'était pas un peu? Tout le monde agit de la même façon, dans le fond, c'est juste qu'on n'ose pas le dire ouvertement en général. Pour paraître humble, pur, noble et blablabla... c'est bon les gars, c'est fini ce temps là, on est tous corrompus d'une manière ou d'une autre, faut pas se leurrer. C'est bien ça qui m'agace chez les membres des autres clans et même dans le mien... Il y en a bien trop qui essayent de passer pour des héros et qui sont trop prétentieux par la même occasion. C'est toujours les mêmes qui vous diront qu'ils sont imbattables, et c'est toujours les mêmes que je finis par mettre au tapis en fin de compte. Je ne comprends pas pourquoi l'humain veut montrer qu'il est fort au travers de paroles. Non, je ne comprends pas comment il peut le montrer, en fait, parce que sérieusement, je ne crois pas vraiment à l'auto persuasion même si ça fonctionne de temps en temps. " Je suis nul et je n'y arriverai jamais" par exemple... avec ça, c'est sûr qu'on n'arrive à rien.
En attendant... je pense que si je me trouvais un ami ou deux, ça ne me ferait pas de mal. Ma dernière amitié remonte à il y a quelques temps déjà, et si ça m'arrivait de trouver un imbécile digne de confiance, peut-être que je serait prêt à me sacrifier pour sa cause. Je ne sais pas, mais c'est fort possible. Je respecte vraiment la notion de loyauté envers ceux qui comptent pour moi... mais les autres, peuh. Je les lâche s'ils ne m'apportent rien d'intéressant, quitte à paraître rude.
Et ce qui me fait peur, à moi, comme à beaucoup, c'est de mourir sans avoir pu comprendre "le métal" et son fonctionnement. C'est un peu la seule chose qui me pousse à exister sans me poser de questions. Des amis? De la famille? Mais je m'en fiche complètement de ça! Je n'ai pas de parents à ce que je sache, et encore moins de potes qui pourraient être une bonne raison de me faire angoisser pour leur survie. Ça viendra peut-être avec le temps... mhh... c'est grave... 16 ans et déjà aussi impitoyable vis-à-vis de la vie des autres. Bah! Je suis pas un psychopathe, c'est le plus important. AH! ET AUSSI! Ce qui me ferait peur, c'est les fantômes, l'orage, les lapins, les moches, devoir faire une mission dans des ruines très ruinées et complètement asymétriques, mais surtout de passer plus de trois jours dans un endroit mal rangé, ligoté. Dans le genre torture, pour moi, y'aurait pas pire que ça. Mon dieu! Je ne veux même pas y penser! ._.
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Sujet: Re: Nao Ichihara [ Sous construction ] Mer 27 Mai - 23:20
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« Don't put your life in someone's hands • They're bound to steal it away » _______________________________ ___________________________ ______________________ __________________ _____________ ________ ____ _ . B I O G R A P H I E
D o n n é e s_001: The Village
Mon histoire commence certainement comme celle de la plupart d'entre vous, en tant que gamin né dans des conditions plus ou moins naturelles, le tout au sein d'une famille elle aussi plus ou moins normale. Enfin, je dis ça mais en fin de compte je n'en sais trop rien. Eh bien quoi? J'étais un bébé, hein. Un bébé n'a pas vraiment la capacité à se souvenir de la première année de sa vie, je vous signale. M'enfin, du mieux que je me rappelle, surtout grâce aux albums photo de mes parents, le village où j'ai vécut en premier était Konoha. Bon dieu, je n'aime pas Konoha... je n'ai pas de bonne raison à vous donner sur le coup, mais vous comprendrez peut-être plus tard, ou pas, tout dépend de votre point de vue sur la question du "pardon". Je n'aime pas pardonner les actes que je juge graves et lâches, donc, bref, même si le village de la feuille est maintenant mort, et tant mieux pour lui, je ne peux pas m'empêcher de lui vouer une rancœur particulière.
Il me semble que mon séjour dans ce blaide aura duré deux ans, avant un déménagement forcé vers Kumo. Pourquoi Kumo? Ben... j'en sais rien moi, demandez à mes parents! Ah, mince, c'est vrai. Ils peuvent plus parler, ils sont morts. Bref, je crois que c'était surtout pour une question d'argent. Le loyer était moins cher là-bas et les missions qu'on accordait rémunéraient plus. En ce temps-là, tout jouait sur des roulettes comme sur un skate neuf. Pas de crise économique, pas de famine, pas de guerre civile ni guerre tout court. Bref, l'environnement parfait pour un gosse et sa famille, composée de papa, maman, le grand frère, les deux plus petits frères jumeaux chiants, et enfin moi, la seule fille. En fait ça ne me gênais pas plus que ça à l'époque, mais le fait de baigner dans un entourage principalement masculin aura grandement aidé à forger mon caractère actuel, c'est-à-dire, pas féminin du tout au, premier abord. Bien, donc, nous disions que tout allait bien, et je n'aurais franchement pas voulu que les choses changent au cours de l'année qui suivit. Après tout, qui voudrait que son bonheur soit détruit, à par un masochiste?
Bien, c'était donc deux ans après notre emménagement à Kumo; ma mère occupait un poste administratif chez le chef du village et mon père tenait une boutique d'accessoires ninjas. Je crois que c'est de là que vient mon goût pour les équipements de qualité, design si possibles et tutti quanti. Vous avez dut le remarquer, donc, que mes parents n'étaient pas, au premier abord, des ninjas d'exception ayant accomplit des actes reconnus qui leur valait un certain respect de la part des autres. Non, il n'y a que mon paternel qui était un Junnin qui avait laissé tomber le ninjutsu il y a longtemps... Concernant sa femme, je n'en sais rien, je n'ai jamais rien su à ce sujet. Mais à mon avis, elle n'était pas plus efficace que ça comme combattante. Je n'ai rien à redire sur sa capacité à s'occuper de ses enfants et à les éduquer, mais ce n'est pas en tant que manieuse de jutsus que je la respecte.
Un soir, un petit groupe de personnes étaient venues chez nous, ou plutôt à la boutique en premier lieu. Je pensais que c'était alors uniquement dans le but de faire des achats, mais petit comme j'étais à l'époque du haut de mon cerveau de neuf ans, je me trouvais loin de la réalité. Très loin même... Bref, la soirée dura plus de cinq heures entre les discussions, le repas, d'autres discussions, du temps passé à me battre avec les jumeaux et puis l'habituel "allez vous coucher les enfants". Pas le temps de comprendre ce qui se tramait dans notre salon... pas le temps de faire de raisonnement logique sur ce qui allait arriver à peine on aurait fermé les yeux... pas le temps... avant que le noir s'installe, laissant peu à peu place au monde rassurant des songes qui peuvent tout aussi bien nous apporter du réconfort ou de la peur, cependant. Cette nuit là, je m'en souviens bien, j'ai rêvé d'un dragon qui parlait et avec qui j'allais faire un tour sur un lac en le survolant, mais une fois au milieu du lac, en regardant l'eau, j'aperçus des cadavres jonchant le fond, et juste après, le dragon essayait de me faire tomber en riant. Connard u_u Fort heureusement pour mon moi imaginaire, un grand faucon passant par là me repêchait juste à temps et m'éloignait vers la rive et les montagnes, vers son nid. Et là, je me suis réveillé d'un seul coup.
Le seul truc qui me revient en mémoire quand je me souviens de la scène, c'est un gigantesque "oiseau" d'ombre qui se dressait devant moi, dans la cour intérieure qu'on voyait depuis ma chambre et qui disparut parce que quelque chose s'était posé devant mes yeux. Une main certainement. Chaude, moite, qui ne se retira pas jusqu'à ce que je sois hors de ma maison. Oui! J'ai été sauvagement arraché à mon lit alors que j'étais en pyjama, tiré de force dans la rue sans comprendre ce qui m'arrivait. Mais s'il y a un seul truc dont je me rappelle comme si c'était il y a quelques heures, c'est bien ces deux minutes infernales durant lesquelles je sentais un coeur battre tout près de mes oreilles collées contre un vêtement dont l'odeur m'était à moitié connue... parce que c'est surtout le sang qui parvenait à mes narines. Et pourtant, malgré toute cette agitation qui aurait facilement put m'effrayer, j'étais en confiance, bêtement. Je me sentais bien et en sécurité, jusqu'à ce que la main devant mes yeux se retire et que je puisse admirer mon "chez-moi" brûler d'un magnifique feu de joie. La personne qui me portait ne s'arrêta pas malgré le cri horrifié qui m'avait échappé, pourtant. Je ne pris même pas la peine de vérifier l'identité de cet inconnu avant de le marteler de mes petits coups de poings inefficaces tout en criant d'une voix tout juste réveillée mais déjà désespérée.
- PAPA! MAMAN! NOOOOON! LÂCHES-MOI! LÂCHES MOI! ILS VONT MOURIR! ET MES FRÈRES! LÂCHES MOI!
Mais face à mes faibles menaces, le voleur d'enfants ne répondit pas, poursuivant sa course effrénée jusqu'aux portes du village, trébuchant plusieurs fois dans sa précipitation, le souffle haletant. Je me souviens que j'avais crut entendre que cette personne qui me tenait essayait de se retenir de pleurer... Et ça a suffit à me calmer... Parce que je ne voulais pas être un poids supplémentaire à sa peine même si je ne le connaissait pas. La suite, je ne m'en souviens même pas. Je crois que je me suis rendormi à cause de la fatigue. C'est le lendemain que je réaliserais l'ampleur de ce qui nous était arrivé la veille, mais également des conséquences que cela entrainait.
D o n n é e s_002: Undone Family
Qu'est-ce qui a été le plus difficile pour moi au moment où je me suis à nouveau réveillé? Me rendre compte que j'étais dans les bras d'un type que je n'avais même pas regardé jusqu'à maintenant et qui était peut-être bien le responsable du désastre de la veille ou bien prendre conscience que je ne reverrais certainement plus aucun membre de ma famille? En fait, ils étaient peut-être encore vivants! Je n'avais aucune preuve de leur mort. Un simple incendie n'aurait jamais suffit à tuer tout le monde, ça non. Il aurait fallut un bain de sang en plus de ça. Du sang... la personne contre qui j'étais alors appuyé en était couverte. Oui! Ça devait être lui le meurtrier, finalement? Mon dieu, je me souviens de la peur que j'avais ressenti tout d'un coup dans mon petit cerveau stupide au moment où j'essayais de me libérer de l'emprise des bras croisés devant moi. Tout d'un coup je prenais conscience que je risquais de mourir à cause de l'inconnu. L'horreur! Eh... C'était franchement débile de penser ça alors que l'homme m'avait protégé jusque là, n'est-ce pas? Mais un gosse ne réfléchit pas comme un adulte, que voulez-vous que je vous dise?
Bref, une fois libre, je pus enfin me retourner pour identifier qui était ce mystérieux individu qui ne m'avait pas encore laissé le voir correctement. Quelle ne fut pas ma surprise en apercevant un visage pâle encadré de cheveux aux reflets bleus, noircis par endroits par l'hémoglobine coagulée. Le pauvre gars semblait mort car il n'avait pas prit la peine d'ouvrir les yeux au moment où j'avais du bouger ses bras pour me relever. Il "semblait" en effet que le garçon d'environ dix-huit ans avait périt durant la nuit, au détail près qu'il respirait toujours à intervalles irréguliers et que son corps inerte était toujours chaud. Il me fallut une bonne minute pour sortir de ma paralysie survenue lorsque je vis la personne qui représentait trois choses à la fois; un potentiel meurtrier, un sauveur et surtout... un frère.
C'était Minato, l'ainé de la famille, le jeune homme avec qui j'avais eus le moins de contact depuis que j'étais petite. En fait, je l'aimais bien, mais il s'était toujours montré distant et pas spécialement accueillant avec moi. Je ne savais pas du tout pourquoi il était comme ça, à l'époque. C'est plus tard que j'appris que c'était en raison de son implication dans le monde ninja. En effet, mon frère était un petit génie, tant en matière de tactique que de combat au corps à corps simple qui avait rejoint les rangs de l'ANBU récemment. D'ailleurs, je crois que la causette n'a jamais été son point fort en plus de ça. Bref, c'est pour dire qu'il s'était mit d'accord avec lui-même de ne pas donner envie à n'importe lequel de ses cadets d'entrer à l'académie ninja pour risquer sa vie plus tard. C'était pour nous protéger, évidemment. C'est pour ça qu'il se montrait froid et se donnait une mauvaise image... au travers de laquelle il voulait ternir la réputation des combattants, ni plus ni moins. Jusqu'à maintenant cela avait fonctionné d'ailleurs, la preuve; j'avais pour but plus tard d'étudier le commerce avec mon père et en tout cas pas de ressembler a tout ces ninjas solitaires et cruels. Mon point de vue fut celui-ci jusqu'à ce que le drame se déroule dans notre maison à Kumo, tuant en fait tout le monde sauf Nato', moi, et les enfoirés qui avaient causé la boucherie.
Bref. Je me retrouvais donc avec un frangin visiblement agonisant en face de moi et qui avais, semble-t-il, trouvé une sorte de force artificielle au fond de lui pour me trainer de la capitale jusque vers les abords d'un petit patelin, malgré son état de... disons-le clairement, mort-vivant. Ouais, il avait franchement l'allure d'un cadavre fraîchement abattu. Toute... euh, pardon, tout paniqué que j'étais sur le coup, je cherchais la meilleure façon de réagir face à une situation pareille. La première chose fut de pleurer et dire que j'étais désolé et que je voulais pas qu'il meure comme ça. Oui, très utile! Parce qu'après ça on finit par réfléchir un peu, chercher éventuellement de l'aide et courir vite pour la trouver. Heureusement qu'il y avait ce petit village de campagne tout près et que je pus aller alerter des gens très gentils qui ne comprirent pas tout à fait ce que je leur racontait cependant, pour la simple et bonne raison que quand vous pleurnichez comme un bébé, vos phrases sont plutôt brouillées.
Finalement, rassurez-vous, tout fut bien qui finissait bien pour cette fois-ci, car mon inconscient de frère fut récupéré et soigné avec les moyens du bord dans l'infirmerie du coin. Il lui fallut une bonne petite semaine avant de se réveiller, ce qui m'avait laissé le temps de me poser des tonnes de questions comme celle du "que s'est-il passé ce soir-là?" ou "est-ce que les autres sont vivants". J'étais dans le flou le plus complet, et ça me rendait franchement anxieux de ne pas savoir le pourquoi du comment de toute l'histoire. D'ailleurs, je ne pouvais rien raconter aux villageois qui me demandaient pourquoi Minato était dans un si mauvais état ni comment il avait fait pour rester vivant de Kumo jusqu'ici. Je ne savais rien. Absolument rien! C'était franchement affreux... Et ce n'était alors que le début d'une série de vérités dérangeantes qui allaient m'arriver en pleine figure dès que mon ainé ouvrirait les yeux.