[Silent île]Maison close

[TaTaTataTaaTatatataaaaa!!Vous avez le malheur de m'avoir comme narrateur!(enfin..juste pour ce post-ci, c'est Wazz qui vous fera sou....heu...qui s'occupera de vous^^Plus sérieusement...]

Oboro et Sarutobi..deux pauvres genins livrés à eux même dans ce monde de terreur...

Pauvres petites victimes,vous vous réveillez dans une chambre en parfait état, très joliment décorée.Les draps de soies de l'unique lit dans la chambre étaient parfaitement propre.Une faible lumière éclairait la pièce. Les murs étaient rouges(Pas de sang hein?On commence doucement quand même^^).Dans le lit,vous, un Kirien et un Konohanien,les draps de soies vous recouvrant jusqu'au épaules, vous dormez parfaitement et êtes..nus! Vous vous réveillez,vos vêtements et vos sacs juste à côté du lit.(Enfin...si vous vous faire avancer le RP XD)

[Vous regagner 25% de votre énergie! Et comparez à certain vos sac sont encore là et parfaitement remplis^^]

Sarutobi s'éveilla, incertain. Il avait reçu un coup sur le crâne, c'était certain, mais ensuite ?
Qu'est-ce qu'il faisait dans un lit ?
Quand il vit ses vêtements soigneusement pliés, ainsi que son sac à côté, il ne pouvait plus douter de la nature excellente de son sauveteur.
Regardant le décor... Une forme sous la couette, à ses côtés...

*M'est avis que ce sauveteur est une sauveteuse...*

Se demandant qui lui avait offert ce lit douillet, il regarda la silhouette se découpant sous la couette...

"Voyons voir le visage de cette jeune demoiselle... AHHHHHHHHHHHHHHH !"

Voyant une espèce de momie planquée là, il s'écarta rapidement, mis ses vêtement à la volée, et referma sa main sur les affaires qu'il ne pouvait pas porter. Pas facile de porter une longue-vue quand même. Enfin, vu l'endroit, si, mais ce n'était sans doute pas sans douleur, et Sarutobi avait mieux que ça à faire...

Questionnant l'inconnu, il s'approcha légèrement, malgré sa répugnance...

"Bon, je me présente quand même, Sarutobi, village de Konoha... Le fait qu'on ait été dans le même pieux, sans fringues, je préfère le garder pour moi, surtout vu ta tronche. Enfin bon, tu dois penser pareil...
Alors, avec moi, je te préviens : pas de lâcheté envers moi, et il se pourrait bien que je te file un coup de main. Moi, c'est la loi de Talion : oeil pour oeil, dent pour dent. Maintenant, habille-toi, ça me dégoûte de te voir comme ça..."

S'écartant de l'autre ninja, Sarutobi essaya de voir si on avait un bon point de vue sur l'extérieur depuis cette chambre (je sais pas si il y a des fenêtres ou pas, c'était pas précisé^^). Auquel cas, il serait judicieux de faire usage ici même de sa longue-vue.

Citation :: Sac L
- 1 kunaï [500g]
- 1 longue-vue [1kg]
- 1 boussole [500g]
--->2/5kg
Energie : 85%

Il y avait effectivement une fenêtre par laquelle Sarutobi put observer. Ce qu'il y avait dehors ? Rien de bien beau. La maison close était sur une colline à l'écart de la ville, de ce fait la vue était très belle ! Et bien dégagée... Ce qui était très étrange. Cette ville qui était en permanence plongée dans la brume était éclairée d'un soleil magnifique ! Un peu comme le calme avant la tempête ? Qui sait... Le dernier jour avant l'apocalypse était une belle journée.

Une chose étrange put se faire remarquer, c'était qu'il y avait des vêtements en trop par rapport aux nombres de ninjas dans la pièce... Et des vêtements féminins tient. C'est là qu'on put remarquer une bosse sous les couvertures du grand lit... enfin pas seulement une bosse si vous voyez ce que je veux dire Razz

Bienvenue... Mia !^^

En tout cas, Sarutobi, tu ne vois pas grand chose d'autre qu'un joli paysage digne d'une carte postale. Et quelques ombres dans les rues et une autre plus distincte à l'entrée de la ville, mais elle disparut bien vite dans une maison, laissant un petit nuage de fumée.

*Alors comme ça, il y avait tout de même une jeune femme dans ce lit...
Si j'étais resté plus souvent avec Kakashi, j'aurai appris à le remarquer au premier coup d'oeil, mais là...*

Regardant à nouveau par la fenêtre, Sarutobi fut donc convaincu que cette île était vraiment bizarre, à moitié sous la brume, à moitié au soleil...
Ne faisant pas attention à une ombre étrange qui s'engouffra dans une maison (sans doute un autre ninja... de toutes façons ils sont trop loins pour être dangereux...), il décida de s'occuper des autres ninjas présents.
Il alla reveiller la jeune fille, en ne se laissant pas trop déconcentrer par le spectacle qu'elle offrait.
Puis il tappota également les joues du jeune homme à côté, par souci d'impartialité...

[je me sens seul !^^ personne réponds à par moi... snif...]

Le coup violent porté à sa tête n’avait fait qu’accélérer un processus déjà enclenché. Elle s’était retrouvé brusquement si lasse et faible que l’évanouissement n’avait été que ce qu’elle savait atteindre, et rien de plus. Maintenant que la conscience l’avait abandonnée, Mia errait encore dans les méandres de son esprit, plongée dans un profond sommeil, un sommeil abyssal pour un repos mérité. Allongée sur le côté, dans un lit, sous un léger drap de soie, la jeune fille dormait paisiblement, la respiration calme et fluide, un bras lui servant d’oreiller tandis que l’autre était nonchalamment étendu à côté de son visage dont l’inquiétante pâleur contrastait violement avec les mèches d’un noir de jais qui retombaient sur ses paupières closes, elle offrait à quiconque osait ôter le drap, un spectacle saisissant. On aurait pu aisément la comparer à une elfe tout droit sortie d’une fresque si seulement les elfes avaient existés. Ses cheveux, d’une longueur impressionnante, couvrait son corps et ses formes comme un voile protecteur sur sa tenue d’Eve. Comme ça, elle avait l’air d’une innocente petite chose, candide et naïve…

Alors qu’elle commençait à s’éveiller lentement, très lentement, quelqu’un se permit de lui prendre l’épaule pour la secouer légèrement, puis un peu plus énergiquement. Puis la personne la lâcha et la Kurokotori entendit nettement le bruit caractéristique que produisait une main lorsqu’elle donnait des baffes à quelqu’un. Elle esquissa un sourire qui s’effaça aussitôt qu’elle se remémora le naufrage du bateau, sa lutte en pleine mer et son arrivée sur la berge. Ce n’était pas le sable qu’elle sentait sous elle, elle ne portait plus son sac, ses cheveux attachés méticuleusement avant de s’embarquer avaient été défaits et ses vêtements lui avaient été enlevés. Se relevant avec une surprenante rapidité, elle jeta un coup d’œil circulaire et, dès l’instant où ses yeux dorés se posèrent sur les deux hommes – l’un à l’air d’une momie défraîchie, allongé juste à côté d’elle dans le lit et l’autre qui rappelait un singe semblant l’aider à se réveiller – elle ne chercha même plus à comprendre ce qui se passait. Dans un geste de fureur, elle attrapa le drap et le rabattit sur elle.

« SORTEZ D’ICI TOUT DE SUITE ! » Hurla-t-elle d’une voix suraiguë, à en briser les carreaux de la fenêtre, les yeux flamboyants.

Energie = 85 %
Sac L
- Kunaï [500g]
--> Total = 0,5/5kg

« SORTEZ D’ICI TOUT DE SUITE ! »

Sursautant à ce son étrange et aigu, Sarutobi se retourna, un sourire aux lèvres.

"Si tu le permets, je sortirai pas d'ici tout seul, étant donné que l'autre pionce encore... Je veux bien tourner le dos pendant que tu t'habilles, mais faudra convaincre l'autre de faire pareil.
Au fait, tiens, voila tes fringues !"

En disant ça il lui passa le petit tas de vêtements qui était a proximité.

Puis, profitant du fait qu'il doive tourner le dos, il se mit à fouiller méticuleusement la pièce, pour voir s'il n'y avait pas de trappe cachée, que ce soit au sol, sur les murs, mais pas au plafond (pas assez grand pour vérifier^^)

La nuit arrivait, lentement mais sûrement. L'obscurité commence à s'emparer des lieux où vous vous trouvez, le froid aussi... Le Soleil et sa chaleur bienveillante se dissipe, laissant à la place une odeur de mort et un froid désagréable. L'horizon disprait sous une épaisse brume...

Vous êtes seuls. Dieu... n'est plus ici.

Sarutobi entama quelques recherches dans la chambre, heureusement, il put faire quelques étranges découvertes ! Tout d'abord... le sol recouvert d'une épaisse moquette ne cachait aucune trappe, aucun passage secret sur aucun mur. Seulement une porte et une large fenêtre... Par contre, dans des placards, des gardes robes, il put découvrir de nombreux habits trèèèès légers, tenue de latex, de cuir... Tenues de lapines ( Razz

). Et... un fouet de 1kg.

Vous avez une petite heure avant de vous retrouver dans l'obscurité totale...

Si vous voulez retrouver toute votre énergie... Reposez vous !

Oboro poussa un grognement et tira les draps sur lui. Les draps? Oui! les Draps. Sans qu'il sache pourquoi, il s'était retrouvé allongé sur un matelas moelleux, envellopé par les draps les plus soyeux qu'il ai jamais senti sur sa peau nue. Emergeant doucement du someil, cette nouvelle constatation le fit se réveiller en sursaut. Habitué aux analyses rapide, son cerveau décortiqua la situation aussitôt que ses yeux lui permirent de voir. Il lui fallut environ deux secondespour se redresser en ramenant toute la couette devant lui et commencer à hurler.
-HOOOOO!! VOUS ETES QUI VOUS HEIN?!
Le son de sa propore voix le surprit. Son respirateur n'était plus sur sa bouche. Il l'avisa, posé sur une combinaison blanc cassé, la sienne de toute évidence. Il recula prudement jusqu'à elle et s'empressa de mettre le bas, puis, le haut.
Il reporta son attention sur les deux autres occupants. Un gamin, la mine renfrognée, et une magnifique jeune fille qui devait être entrain de s'habiller au moment où il s'était réveillé. Il s'empressa de lui tourner le dos et continua son discours, face au mur.
-HEH! TOI LE GAMIN! OU SONT PASSE LES GENS DU BATEAU? HAH?! Et tout en hurlant, il se mit à fouiller du regard ce qui lui était permis de regarder, en attendant que la fille finisse de s'habiller.

[Energie : 100% - Sac L: Kunai = 500g / Cordage = 500g - => 1/5Kg]

Le premier des deux imbéciles refusait de sortir afin de la laisser seule et le second ne semblait pas se réveiller. Mia, absolument furieuse, gronda une longue série d'injures avant de rattraper au vol ses affaires et de commencer à se rhabiller. Mais, bien evidemment, sinon c'est pas drôle, le deuxième abruti s'arrangea royalement pour se réveiller au moment même où elle enfilait son soutien-gorge. Heureusement pour lui, avant que Mia ait pu définitivement briser les carreaux, il se retourna et parla au mur, sans que la jeune fille ne l'écoute plus que ça, bien trop occupée à enfiler ses bas puis à rajuster sa robe passablement courte, pour finir par lacer ses longues jambières de cuir plissé. D'un coup d'oeil, elle vérifia qu'aucun des deux autres ne s'était retourné, et, rassurée, elle se releva en s'étirant longuement.
Ses cheveux étaient toujours lâches, mais elle n'était pas en mesure de les coiffer sans miroir et, autant qu'elle puisse en juger, il n'y avait aucun miroir dans la petite chambre. De plus, un regard vers la lumière lui permis de constater que la nuit se rapprochait et qu'il lui faudrait, de toute manière, se reposer. La jeune Kurokotori étouffa un bâillement et enjamba bruyamment son sac posé à même le sol afin de signifier aux deux hommes qu'elle avait terminé. Elle leva ses prunelles ambrées sur le placard ouvert sur diverses tenues légères, fronça ostensiblement les sourcils mais ne fit aucun commentaire, préférant de loin les règles du chacun-pour-soi. Tout du moins pour le moment.

« Je vais explorer un peu les lieux, avant que la nuit tombe entièrement... » Murmura-t-elle, en avisant la porte.

Elle traversa l'espace qui la séparait de la petite porte en quelques enjambées et posa une main d'albâtre sur la poignée.

Oboro qui avait estimé que la jeune fille avait eu assez de temps pour s'habiller se retourna, juste a temps pour voir cette dernière poser une main d'une pâleur cadavérique sur la poignée de la porte.
Ayant remis son respirateur en place, il souffla d'une voix rauque:
-Attend...j'ai vu que tu étais de Kiri...Par conséquent, nous avons les mêmes objectifs.
Il n'en dit pas plus à ce sujet, regardant le Genin de Konoha de travers, puis reprit:
-Sachant qu'on a pas été capable de comprendre ce qui nous est arrivé, et que d'après certaines personnes, l'union fait la force, je propose de t'accompagner...Même si je n'en ai pas l'air, je suis plutôt habile...
Sur ce, il termina d'attacher les épaisses bandes d'étoffes qui lui protégeaient habituellement les chevilles, et endossa son sac, qui pour l'instant contenait beaucoup de vide.
Puis, il reporta son attention sur l'autre personnage...
-Quant à toi...même si je ne te connais pas, je préfererais que tu te joignes à nous...ou du moins à moi...on sait jamais...

Vous vous trouvez dans un grand couloir comportant des dizaines de portes, à ce qu'il semblerait, de nombreuses chambres. Le sol est une moquette rouge très agréable pour les pieds nus =D ! Au bout du couloir, sur la droite se trouve un escalier donnant sur un étage supérieur et un étage inférieur. D'après la vue par la fenêtre, on pouvait deviner que cet étage-ci était le premier. les murs étaient eux aussi rouge vif, rien à voir avec du sang, l'endroit est propre malgré l'odeur de renfermé et de débauche, c'est plutôt agréable.

Rien de louche dans le couloir, juste quelques tableaux et statues représentant des femmes nues dans des positions assez suggestives.

~

Comme on dit, une image vaut mille mot, alors voici un vague plan des lieux ! ( Carrés gris => Chambres / étoile rouge => vous êtes ici / Dessin tout moisin avec un triangle et des traits => escalier )

Alors que Mia abaissait la poignée qui ne semblait pas résister outre mesure, la momie défraîchie, qui s'était affublée d'une sorte masque bizarroïde, se permit de lui adresser la parole d'une voix rauque et inquiétante. La jeune fille ne l'écouta pas, l'attention fixée sur son bandeau, à la marque de Kiri. Son envie de l'éradiquer manu militari s'atténua légèrement ; après tout, elle ne savait rien de lui et de ses chances à elle de réussir son meurtre alors mieux valait attendre un peu.
La momie, vêtue d'une combinaison, d'ailleurs, n'avait visiblement pas terminé de parler et ajouta quelques mots sur le fait que l'union faisait soi-disant la force. La Kurokotori haussa un sourcil dubitatif mais il s'adressait déjà au ninja dont elle avait reconnu le bandeau de Konoha et elle s'empressa de pousser la porte pour tenter de s'esquiver discrètement. Raté, la momie était déjà sur ses talons lorsque les bottes de Mia rencontrèrent la moquette d'un rouge vif, tout comme les murs. L'odeur de renfermé mêlée à une chose encore non identifiée lui fit froncer le nez, mais elle rajusta son sac sur son épaule et se mit à marcher à grandes enjambées vers la première porte qui passait, juste en face d'elle. Une fois arrivée face à celle-ci et avant de rentrer, elle se retourna vers les deux énergumènes.

Je propose que nous visitions toutes les chambres, une par une. Je commence par celle-ci, dit-elle en désignant d'un gracieux geste de la main la porte devant laquelle elle se trouvait, avant d'abaisser la poignée.

[Désolée du retard, les révisions prennent du temps...]

Oboro fixa Mia, l'air un peu ahuri. Fouiller toute les chambres...ils en avaient pour des heures --". Aussi pour une fois, il décida de laisser de côté son sens de la logique et de la réflexion et, succédant à la Jounin, il sorti de la chambre, vers la gauche.
Il marcha jusqu'au bout du couloir, oubliant momentanément ses principes sur l'Union (auquels il n'accordait d'ailleurs lui même que peu de crédit), et, tombant sur une chambre qui faisait le virage, il poussa la poignée, sans vraiment y prendre garde.
En réalité, il avait le regard tourné vers ses deux compagnons d'infortune. Sarutobi n'était pas encore sorti de la chambre, et Mia faisait autre chose.
En d'autre terme, il se lança dans l'inconnu.
Il poussa donc la porte de sa chambre...

[ Désolé Oboro, je saisi pas trop quelle chambre tu choisis, celle au bout du couloir ? ]

Dans tous les cas, ils étaient 3, oui au passé... Lorsqu'Oboro et Mia sortirent dans la chambre pour visiter le couloir, un bruit de verre brisé se fit entendre, puis plus aucun bruit... Même pas les respirations de Sarutobi. Inutile de dire qu'en retournant dans la chambre, ils trouveraient une mare de sang et une grosse trace qui passe par la fenêtre.

Dans tous les cas, Oboro tombe sur une étrange chambre dans le style très... Maso. Tandis que du côté de Mia c'était plutôt une chambre remplie de peluches, de coussins, avec un lit rond. Colorée.

Sarutobi est MORT !

[Waaaah, j'aime les peluches, les coussins et la mort de Sarutobi 0.0 Thanks Wazz ]

A peine Mia avait-elle ouvert la porte qu'un bruit de verre brisé retentit, en provenance directe de la chambre où était resté le ninja de Konoha. Mia, intriguée, hésita une seconde puis haussa les épaules et entra dans la pièce qui s'ouvrait devant-elle. Ce n'était pas son problème après tout ; elle ne le connaissait pas, et ne désirait pas le connaître, alors peu importait sa mort ou qu'il ait été blessé. Mais elle optait pour la mort, vu que seul le silence répondait à son oreille tendue. Cependant, de plus en plus suspicieuse quant au fait qu'ils soient seuls dans le bâtiment, elle referma la porte de la chambre derrière elle, puis s'y adossa, histoire de voir un peu à quoi ressemblait ladite chambre.

La jeune fille n'en cru pas ses yeux. Elle cligna plusieurs fois pour s'assurer qu'elle ne rêvait pas, mais du se rendre à l'évidence, c'était bien une chambre très colorée, emplie de peluches, de nounours et de coussins. Vérifiant tout d'abord que le ninja de Kiri n'était pas dans le couloir, elle fit quelques pas dans la pièce avant de se jeter littéralement sur les peluches. Elle les inspectait en riant comme une gamine et en serrait certaines contre son coeur. Il y avait tellement longtemps qu'elle n'avait plus eu de peluches ! Elle en pleurait presque de rire et de joie. Mais bon, évidemment, cela ne dura que quelques minutes. Il fallait pas trop se laisser non plus.
Reprenant contenance, elle s'approcha du lit, posa une peluche de lapin qu'elle avait gardée dans ses bras et tâta les draps avec attention, cherchant sous les coussins, les oreilles, les draps, et passant même sa main entre le matelas et la base de bois. Néanmoins, elle ne s'attarda pas, et s'approcha plutôt de l'armoire rose postée à côté du lit. L'ouvrant, elle entreprit de l'inspecter. Elle pourrait bien approfondir l'inspection du lit après. Et puis, il se faisait tard, alors elle y dormirait peut-être aussi.

( C'est l'hécatombe ici )

Après quelques minutes silencieuses, un nouveau bruit, du côté du bout du couloir. Une porte bloquée, des cris. Des cris humains et d'autres, provenant d'autre chose... Dans tous les cas, ce lieu n'était pas sûr et lors le silence s'installa, il était plus pesant que jamais...

Oboro est MORT !

Dans ses recherche, Mia fut plus chanceuse que ses regrettés compagnons de route. Dans la petite armoire rose, elle trouva un Pistolet Katon de 3Kg ainsi que 8 munitions.

Spoiler:

[Roh, je porte malheur, dis-moi =P Mais j'm'aime quand même, MWAHAHAHA]

Owh ! Génial ! Une grosse chose à l'utilité parfaitement inconnue avec quatre autres petites chose à côté ! Non, je plaisante, je plaisante.
Bref, sur les planches de l'armoire trônait un magnifique pistolet, ainsi que 4 cartouches éparpillées autour. Mia l'avait trouvé, caché derrière une tenue sexy en soie. Mais à peine avait-elle posé le bout de ses doigts dessus que d'affreux cris retentirent. Des cris d'humains et de bêtes qui lui glacèrent le sang dans les veines. Des cris terrifiants qui la figèrent, telle une statue de marbre. Pas une seconde l'idée d'aller aider la momie vivante ne lui avait effleurée l'esprit, mais celle de quitter cet endroit le plus vite possible s'imposait dans sa tête comme une évidence pressante.
Puis les cris cessèrent, aussi subitement qu'ils avaient débutés. Le coeur de la jeune fille galopait encore à deux cents à l'heure, et il lui fallu plus de cinq minutes pleines pour se calmer et reculer jusqu'au lit pour se laisser choir dessus. Elle avait l'arme à la main, elle ne s'en était pas rendue compte. Les quatre cartouches avaient roulés sur le sol, mais Mia ne voyait rien de tout cela. Elle comprennait simplement que quelqu'un ou quelque chose la menaçait, l'épiait. Quelque chose ou quelqu'un qui en voulait probablement à sa vie. Et cette perspective la terrorrisait.

Il faut que je sorte d'ici le plus vite possible ! Tout de suite ! Pensait-elle frénétiquement, la respiration saccadée.

Sous le choc, elle trouva tout de même assez de courage pour se relever, vérifier si l'arme était chargée, et ramasser les autres munitions pour les fourrer dans son sac. Puis elle s'approcha prudement du couloir, à pas mesurés.
Après avoir jeter un oeil pour s'assurer que tout était vide, elle sortit de la chambre et s'aventura de deux pas sur la moquette rouge vif.

Y'a quelqu'un ?! Lança-t-elle à tout hasard, d'une voix tremblante.

Sans attendre une quelconque réponser, la Juunin écouta pourtant le silence pendant de longues minutes. A vrai dire, le seul son qu'elle entendait était celui de son sang battant contre ses tempes, mais elle réfléchissait. Il allait bientôt faire nuit. Il y avait sûrement plus de danger dehors que dedans. Quoique...
Hésitante, elle resta encore plantée là dans une indécision totale. Non... La nuit était bien trop dangereuse. Et puis, elle devait se reposer. Elle aurait les idée plus claires demain. Enfin... Si elle survivait à la nuit. Mais alors qu'elle faisait un pas en direction d'une autre chambre, la jeune Kurokotori cru entendre un craquement au dessus d'elle. Elle poussa un deuxième hurlement suraigüe et courut vers la chambre aux peluches, dans laquelle elle s'enferma à double tour.
Finalement, de la nuit ou de la chambre, elle ne savait plus quel était le plus terrifiant...

Enfermée dans la chambre, dans une maison close... En pleine nuit. Toute une équipe supprimée par un monstre mystérieux. Pas de chance... Vraiment, pas de chance. Il est aussi facile de mourir sur l'île, que de fermer les paupières.

Et ma pauvre Mia, c'est définitivement... Que tu vas les fermer.

Mia est MORTE ! Malheureusement, le manque de joueurs présent capables d'entendre ses derniers cris ou partager sa dernière vision feront que personne ne saura exactement ce qu'il s'est passé...

Bonne nuit...