Seigi Hikari Civil
Nombre de messages : 73 Age : 33 Clan : Aucun Special : Ninjutsu Irou Jutsu
.::RPG::. PV: (80/80) PC: (75/75) Exp: (16/100)
| Sujet: Mission de rang D : garde chatons Mer 26 Sep - 20:35 | |
| Depuis plusieurs jours, mis à part deux ou trois missions par ci par là, notre shinobi du village caché de Kumo n’avait pas vraiment exploité les minutes, les heures, les journées qui s’offraient à lui. Pour l’heure, il attendait patiemment qu’un juunin lui enseigne un nouveau jutsu, mais en attendant, il se tournait les pouces. Bien décidé à se rendre utile, il décida d’accomplir une mission de rang D. La mission s’annonçait forte agréable pour Seigi, un pur fanna d’animaux. Oh, qu’est ce qu’il aurait aimé naître parmi les membres du clan Tora, ou Asuka, malheureusement le destin en fut tout autre. C’est pourquoi cette mission le remplissait d’enthousiasme, s’occuper de chatons si jeunes, craquants, mignons ne pouvait s’appeler mission, mais bénédiction. Pourtant, il semblait sûre que pour d’autres ninjas, quels qu’ils soient, passer la journée à surveiller de vulgaires animaux, ne devait pas leur sembler bien lucrative. La cliente, qui se trouvait être l’une des meilleure cliente du village, résidait dans les hauteurs de Kumo, ou plus précisément les falaises. S’absentant une journée, elle ne pouvait laisser ses petits locataires seuls, sans défense, sans nourriture, sans compagnie, ou peut être tout simplement sa maison sans surveillance. Avec des petits voyous pareils, mieux ne pas les laisser dans une maison luxuriante, remplie de rideaux, de sublimes canapés ou bien encore d’objets de valeurs. L’aurore se levait à peine sur le village, et Seigi était déjà posté devant la porte de la cliente. Il n’eut pas le temps de frapper, que la dame lui ouvrit la porte.
« Bonjour mada… » « Ah, vous voilà ! Je dois partir, je suis presque en retard, vous avez toutes les instructions sur ce papier, prenez bien soin de mes petits protégés. »
Elle tendit une feuille à Seigi, et s’en alla sous le soleil levant. Ne percevant plus qu’une fine silhouette, Seigi pénétra dans la majestueuse maison située au plus haut des falaises. Là, un sentiment de surprise le submergea. Il est vrai qu’il s’attendait à un certain nombre de chatons, mais à ce point, certainement pas. Une centaine d’animaux sur pattes gambadaient dans tous les sens de la maison. Ils allaient et venaient, mettant tout sans dessus dessous. Des lors qu’ils avaient vu leur maîtresse quitter la demeure, ils avaient complètement changé d’attitude. Il y en avait de toute sorte, des gris, des noirs, des blancs, des tigrés, et tout ce mélange de couleurs était fort impressionnant. Seigi posa alors son regard sur le papier que lui avait fournit la cliente. De multiples tâches y étaient inscrites.
« Tout d’abord, veillez à ce que tous soient présents, au total, ils sont 101. Ensuite, faites en sorte qu’ils prennent l’air, sans pour autant salir la maison, bien entendu, ils ne doivent pas échapper à votre surveillance. Après leur petite sortie, faites leur prendre un bain, seulement pour leur enlever le peu de crasse qu’ils auront ramassé. Veiller également à jouer avec eux, à les divertir, afin qu’ils soient totalement épanouis à mon retour. »
*Eh ben, la journée s’annonce plus longue que prévue.*
Seigi commença par compter avec beaucoup de patience, le nombre de chatons présents dans la maison. La tâche, si simple soit elle, se révéla particulièrement difficile. Les chatons ne restaient jamais une seconde en place, ils couraient, sautaient, miaulaient dans tous les recoins de la maison, faisant continuellement perdre le compte à notre petit Seigi, à une heure si matinale. Voyant clair dans leur petit jeu de lui faire perdre l’esprit, il décida après une heure de course poursuite, de les appâtés. De quelle manière ? Rien de plus simple, des croquettes mêlée à la pâtée ne pouvait que les attirés. Lorsque ces petits vauriens entendirent le bruit des croquettes atterrirent dans les gamelles en fer, ils rappliquèrent tous sans exception. Tranquillement, il put les compter et avec grande joie, il en compta 101. Un point à zéro pour Seigi, mais son avance allait elle durer ? Ils ne semblaient guère disposés à coopérer. Seigi savait pertinemment que malgré son attirance pour les animaux, il n’était pas vraiment doué en matière d’empathie, et les chatons semblaient bien l’avoir compris. Que lui réservaient-ils ? L’étape suivante, le petit bain d’air frai. Pour cela, rien de tel qu’un jardin verdoyant. Rassasiées, ils accourèrent et furent à l’extérieur en moins de deux. Bien entendu, il s’avérait trop beau pour qu’ils soient restés tranquillement sur le gazon. Non, au lieu de ça, ils se dispersèrent dans le moindre petit espace vide, que ce soit la pelouse, les massifs, la terre, les buissons… A peine quelques minutes à l’extérieur, qu’ils étaient tous sals.
*Eh bien le bain ne sera pas une partie de plaisir.*
Seigi s’efforça de les ramenés sur la pelouse, tout de même moins salissante, mais rien à faire. Il courait derrières eux tel un crétin de première, essayant en vain de les empêcher de déraciner les fleurs, de se rouler dans la terre ou bien encore de faire leurs griffes dans les massifs. Ne sachant plus quoi faire, il s’assit sur le sol, en espérant que ce stratagème si simpliste de leur laisser un peu de liberté, lui permettrait de gagner un minimum de confiance. 5 minutes plus tard, aucun changement. 10 minutes plus tard, rien de nouveau. Puis une demi heure, une heure, une heure et demi… les minutes passèrent, sans aucun changement. Les chatons avaient mi le jardin dans un état lamentable. Seigi contemplait le désastre, quand une autre idée lui vint en tête. Il pénétra quelques secondes dans la maison, et en ressortit avec des pelotes de laine. Là, il s’accroupit, et en lança une vers un petit groupe qui s’amusait dans un massif. La pelote s’arrêta net devant eux, et l’un d’entre eux ne put s’empêcher de renifler. A première vue, ils n’avaient jamais joué avec ce genre d’objet. Seigi lança l’autre pelote vers un autre groupe, les laissant découvrir ces objets étrangers. Il les contemplait avec grand plaisir. Tous s’étaient réunis autour des deux étranges boules. Quand soudain, un des chatons en toucha une avec sa patte. La boule roula sur quelques centimètres. Le chaton, intrigué, recommença une seconde fois. C’est alors qu’il comprit le mécanisme. Tout excité, il commença à se familiariser avec l’objet. Les autres chatons, voulant à leur tour essayer, se battaient entre eux. Seigi, fila aussi vite que possible en quérir d’autres, et revint avec une dizaine de pelotes. Il appela les chatons et leur montra ce qu’il avait en main, et gentiment, il les posa sur le sol. Les chatons hésitèrent longuement avant de s’avancer assez prêt du shinobi pour pouvoir les toucher. Seigi avait fait un second pas pour gagner leur confiance. Pendant que les chatons se défoulaient avec leurs nouveaux joués, Seigi prit l’initiative d’amoindrir les dégâts qu’ils avaient causé. Deux heures plus tard, le jardin était comme neuf. Nul temps de se reposer, malgré un ciel bleu azur le moment fatidique du bain arriva et les chatons loin d’être idiots, semblaient l’avoir compris. Mais étrangement, ils ne firent rien pour l’en empêcher. Seigi en découvrit vite la raison. Leur jeu favori, sauter dans l’eau, en faisant bien attention à bien éclabousser toute la pièce. Seigi étai trempé, mais ne voulant donner victoire aux nouveaux de ce monde, et voulant à tout prix gagner leur confiance, il persévéra sans crier, ni exécuter des gestes violents. Et son travail finit par payer. Un par un, il les frottait, gentiment mais efficacement. Un mal au dos s’installa au bout du trentième, suivi d’un mal sévère au bras. Une humidité le fit frissonné, ses vêtements étaient trempés, les gestes, si longuement répétés devenaient instinctifs, comme commandés. Le point positif dans tout cela, était qu’il passait malgré quelques difficultés, un agréable moment. L’eau du bain était désormais marron, comme sortant des égouts. Heureusement, le passage du bain était terminé. Seigi se retourna, et vit une masse de poils et d’yeux ronds le fixer droit dans les yeux. Un sourire s’esquissa sur son visage, les 101 chatons étaient tous passés, tous propres, et la journée presque terminée. Le reste de la journée s’écoula paisiblement, sans aucune mésaventure. Seigi était éreinté. Il n’aurait jamais pensé, que ce travail serait aussi fatiguant. Malgré tout, il avait au moins appris une chose, rien dans ce monde n’est facile, même si les apparences semblent dire le contraire. A la tombée de la nuit, la dame revint. Le regard qu’elle lança à notre shinobi, lui fit comprendre qu’elle était ravie du travail accompli. Ce seul regard suffisait amplement comme remerciement. Mais la dame insista pour qu’il resta dîné. Avec joie, Seigi accepta, et passa toute la soirée en charmante compagnie, écoutant les somptueuses histoires d’une vielle dame, tant amoureuse de ses chatons.
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