[Mission de rang D] Quatrème défi de Gai

Viens de là

Nom : Les défis de Gai ! Quatrième
Type : Défi !
Lieu : Les Onsens
Description : Gai ne s'arrête plus et lance des défis a tout ceux qu'il rencontre. Il faut que vous l'arrêtiez: Rendez vous aux Onsens ou il est actuellement et relevez son dernier défi: restez le plus longtemps possible sous l'eau brulante du bain. Prévoyez une crème contre les brulures...
Condition de réussite : Un Gai calmé et un arrêt des défis multiples.
Spécial : En cas d'échec, d'autres défis verront le jour. En cas de réussite, ce sera la fin des défis de Gai.



Les voilà arrivés aux bains, lieu censé être de détente, de plaisir voir même d’extase pour certains, cependant aujourd’hui, ils seraient lieu de souffrance pour une personne, peut être deux qui sait ? L’impatience du Paon de Konoha était à la limite de l’entendement. Comment un homme aussi enfantin pouvait être un des meilleurs du village ? Doku ne savait pas, mais le fait est qu’il était l’un des plus fort… On ne conteste pas la hiérarchie.
Devant la guichet, la réceptionniste posa la fameuse question existentielle aux deux hommes, pouvait elle les aider ? Gai lâcha alors le jeune génin comme si il n’avait jamais existé, celui-ci parvint à retomber sur ses jambes sans trop de difficulté et eut le sublime cadeau de voir la posture de Gai sensei… Comme à son habitude le paon du village pris sa plus belle pose, le pousse en avant et un sourire censé être seducteur et clama de sa voix déterminée :

« Nous voulons les bains les plus chauds qui soient ! »

Ce fut la phrase la plus magnifique que prononça Gai, l’air choqué et honteuse de la guichetière vint ajouter du comique à la situation. Il fallut quelques instants pour que l’homme vert de Konoha eut compris quelque chose, alors que Doku esquissa un léger sourire (chose rare) en fermant les yeux, le jounin se rendit compte de sa maladresse et devint plus rouge que le feu de Konoha. Il poussa alors le plus gros rire qu’il pouvait et satisfait de sa bêtise et déclara à la femme devant lui :

« Veuillez m’excuser. Ce n’est pas ce que je voulais dire par là, nous souhaiterions le bain avec l’eau la plus chaude possible. »

Tel fut le seul instant comique de la journée qui parvint à accrocher une bribe de sourire sur le visage de notre poison de vie. Rapidement l’incarnation de l’impatience entraîna Doku dans les vestiaire pour se mettre en tenu, c'est-à-dire, nu… Bien sur, quoi de mieux que de sentir le contact de l’eau bouillante sur tout son corps, même les parties les plus fragiles…
Il n’eu gère le temps de tergiverser sur la douleur qui l’attendait que déjà le paon le mettait dehors. Si il l’avait poussé plus fort, Doku serait directement entré dans l’eau, enfin, à ce stade ce n’est plus vraiment de l’eau… La vapeur même brûlait la peau, s’approcher trop près de ce bain était risqué, et il allait devoir entrer dedans. Il observa alors le paon de Konoha, toujours en train de sa pavaner devant l’eau bouillante. Comment faisait il ? N’importe qui d’autre aurait déjà pris peur et serait partie de ce lieu, si ils avaient eu le choix ils ne seraient même jamais venu. Mais Doku ne l’avait pas eu, il se contentait d’être là devant le bain brûlant qui l’attendait…
Il hésitait même à tourner la tête vers Gai, qu’allait il se passait si il avait le malheur de croiser le regard de l’homme ? Il n’eut pas le temps de répondre à cette question que l’homme arriva derrière lui. Il entendit alors une voix des plus perverses et sadique qui soit :

« Plonge. »

Il ne put s’empêcher de s’écarter, il sentait le souffle chaud de l’homme. Que lui arrivait il ? Il avait l’air transcendé, l’homme enthousiaste de tout à l’heure semblait être partie. Place au roi des défis !
Il n’eut pas besoin d’entendre Doku pour comprendre sa surprise. Alors, mine de rien, il prit la pause de l’homme cool, Doku soupira et baissa la tête. Une belle après midi s’annonçait… Il allait devoir plonger dans ce bain pou y rester le plus longtemps possible, lentement il leva les yeux vers le jounin qui lui indiqua le bain de sa main et disait d’une voix encourageante (du moins elle devait l’être pour Lee) :

« Vas y mon garçon ! Défend l’honneur de la jeunesse ! »

Il devait y aller, il n’avait plus le choix… Lentement Doku se tourna vers les bains, puis de sa main gauche il retira sa serviette de sa taille. Dévoilant chaque parcelle de son corps à la douleur qui l’attendait. Il ne fit pas de décompte, c’était une manière cruelle de rapprocher l’échéance.
Pendant ce temps Gai avait sortit un chronomètre, quelle humiliation… Il jeta un dernier coup d’œil au Paon de Konoha, celui-ci souriait, regardait son élève du jour et était prêt à appuyer sur le bouton de son appareil.

Il plongea, la tête la première. La sensation fut rapide et violente, il sentait chaque parcelle de son corps brûler. Petit à petit il se concentrait sur chaque partie de son corps, ses mains et ses pieds étaient les premiers à ressentir la douleur insoutenable.
Il est dit que les extrémités du corps humains possèdent le plus de capteurs sensoriels. Quelques millions sur le bout de l’index pour quelques milliers sur le torse ou même le dos. Si il fallait concentrer la douleur en quelques endroits, ce serait donc logiquement les extrémités. C’était exactement ce qui se passait, il sentait ses mains et se pieds se chauffer, que sa passait il ? Etait il en train de brûler ? Allait il mourir sur le coup ?
Peu à peu la douleur remonter les bras et les jambes pour venir se greffer sur le visage de notre protagoniste. Que se passerait il si il ouvrait la bouche ? Ou bien même si il ouvrait ses yeux ? N’était ce pas un crime contre la beauté que d’abîmer un corps si fraîchement sortit de l’enveloppe maternelle ? Les joues de Doku le brûlaient au plus haut degré, ses lèvres aussi, endroit le plus sensible du corps de par son absence de peau. Oui les lèvres ne sont pas considérées comme une peau, ce sont des muqueuses, tout comme les yeux et le sexe (autant masculin que féminin). Les muqueuses ne fonctionnent pas comme la peau, elles ne possèdent pas un certain nombre de capteur, elles sont un capteur. D’où l’ivresse d’un baiser, la joie d’une pénétration… Mais aujourd’hui ce n’était pas la joie qui dominait. Doku regrettait même d’être sortit de chez lui ce matin…
Alors qu’il ne pouvait plus supporter cette douleur interminable il sortit de l’eau. Combien de temps avait il passé sous l’eau ? Cet instant semblait avoir durée des heures. Etait ce normal ? Il se jeta alors hors de l’eau sous le regard satisfait de Gai qui hurla d’enthousiasme :

« Trente secondes et six dixièmes ! Pas mal du tout mon garçon ! »

Alors qu’il pensait sa mission terminée et réussite. Il resta couché sur le sol des bains qui lui semblait alors glacial. La chair de poule l’envahissait, il profitait de nouveau de chaque partie de son corps. La vapeur d’eau était devenu une brise glaciale de l’hiver. Il tremblait de tous ses membres, mais il était le plus heureux du monde.
Cet instant dura l’espace de quelques secondes, il vit alors Gai retirer lui aussi sa serviette et se tourner vers lui. Que se passait il ? Allait il se faire abuser par cet homme ? L’avait il affaiblit dans le seul but d’assouvir ses désirs pervers ? Il comprit que non lorsqu’il reçut le chronomètre sur le torse. Le métal froid de l’appareil lui provoqua une réaction immédiate et brutale. C’était trop froid pour Doku, un sursaut l’envahit et il se redressa.
Avant qu’il ne puisse se poser la moindre question l’homme impatient lui dit rapidement :

« A moi ! Chronomètre moi petit ! »

Puis il plongea ! Il était fou ! Comment avait il fait ? Il ne doutait pas, il était allé dans ce bain la tête la premier le sourire aux lèvres ! Alors que Doku était en pleine stupeur, il regardait les chiffres défiler sur le cadrant de l’appareil ; dix secondes, vingt secondes, trente secondes, il venait de passer les quarante secondes et il ne sortait pas !
Doku se pencha alors sur le dessus du bain. Etait il encore vivant ? Le paon de Konoha était il mort pour l’un de ses légendaires défis ? Il regardait la silhouette de l’homme qui était encore sous l’eau. Si il n’avait pas eu de bons réflexes, il se serait sans doute pris la masse de l’homme lorsqu’il sortit de l’eau.
Doku observa alors le chronomètre, il affichait plus d’une minute et vingt secondes. Bouché bé il vit le paon de Konoha sortir rouge comme un piment de ce bain, il lui sait le chronomètre des mains et observa son score. Ce fut alors l’explosion de l’homme en vert du vllage caché de la feuille.

« L’âge mure a encore fait ses preuves ! La jeunesse est encore loin derrière ! Il faudra travailler dur si elle veut prendre la relève ! Désolé de t’annoncer cela petit, mais tu n’es pas prêt ! Mission échouée ! »

Alors que Doku regardait l’homme s’existait, il venait de rater sa mission. Mais il s’en moquait un peu… Il se dirigea alors vers le vestiaire, forcé de constater le tempérament de Gai sensei, d'autres défis verront sûrement le jour...