Suite de la Mission de Rang C : "Vol"

Le Brume du couché de Soleil. Elle était synonyme de tant de choses, la compassion, l'amour, la beauté... Mais cette fois-ci, elle représentait quelque chose de bien moins utopique, de bien moins écœurant, elle était tout simplement synonyme de Haine. Du moins c'est ce que ressentait Aoshi lorsque les premiers bruits de vagues parvinrent à ses oreilles. La Haine contre de Forgeron véreux selon Ban, cet homme qui avait un lien avec le cambriolage du Magasin Shinobi. Evidemment, Aoshi ne laissait outrepasser aucun sentiment sur son visage, mais son cœur lui s'emplissait de ressentiments, au fur et à mesure qu'il s'avançait dans la brume de bord de mer. Selon le forgeron qu'il avait interrogé, le Mishima se trouvait dans le quartier de ce Sawamura.
L'aspect des armes qu'il fabriquait était fortement voisin avec l'aspect du coin où il vivait. Tout était sombre, et les seuls bâtiments éclairés, voyaient leurs fenêtres crasseuses filtrer les rayons lumineux pour ne laisser traverser qu'un fin halo de leur douce chaleur. Mais l'heure n'était pas à la tergiversation sur l'assainissement de ce quartier, Aoshi devait trouver la fabrique d'armes de ce forgeron, qui, avec un peu de chance serait même son lieu de résidence. D'un regard aguerri, il examina de loin les quelques pancartes placées devant les maisons en guise de prévention. Aucun Sawamura n'était indiqué sur ces quelques écriteaux de bois. Mais il ne fallait pas se blaser, la nuit était presque tombée, et la brume troublait la vision du Chuunin. Ce dernier se retourna alors vers son coéquipier et lui dit d'une voix basse :

Aoshi - Ban, ce Sawamura devrait se trouver dans le quartier, je pars examiner ce coin là, fais moi signe si tu le trouve.

Aoshi avait désigné un bloc d'habitations formant apparemment une impasse. Marchant d'un pas silencieux, lent, comme assourdi par la brume, le Mishima jetait de furtifs regards aux noms qui pouvaient être inscrits dans les fins espaces, sur les devantures des maisons prévus à cet effet. Aucune forge ne venait se caler sous la canine d'Aoshi dans ce recoin. Sans attendre un instant de plus, le Chuunin se mit à explorer le pâté de maisons adjacent à celui qu'il venait d'inspecter. Cette fois-ci, Aoshi pressait le pas, l'attente, l'absence de résultats l'ennuyait au plus haut point. Certains fourrés de buissons hydrophiles venaient souvent obscurcir son investigation, et la hargne qu'éprouvait le Mishima s'accroissait d'autant que les panneaux d'indications n'indiquaient pas la Forge de ce Sawamura.
La nuit était maintenant totalement tombée, et Aoshi n'avait toujours pas mit la main sur l'objet de ses recherches, alors que la colère contre le destin animait son pouls, la frustration s'empara de ses mouvements et il se dégagea de la rue où il se trouvait pour retourner avec véhémence dans un lieu plus dégagé où il dit à l'adresse du Moujuu, qui était son actuel partenaire, avec une voix colérique, roque et sombre :

Aoshi - J'ai pas l'impression que sa forge se trouve dans mon coin, chez toi ça donne quoi ?

Aoshi avait croisé ses bras sur son torse et laissait les pans de son Kimono s'engager dans une valse folle avec le vent de bord de mer, noyés dans l'euphorie de la brume qui couvrait les nuits de Kiri de son dôme maternel et protecteur.

[Voila je suis de retour définitivement...désolé]

Nos deux hommes étaient arrivés au port de Kiri, une brume d'une forte intensité plongeait les deux chuunins dans une cécité temporaire.

"Ban, ce Sawamura devrait se trouver dans le quartier, je pars examiner ce coin là, fais moi signe si tu le trouve."

Ainsi les deux hommes se séparèrent , chacun partant dans une directions différentes, afin de couvrir le plus de terrain possible.
Ban avançait tranquillement , zigzaguant entre les multitudes de petites bâtisses,qui formaient un labyrinthe d'une complexité déconcertante.
Cette missions devenait intéressante, il y allait enfin avoir de l'action.
Ban était excité , tout ses membres frémissaient d'impatience, il voulait retrouver le forgeron.
Ban arriva alors dans une petite ruelle, une lanterne éclairait d'une fine aura les murs insalubres des demeures, dans un coin, de nombreux sacs de détritus étaient disposé en vrac, au milieu d'eux, un chat recherchant de quoi se mettre sous la dent.
Ban d'un œil avisé, contemplait les inscription sur les portes.
*Où te cache tu petit fumier....*

Toujours rien, vraisemblablement, la forge ne se trouvait pas dans ce coin là, Ban décida alors de continuer ses recherches un peu plus loin.
Arrivé aux alentours des docks, notre Moujuu entendit une voix, semblant crever l'épais brouillard....
*Ce n'est rien, des ivrognes...*
Cet endroit était en effet, habité par des hommes et femmes peu orthodoxes, mais Ban connaissait bien ce genre de personne, il savait qu'ils resteraient muets même si il les interrogeait .
Tout en continuant ses recherches , le chuunin arriva devant un petit hangar, la devanture, souillée par le temps,était recouverte d'inscription.
Ban commença alors une petite lecture....Quelques instants plus tard, il s'arrêta de lire, brusquement, comme si quelque chose venait de troubler ses sens...

"Mais oui bien sur..."

En lisant ces "tags", Ban venait de se souvenir de l'endroit où pour la dernière fois il avait rencontré l'infâme forgeron, c'était à quelques pâtés de maisons, non loin de l'endroit où les bateaux marchands se mettent à quai.
Le moujuu couru alors avec frénésie jusqu'à une sorte de petite place, en son centre une statue d'environ trois mètres représentait une sirène.
Ban s'arrêta devant cette dernière et attendit patiemment son coéquipier .

Plusieurs minutes après, Aoshi arriva, son visage pourtant inexpressif d'habitude, trahissait pour la première fois ses sentiments, Ban remarqua alors que son collègue perdait patience.

" J'ai pas l'impression que sa forge se trouve dans mon coin, chez toi ça donne quoi ?"

Ban s'approcha alors d'Aoshi, puis pour la première fois de sa vie il sourit.

"Ne t'en fait pas nous allons le retrouver, d'ailleurs je viens de me souvenir où sont magasin clandestin se trouve....Dépeche toi de me suivre nous y allons"

Le moujuu sauta alors dans les airs, il avait décidé de passer par les toits pour éviter de se faire repérer.
Les deux hommes partirent alors en direction du hangar,Ayant comme seule lumiere, les doux rayons lunaires qui parvenaient à transpercer l'épais rideau de brume.

Sirène. Fruit du désir de beaucoup d'hommes. Or ce soir là, la statue représentant cet animal n'inspirait que du dégoût à Aoshi. Ses futiles recherches de la forge de cet Sawamura, ne lui avaient amenées que d'étranges sensations d'impatience, de frustration... Sa voix ayant préalablement trahi ses sentiments, le Mishima assista au sourire de son coéquipier. Il ne savait pas ce que ce rictus signifiait, peut-être était-ce mieux comme ça, car l'état d'énervement dans lequel se trouvait Aoshi ne présageait rien de bon pour d'éventuels adversaires au cours d'un combat. Arrivé à la hauteur de son coéquipier, il le regarda droit dans les iris, armé de ses deux diamants, épousant le doux reflet lunaire, fondu dans l'immensité de la Brume, miroité dans les prunelles du Mishima. Brisant le silence ainsi que le poids de la nuit, le Moujuu adressa la parole à son coéquipier et lui tint ce langage :

"Ne t'en fait pas nous allons le retrouver, d'ailleurs je viens de me souvenir où sont magasin clandestin se trouve....Dépeche toi de me suivre nous y allons"

Aoshi leva brusquement la tête, et une lueur d'espoir traversa ses yeux, telle une flèche destinée à mettre un terme à la vie du satellite qui tournait autour de ce monde. Soudain, Ban sauta sur un toit, puis sur un autre. Sûrement par souci de discrétion. Le Mishima ne mit pas longtemps pour se décider à partir, mais, lui ne s'éleva pas sur la cime des maisons, non. Il courut, en ajustant sa vitesse en faisant attention à de ne pas se faire distancer, ou à ne pas distancer le Moujuu. Zigzaguant entre les rues à toute vitesse, il remarqua qu'il serait bientôt pris au piège, et que son coéquipier serait, dans un futur proche, placé dans une invisibilité totale à cause d'un toit sur-élevé d'une maison. Le tempo rapide et régulier de ses pas força le métronome que formait ses jambes à s'emballer avant de sonner le dernier gong, celui qui permit à Aoshi d'atteindre le toit le plus proche. Ce dernier se retrouva donc à la hauteur de son compagnon, qui traçait toujours dans une direction inconnue au Mishima. Les étroites rues des quartiers populaires filaient sous leurs pieds, ainsi que les toits émettaient un cliquetis plaintif à chacun des atterrissages des deux Chuunins de Kiri.
Soudain, l'amicale lumière que fournissait la lune éclaira la vision d'Aoshi sur un écriteau, bien étrange. Son cœur remercia immédiatement l'astre de lui avoir révélé le fruit de son impatience, et, dans son élan il dit à son coéquipier silencieusement et calmement :

Aoshi - Ban, t'avais raison c'est ici regarde.

L'esprit d'Aoshi avait reprit son calme habituel, et son attitude le montrait clairement. Il se rapprochait inexorablement de cette forge, ce lieu insalubre et miteux où ce Sawamura forgeait des horreurs comme le couteau trouvé dans la boutique des Shinobi. Aoshi prit son élan par trois pas sur le dernier toit qui l'éloignait de la forge. Il amorça ensuite un grand saut, qui installa un silence, mutant ses anciens bruits de pas, pendant que le Chuunin voyageait dans les airs. L'immense courbe qu'il décrivit durant son vol prit un terme à un angle de la boutique, où aucune fenêtre ne donnait vue. Il se retourna alors vers son coéquipier et à l'aide de quelques mouvements de la bouche et de certains signes significatifs lui dit :

Aoshi - Quand t'es prêt, on entre !

Un coup de vent ébouriffa les cheveux d'Aoshi, qui semblaient guider le sens de la marche aux pans de son Kimono. Son regard s'affaissa en deux fentes aux expressions inquiétantes. Son seul désir était de mettre un terme à sa mission, ce qui se solderait sûrement par la mort de ce Sawamura. Après tout, le monde n'en sera que moins sale...

Les deux ninjas étaient dissimulés derriere trois énormes tnneau, dans lequel était contenu du saké.Derriere ces fûts d'un bois d'une noirceur ténebreuse, legerement humidifié par les houles de vent provenant de la mer, Ban et son coéquippier entendirent une sorte de conversation:

" Vous avez le butin ?! "
" Oué, t'inquiètes pas... "
" Bien... Je me débrouillerais pour revendre tout ça... Maintenant tenez-vous tranquille quelques temps. On sait jamais... "
" Quoi ?! Attend papi, je crois qu'on s'est mal compris... On veut notre argent tout de suite ! "...

trois hommes semblaient converser sur une sorte de butin, encore une fois l'argent était au milieu de la conversation...
Plusieurs option se présenterent maintenant aux ninjas kiriens...Une attaque en force, profitant de l'effet de surprise conduirait surment à la réussite de la mission, mais cela risquait de mettre en danger les deux ninjas, la seconde option était de continuer à espionner ses hommes, récolter le plus d'information et agir une fois la conversation terminé, mais le seul risque était qu'ils risquaient à tout moment de se faire reperer ce qui finirait par un échec et un probable combat....
Une autre option pouvait maintenant se réveler utiles, mais certe il y avait une grande chance de réussite mais cela allait etre périlleux pour l'un de nos hommes....

"Aoshi, écoute, un de nous va rentrer dans le batiment, il devra maitriser les trois hommes pour ensuite les interroger, mais cela est risqué, le second devra rester en retrain en cas de fuite, si tel est le cas, alors il devra les empecher de fuir...Bien entendu si à l'interieur celui qui est entré rencontre des difficulté alors l'autre viendra lui porter secour...mais avant cela écoutons encore un peu...."

Ban avait une idée en tete, en effet lui possedait un don qui lui permettait de tétaniser ses adversaires grace à ses yeux sanguinaires , il esperait que cela se passerai bien mais bon, il ne fallait pas non plus trop y croire et le combat était inévitable.....

Tout en écoutant Ban se préparait quand soudain il eu une autre idée, pourquoi ne pas les pousser à sortir du batiment, en jettant une bombe fumigene?....Non cela allait etre trop risquer quoiqu'il en soit Ban devait attendre la réponse de son acolyte....
Ban resta alors discret écoutant d'une oreille attentive toute la conversation des malveillats personnages.....

Quel intéressant dialogue qui s'offrait aux oreilles gourmandes d'Aoshi... Les hypothèses qui s'offraient à lui était nombreuses, mais la plus plausibles était celle désignant Sawamura commanditaire, et les deux autres voix seraient les voleurs. L'odeur d'alcool émanant du tonneau derrière lequel il était caché le fit tomber de ses rêves et reprendre les sens des réalités. Les hâtives conclusions étaient plus que prohibées en ce moment. Toutefois, cette solution trottait dans son esprit, si aisément qu'il ne put s'empêcher d'en faire part à Ban, alors chuchotant le plus silencieusement il lui dit :

Aoshi - Ban, je pense que c'est Sawamura, celui qui demande le butin, et que les deux autres hommes sont les voleurs. Mais ne je m'attarde pas trop sur mes pensées, pour éviter les mauvaises surprises.

Il se tut ensuite, essayant de déceler quelques paroles fuyardes poussées hors de la bouche des trois malfrats par un incontrôlable désir de liberté. Or, le seul son qui parvint à ses tympans était celui d'un plan envisagé par Ban. Selon ses dires, il consistait en :

"Aoshi, écoute, un de nous va rentrer dans le batiment, il devra maitriser les trois hommes pour ensuite les interroger, mais cela est risqué, le second devra rester en retrain en cas de fuite, si tel est le cas, alors il devra les empecher de fuir...Bien entendu si à l'interieur celui qui est entré rencontre des difficulté alors l'autre viendra lui porter secour...mais avant cela écoutons encore un peu...."

Le Mishima regarda son coéquipier, puis baissa abaissa la tête, en signe de réflexion. La vent sifflait à ses oreilles, et lui souffla une réponse au problème. Le visage d'Aoshi se releva soudainement, illuminé par la fraternité Lunaire, agréable à son cœur. Il répondit simplement d'une voix sombre et quelque peu empressée :

Aoshi - Je n'ai pas besoin d'en entendre plus. Ton idée est bonne, je pense qu'il faut que je m'engouffre par surprise. Je connais un peu les Moujuu, et je pense que ton instinct animal suffira à les dissuader de me fuir.

Aoshi plissa les yeux et un sourire lui fendit le visage. Il était amusé par ses paroles et avait foi en la réussite de cette mission. D'un geste vif, il fit un tour sur lui même, passant derrière son coéquipier puis commença à marcher silencieusement, l'échine courbée, le long du bâtiment vers l'arrière de ce tas de pierre. Son regard se changea alors en une vision de malice : une fenêtre se dressait au dessus de sa tête. Le dos droit, en se relevant petit à petit à l'aide de ses jambes, il se mit au niveau de l'ouverture et tenta de la pousser afin de pénétrer dans la forge. Sous le coup de la damnation, Aoshi remarqua qu'elle était fermée, et une entrée en scène agrémentée par les débris de verre cassé le mettrait grandement en péril.
Il abandonna alors l'idée d'effraction par cette fenêtre, en faisant signe à Ban d'écouter attentivement ce que disaient les hommes à l'intérieur. Il poursuivit donc son investigation et tomba, sur une seconde fenêtre. Comme précédemment, il tenta de l'ouvrir, avec discrétion. Que de suspense pour le Mishima, qui faisait bouger doucement la poignée de fer. Au bout de quelques secondes entendit un petit cliquetis. La fenêtre commençait sa lente course d'ouverture, permettant au Chuunin de s'enfourner dans le bâtiment. La chance lui avait enfin sourit. Peut-être Aoshi aurait-il du la kidnapper et la séquestrer quelques années auparavant, afin qu'elle l'aide plus souvent, par crainte... Enfin, il espérait qu'elle se montrerait clémente en cette soirée, et qu'elle ne l'abandonnerait pas dans cette forge miteuse. Miteuse, oui, c'est la description que donneraient tous les sens d'Aoshi, hormis la vue à la pièce dans laquelle il se trouvait. La fenêtre avait donné sur une salle, totalement sombre, renfermant une odeur de vieux-bois, et de métal froid.
Avec mille précautions, Aoshi la traversa et sa main se posa sur ce qui lui semblait être une porte. Par la serrure, il lui semblait voir de la lumière de l'autre côté de cette cloison. Enfin l'heure des tergiversations s'en était allée, l'action pouvait commencer. Le Chuunin se recula d'un pas, le cœur battant sur ses côtes avec un rythme anormalement élevé. Son esprit se déclencha d'un seul coup, éblouissant d'une blancheur d'excitation tous ses sens, et il sauta, le pied en avant sur la porte. Cette dernière se dégonda immédiatement, et s'écrasa sur le mur d'en face. Aoshi sortit en trombe, le regard sombre, enfin éclairé par les faibles lueurs qu'offraient cette pièce, plaçant ses poings en garde. D'une voix forte et autoritaire il leur dit :

Aoshi -Que ce soit bien clair, le premier qui bouge n'aura pas trente secondes pour réciter ses prières. Je suis un Ninja de Kiri, vous êtes accusés sur une grosse affaire, j'aurai quelques questions à vous poser.

Malgré sa petite fierté concernant son entrée en fanfare, il ne dévoila aucun sentiment de joie et garda un regard glacial, effrayant et purement meurtrier. Si l'intimidation contre ces malfrats fonctionnait plus que prévu, ils tomberaient sur un Moujuu en furie à la sortie du bâtiment. Sinon, le Mishima devra sûrement les affronter. Le regard extrêmement attentif, il osa un furtif coup d'œil derrière lui, craignant d'être prit par surprise. L'imperceptible mouvement de la tête en arrière qu'il fit lui dévoila un couloir d'une longueur avoisinant les deux mètres, terminé par une autre porte en bois. Deux mètres c'était suffisant pour porter un coup fatal. Le ninja de Kiri s'avança alors d'un pas vers les trois hommes, attendant leurs réactions.

Chaleur dans le cœur d'Aoshi, froideur dans son regard. Apparemment l'effet de surprise compté avait battu son plein : les trois brigands se retrouvaient alors, les mains en l'air à se geindre et à clamer leur innocence. Sans relâcher sa garde, Aoshi releva doucement la tête et fixa les trois hommes tour à tour avec un regard de blizzard, une glaciale brume emplie de haine semblait s'échapper de ces deux diamants, défiant l'insalubrité du lieu par leur virginité de toute chose malsaine. Un seul homme parmi les trois ici présent ne trahissait aucun sentiment de crainte évidente. Pour le Chuunin, il était évident que cet homme était le commanditaire du vol. Ce dernier demanda simplement au Mishima ce qu'il voulait. Aoshi pencha la tête en signe de mépris et de défi. D'un ton imposant et ironique il répondit, sa voix frappant sur les murs de la forge tel l'écho de la fontaine sur les statues de pierre de la vallée de la fin :

Aoshi - Ce que je veux ? Je veux récupérer le matériel volé au Magasin des Shinobis de Kiri, et par la même occasion vous conduire aux autorités de notre cher village de la brume. Et j'aimerai aussi savoir pourquoi vous avez volé ce matériel...

En voyant l'attitude des deux autre malfrats, Aoshi ne peut résigner un regard dédaigneux, et amorça l'évanouissement de sa garde. Il pressentait qu'il ne risquait rien. Quand un nuage se dégagea, l'éclat de la lune vint à nouveau lui fouetter le regard, puisse la poussière s'évaporer afin de laisser ces deux miroirs de l'âme éclater dans la pièce... Alors qu'une raie de lumière permettait de déceler l'armée de poussière qui arpentait la pièce, un léger rictus souleva la joue d'Aoshi, juste avant que ce dernier ajoute avec la même voix que précédemment :

Aoshi - Alors ? Ban, je crois que tu peux rentrer maintenant.

Un vent frais fit frissonner le dos du Mishima, la fenêtre qu'il avait laisser ouverte avait servi d'excuse à la brume, attisée par la curiosité qu'offrait cette scène, de pénétrer en tant que grande spectatrice des sanglants spectacles de marionnettes qu'animaient Kiri, de jour comme de nuit....


[HRP] Désolé pour le post tout naze [/HRP]

Mission Accomplie !!^^

Mission de Rang C :
Aoshi : 10XP + 5XP (RP) => 15XP et 50 ryos ^^
Ban : 10XP + 3XP (RP) => 13XP et 50 ryos
Narrateur : Meilleur RP ( Aoshi ) => 15XP et 50 ryos

Commentaire :
Alors, commençons avec Aoshi. J'ai énormément apprécié ton RP, normalement je ne t'aurai pas donné autant d'XP mais ce style poétique me semble tellement travaillé qu'il mérite au moins ça !... Peu de fautes, bonnes idées et écriture claire. En un mot, Bravo ! =)
Pour toi Ban, je regrette ton absence, mais ce n'était pas ta faute. Il y a parfois trop de retours à la ligne, et l'orthographe pas toujours au top. Ponctuation à organiser, sinon c'est du bon boulot ! Tu peux t'améliorer ! =)
Vous avez tout deux bien réussi le boulot d'équipe et n'avez pas "votre part" de la mission, et j'ai apprécié.

N'hésitez pas à refaire une mission, je me ferais un plaisir de vous narrer ! =D

Merci pour ces quelques précisions, en effet mon absence à un peu détériorée le RP j'en suis navré mais Wazz tu sais la raison donc voila...Mais en tout cas j'ai tres apprécié cette mission.....