$ Voyage à destination d'une contrée lointaine $

Après le rêve étrange, il paraissait troublé et pensa alors à se remettre en route. Il prépara ses affaires le matin même alors que la plupart des villageois dormaient, lui était déjà levé et prêt à affronter une nouvelle journée. Ce village ne lui avait pas apportait ce qu’il espérait, il repensa a ce rêve étrange avant de l’oublier en se disant que ce n’était qu’un rêve et que combien même il serait réel les chances pour que cela soit le cas sont extrêmement faible, voir presque nulles. Avant de partir, il fit les comptes de ses dépenses, il ne lui restait que 40Ryos ; une somme pour le moins ridicule, il devait donc voyager par ses propres moyens pour réduire les dépenses inutiles. Une fois ses adieux faits aux deux jolies jeunes femmes dans les bras de Morphée, il se rendit au bas de l’hôtel avec ses quelques bagages. Engagent une conversation avec lui-même, dont le but était de déterminer la nouvelle direction a prendre.

" Où aller?…Je n’ai plus rien à faire dans cette ville, de plus le pays du feu est bien trop grand pour que je puisse l’explorer. Il vaut mieux que je cherche un pays plus petit pouvant également regorger de ninja…hum… peut-être que le pays de la foudre serait le plus adapté. C’est à la fois un pays petit en terme de surface, mais il possède également de talentueux ninjas, pour finir ce n’est qu’à quelques jours de marche. "

Le raisonnement d’Izaemon était comme d’habitude extrêmement juste, a ceci prêt que le pays du riz aurait était beaucoup mieux pour ses recherches, mais étant donner que le village du son est extrêmement récent il n’avait aucun moyen de savoir que celui-ci exister. Il se lança donc dans une expédition de 5 jours, deux jours pour franchir le pays du feu et trois pour traverser les deux pays étrangers ainsi qu’une partie au sain du pays de la foudre. Il commença son périple en empruntant le seul chemin menant a ce petit village afin de pouvoir rallier plus tard les grandes routes.

Le long du chemin il ne rencontra personne, pas même le moindre paysan. Il crut d’abord que c’était à cause de l’heure très matinale, mais au fur et à mesure que le temps passé il se rendez compte que ce n’était pas le cas, il faut croire que le long de se petit chemin de terre bordant la forêt aucune âme ne vivait. En fait, ce n’est pas tout a fait vrais, à la lisière de la forêt, le long de la route on pouvait entendre différent bruit d’animaux sauvages. Une fois arrivé à l’intersection du chemin avec la route, le monde se fit de plus en plus visible. Il y avait des marchants avec leurs caravanes remplies d’objets en tout genre, des fermiers emmenant avec eux leurs animaux pour brouter l’herbe verte dont ils étaient les seules a savoir où elles se trouvaient.. Enfin bref, désormais Izaemon n’était plus seul sur la route en direction du pays de la foudre.

Une fois arrivé à la frontière du pays du feu, il faisait nuit et deux jours s’étaient écoulés. Il avait également pris 5h de retard par rapport à la moyenne établie pour ce trajet et bien qu’il ne comprenait pas comment cela avait était possible il décida de rattraper son retard en ne s’arrêtant pas pour la nuit. Il devait être a peux près 4h du matin, mais il continua tout de même son trajet afin d’arriver le plus tôt possible à destination.

Le premier pays a traversé ne fut qu’une formalité, il le sillonna en moins d’un jour se qui rattrapa son retard, mais une fois arriver dans le second pays la fatigue commencer a se faire ressentir. Il décida donc de chercher un endroit où dormir, par chance il ne lui fallut pas chercher bien loin, à quelques centaines de mètres de la route se trouvait un petit cabanon près d’un lac à moitié glacé. La cabane était faite de bois et ne semblait pas habitée en cette période de l’année, il faut croire que ça devait être une cabane de pêcheur. Le lac quant à lui était recouvert de glace, mais une glace fine manquant de se casser au moindre pas. C’est ainsi qu’Izaemon se reposa à l’abri du vent avant de reprendre des forces pour continuer son chemin, avant de fermer les yeux il contempla a travers la fenêtre quelques flocons de neige qui commencèrent à tomber sur le lac.

L’air se rafraîchissait de plus en plus. J’avais quitté le pays du riz, et me dirigeais toujours vers l’est avec une résolution en béton ! Ou presque… J’avançais plus lentement, ne courant plus pour fuir… J’estime avoir mis assez de distance entre la civilisation et moi pour le moment. L’endroit était désert et je profitais de l’air frais sur mon visage et dans mes cheveux. Soucieuse, je n’avais vu aucun ninja susceptible de me rechercher pour le moment, mais cela ne voulait pas dire qu’ils n’étaient pas à mes trousses. Je n’avais aucune nouvelle d’Harunaga ou de Wazzdaka. Avaient-ils été découverts comme traîtres à leur patrie ? Enfermés peut-être ? Tués ? !

Je sais, je ne positive pas. Mais je préfère envisager le pire, cela évite l’espoir. Beaucoup disent que l’espoir, c’est le désir de vivre. Bah alors je ne désire pas vivre. Je me contente d’accomplir ma mission. L’espoir, c’est se miner le cœur et attendre que quelqu’un marche dessus. Et mon cœur est en cours de guérison, alors autant ne pas le remettre sur un lit d’hôpital tout de suite…

Le soir tombe. Je ne suis pas fatiguée. Combien de kilomètres ais-je parcouru aujourd’hui ? Je n’ai pas compté mais les montagnes du pays de la Foudre se sont rapprochées. Soupir. Comment les retrouver tous sans me faire prendre, enfermée, tuée ? Rien qu’à la pensée de cette cage que l’on appelle prison, je frémis. Jamais ! Jamais, je ne resterai enfermée là dedans…

Je préférerai encore me pendre au barreau que de les laisser m’enfermer !

Cela me fait redoubler de prudence et je me transforme pour continuer ma route alors que la neige commence à tomber sur le sol gelé. Dormir serait bien, mais dans ce froid, je préfère encore continuer ma route histoire de ne pas me transformer en glaçon. Comme ce lac… Oh ! Un lac !… J’ai un peu soif.

Alors je m’approche, mes pas crissant dans la nouvelle neige. Et de quelques coups de sabots, je casse la glace qui m’empêche l’accès à l’eau glacée qui croupit ici. Je ne suis pas franchement discrète mais qu’importe, il n’y a personne, sauf peut-être dans cette ca… Oh ! Une cabane ! Je bois, mes yeux noirs se posent sur la dite construction en bois. Endroit sympa pour passer la nuit, elle semble inhabitée…

Pourtant, lorsque je m’approche un peu, je remarque des traces de vie. Il y a quelqu’un à l’intérieur, la neige finit lentement de recouvrir les traces de pas.

Me voilà à nouveau humaine. J’observe la cabane de pêcheur avec suspicion. J’en fais le tour, le plus discrètement qu’il m’est possible, arrivant devant la fenêtre.

L’intérieur est sombre, mais le soleil n’est pas encore totalement couché, et, d’un simple froncement de sourcil, j’aperçois les courbes d’un homme, allongé sur un lit de fortune. Des courbes qui me disent quelque chose… Des cheveux gris, pâles. Il me tourne le dos. Il est musclé… Et soudain, dans ma tête s’imprime l’image de cet homme nu entouré de deux femmes… Le rat !

Je sursaute et recule. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Il n’est pas dans un village ! C’est qu’il a bougé… Brillante déduction, Oni ! Vraiment ! Rhaa… Qu’est-ce que je fais ? Mon but est de les ramener tous, lui y compris, mais je ne m’y attendais pas… pas encore… Plus tard… Le temps que je réfléchisse au moins à ce que j’allais leur dire !

Tant pis… Il faut y aller. Allez Oni. Ta mère ne t’as pas donné un nom aussi intimidant pour que tu te défiles à la première difficulté ! Fonce ! Frappe à la po… Pas si fort !

TOC TOC !!!

Quelle belle approche d’un ninja… Il ne va pas se méfier du tout… Si du moins il est ninja ?…

Izaemon commença à rêver, mais cette fois c’était un rêve des plus anodin, argent, jolie fille en sont les maîtres d’œuvre. Vous voulez que je vous en dise un peu plus sur ce rêve ?... Bon d’accord, mais ne le répéter à personne ! Tout commença par un épais nuage noirâtre dans lequel Izaemon était plongé, comme à son habitude il avait quelque mal à trouver un sommeil profond. Il commença donc par quelques exercices de concentration lui permettant de trouver le sommeil. Tout d'abord, il visualisa son lit de fortune sur lequel il dormait, ensuite il se visualisa globalement puis il se concentra sur le lit comme pour définir un repère dans l’espace. D'abord, il s’imagina léviter à l'horizontale au-dessus du lit, ensuite il se mit à décrire différentes rotations dans l’espace puis il accentua la cadence, mais cette fois ce n’était pas suffisant pour trouver le sommeil. Il effectua donc une autre technique se basant sur la concentration, le but étant comme précédemment de fatiguer son esprit pour trouver le sommeil, il fixa un point dans l’espace puis concentra son attention sur ce petit point jusqu'à obtenir le détaille de se point. Ensuite il se concentra à nouveau sur le plus petit élément visible et continua ainsi jusqu'à trouver le sommeil.

C’est à ce moment-là que le rêve put commencer, tout d’abord avant de continuer le rêve je précise que je ne suis que le narrateur, je ne pourrais être tenu responsable des rêves se trouvant dans l’esprit d’I.I.. Cela commença par une belle journée d’automne, une maison blanche extrêmement grande entourée d’un jardin recouvert de feuille orangée. À l’intérieur de la demeure, un étalage d’un grand nombre de richesses à la fois par les matériaux utiliser, or, ivoire, argent, pierre précieuse, que par l’architecture des lieux, sans compter les nombreuses fioritures s’y trouvant. Mais se qui était le plus intéressent ne se passer pas dans les grandes salles de la demeure, mais plutôt dans la chambre d’Izaemon. Contrairement a se qu’on aurait pu croire il n’y avait pas de harem dans ses rêves, il préféré y voir qu’une seule femme… une femme parfaite en tout point, une femme qu’il ne trouverait jamais dans la réalité, du moins c’est se qu’il préféré imaginer. C’était une femme pour le moins unique, une amante fidèle qui l’accepter tel qu’il était sans demander la moindre chose en retour, se qui prouve bien que ce ne pouvait être qu’une chimère. Par contre en ce qui concerne se qui se passa dans le rêve entre cette femme est Izaemon je ne peux rien vous dire, mais je suis sûr qu’avec un peut d’imagination vous aurez trouvé qu’ils jouaient au scrabble ! Quoi ?! Je mens mal ? Mais ?! Mais ?! bon je continue…

TOC ! TOC ! Voilà ce qu’entendu Izaemon avant de se réveiller brutalement. Un tel fracas aurait même pu réveiller une marmotte, mais heureusement pour l’inconnu Izaemon n’était jamais de mauvaise humeur a son réveille, aussi violent soit-il. En fait, il était plutôt curieux de savoir qui était la personne derrière la porte, si ça avait été le propriétaire il était probable qu’il ne se serait pas contenté de frapper à la porte tout en restant silencieux. L’inconnu ne pouvait donc avoir aucun lien avec ce lieu, il faut donc croire que la personne s’était trouvée dans le même cas que lui, il pouvait donc exploiter cette détresse à son profit.

" Si vous chercher un lieu pour passer la nuit ça vous fera 5 Ryos, sinon chercher un autre endroit où dormir ! Je ne me répèterais pas, si vous avez l’argent fait le passé sous la porte ! Si c’est autre chose que vous cherchez, je vous conseille d’éviter les problèmes… "

" Si vous chercher un lieu pour passer la nuit ça vous fera 5 Ryos, sinon chercher un autre endroit où dormir ! Je ne me répèterais pas, si vous avez l’argent fait le passé sous la porte ! Si c’est autre chose que vous cherchez, je vous conseille d’éviter les problèmes… "

Ahah ! Euh hmpf, non, ne pas rire, il est peut-être plus fort que moi, cet idiot !… Attendez, là, deux secondes !

* Stop ! *

Je suis en plein milieu de la forêt, à côté d’un lac, il neige et je viens de frapper violemment à une porte qui n’est évidemment pas la mienne. Mais qui n’est non plus pas celle de l’homme qui dor…mait ! à l’intérieur. Et voilà que l’imbécile me demande cinq ryos pour rentrer… ? Non mais ! Il n’est pas gonflé lui !
Et moi je suis radine. Je n’ai plus le revenu quotidien de mon village pour subvenir à mes besoins. Mes ryos, je me les garde !

* Play *

Soupir, soupir. Réfléchir. Quelques secondes passes pendant lesquelles je prends le temps d’analyser la situation :

1 ) Il semble un peu plus bavard qu’Harunaga et Wazzdaka, ce qui n’est à la fois pas pour me déplaire et pas une qualité que j’apprécie chez un homme non plus. Bref, on verra bien ce qu’il découlera de la conversation que j’ai bien l’intention d’entamer avec lui, qu’il le veuille ou non.

2 ) Je ne vais pas défoncer la porte, ni passer par la fenêtre. J’en ai eu assez des attaques surprises pour l’année, merci. Je n’aime pas qu’on me prenne par surprise, c’est tout. Alors ce n’est pas moi qui vais commencer par les déclencher volontairement. Ok, ce n’est plus une surprise au moment où je me doute fortement qu’il y en a une, mais en partant de Suna, je n’ai même pas emporté un kunai. Peut-être pas besoin, mais j’aurais bien aimé parfois en avoir au moins un.

Ne serait-ce que pour découper une pomme !

3 ) Je fais quoi ?

4 ) J’ai trouvé !

« Moi aussi je vous salue ! »

Et il pourra entendre un léger bruit. Je me suis adossée au mur, juste à côté de la porte. Et je me suis laissée glissée, m'installant sur le sol froid. Brr. Le bois semble très peu isolent, niveau bruit. Donc pas besoin que j’entre. C’est peut-être même mieux comme ça. J’essaye d’avoir le ton doux mais j’ai froid moi, contrairement à lui, alors j’suis assez sèche. Faut dire qu’il n’a pas essayé de ne pas m’énerver.

« Je ne suis pas venue ici pour dormir, en fait. Il se trouve que je passais par là, et que je vous ai trouvé. Enfin ! Cela fait des jours que je suis partie à votre recherche. Vous êtes quelqu’un de très spécial, monsieur le rat. Très spécial. Vous ne savez même pas encore à quel point ! Bien que je me doute que votre orgueil doit être à un de ses sommets, vu à quoi vous passez vos temps libre. Je suis plutôt ravie de vous trouver ici, je dois dire, et seul. C’est plus simple. Car je ne puis malheureusement plus poser les pieds dans un village. Et ce lac est magnifique, sous la lueur de la lune et les flocons de neige… Vous n’avez pas envie de venir l’admirer avec moi, assise sur le sol glacé, avec mon seul souffle pour me réchauffer ? »

" Moi aussi je vous salue ! "

Il entendu alors un bruit léger provenant du mur à côté de la porte. Elle venait de se prendre appuis sur le mur. Elle se laissa tomber sur le sol glacé puis commença à engager la conversation. Elle était particulièrement sèche dans ses propos, se que ne manqua pas de remarque Izaemon malgré le contrôle dont elle faisait preuve pour ne pas s’énerver.

" Je ne suis pas venue ici pour dormir, en fait. Il se trouve que je passais par là, et que je vous ai trouvé. Enfin ! Cela fait des jours que je suis partie à votre recherche. Vous êtes quelqu’un de très spécial, monsieur le rat. Très spécial. Vous ne savez même pas encore à quel point ! Bien que je me doute que votre orgueil doit être à un de ses sommets, vu à quoi vous passez vos temps libre. Je suis plutôt ravie de vous trouver ici, je dois dire, et seul. C’est plus simple. Car je ne puis malheureusement plus poser les pieds dans un village. Et ce lac est magnifique, sous la lueur de la lune et les flocons de neige… Vous n’avez pas envie de venir l’admirer avec moi, assise sur le sol glacé, avec mon seul souffle pour me réchauffer ? "

Les paroles de la jeune femme le troubla, d’une part parce que c’était une femme et d’autres parts par le fait qu’elle sembler le connaître. Tout d’abord en remarquant que c’était une voix de femme il ne pu s’empêcher de se reprendre en ouvrant la porte pour l’invité à l’intérieur.

*Je ne vais tout de même pas laisser une femme dehors par ce temps.. Je vais également devoir faire des excuses, je me demande comment elle connaît mon surnom. Seuls les gens avec qui j’ai travaillé le connaissent, la plupart sont soit morts soit en prison. Si elle a entendu parler de moi par l’intermédiaire de quelqu’un ce n’est pas bon signe pour les affaires.*

Il l’invita d’un simple geste à s’asseoir en face de lui afin d’engager plus convenablement la conversation déjà amorcée. Il se mit alors à contempler le visage de la jeune inconnue, celui-ci ne lui était pas totalement inconnue et lui laisser une sensation de déjà vue, mais il n’arriver pas à se rappeler où il avait pu la croisé.

" Excuser moi pour tout à l’heure. Je me présente je suis Ijichi Izaemon, ceux qui me connaissent m’appellent plutôt sous le nom de Nezumi, mais je pense que tu devais sans doute le savoir vu la façon dont tu m’as nommé. Certains points me paraissent étranges et pour être franc je ne vous fais pas confiance, si vous aviez étais un homme je crains que vous n’auriez continué cette discussion dans le froid. Vous dites me connaître et être à ma recherche, mais les seules personnes que je connaisse voulant me chercher veulent ma mort. Bizarrement je pense pas que c’est se que vous voulez, toute foi une chose m’échappe. Qu’avait vous pu faire pour être interdit de village ? Je vous vois difficilement effectuer un meurtre ou voler un seigneur. "

Il attendit la réponse dans le silence, guettant le moindre signe pour essayer de déterminer si elle lui disait effectivement la vérité.

Elle se doutait parfaitement bien que Nezumi devait être troublé. Troublé par sa voix, son ton, et surtout sa familiarité. Elle le savait autant qu’elle sentait le froid de la nuit s’engouffrer avec force en elle par les pores de sa peau, qui se contractaient et luttaient contre le froid avec une vigueur que le long voyage aux travers des pays du riz jusqu’au pays de la foudre avait affaiblie. Elle avait besoin de repos, elle le savait, mais l’heure n’était pas encore au sommeil.

Elle entendit les pas de l’homme avant qu’il n’ouvre la porte. Elle se leva subitement, faisant hurler ses muscles endoloris par le froid et fixa son regard sur la porte qui s’ouvrait, prête à tout, même à une attaque. Mais cette dernière ne vint pas, lui arrachant un faible soupir. Elle n’avait aucune envie de se battre et lui ne semblait pas enclin à la chasser des lieux par tous les moyens. Il l’invita à entrer…

Elle hésita un instant, il fallait l’avouer. Bien qu’elle eut déjà entamer le mouvement, elle s’était figée l’espace d’une seconde avant de poser son premier pied à l’intérieur du cabanon, lançant un regard torve à l’homme. Galant ? Elle avait comme un doute, mais qui signifiait seulement qu’elle n’arrivait pas à discerner ses pensées. Pas spécialement qu’elle le prenait pour un quelconque obsédé s… des femmes. Elle s’installa lorsqu’il l’y invita, son regard se perdant un instant sur le peu de mobilier qui décoraient les lieux ( et encore, décorer est un bien grand mot ). Puis elle croisa son regard.

Il la fixait, avec une intensité qui la mettait presque mal à l’aise. Mais elle le laissa terminer sa contemplation en silence, se demandant s’il la reconnaîtrait par ce simple examen. Elle sourit vaguement lorsqu’elle comprit que non. Tant pis, elle expliquerait. Mais avant d’expliquer, elle l’écouta avec un calme dont elle se félicitait elle-même, un peu nerveuse dans ce lieu avec lui. Ijichi Izaemon ! Quel nom… Plein de lettres et tout. Décidément, les membres du Kamitsûrei portaient, pour la plupart, des noms bien compliqués. Comment cette puissance latente voulait-elle qu’elle les retienne tous ?!

Nezumi fera l’affaire… Même si elle ne se vantait pas de le connaître… Ou si peu…

Oni déglutit lentement. Elle en avait peut-être trop dévoilé d’un coup. Elle réfléchit un instant, cherchant ses réponses. Puis ce fut d’une voix calme qu’elle entama un léger monologue, ses grands yeux noirs se plantant dans ceux du rat, et son sourire rassurant accompagnant ses paroles, qui n’allaient, pour la plupart, pas être simples à digérer.

« Je me doute bien que cela ne doit pas être clair pour vous, Nezumi, si vous me permettez de vous appeler ainsi. J’ai justement chercher les mots qui attiseraient votre curiosité pour éviter de geler dans cette magnifique nuit d’hiver.

Je comprends que vous ne me faites pas confiance. Pour tout vous dire, je ne me ferais pas confiance moi-même avec le peu d’information que vous posséder sur moi. Mais je vais vous éclairer, et peut-être que vous accepterez de me croire…

Vous souvenez vous d’un rêve ? Un rêve qui commence comme tous les autres. Vous vous retrouvez dans un endroit inconnu. Une forêt, une rivière et puis finalement une cascade, qui vous attire en son antre. Pour y entrer, une seule façon : un tunnel, noir et sombre qui mène à une grande salle. Au sol, ce signe… »

Elle s’était levée, désignant ça et là les Taijitus dessinés sur son manteau, qui effleurait le sol, de part et d’autres de ses énormes bottines cloutés. Elle se demandait vaguement si sa tenue ne devait pas paraître singulière pour euh… peu importait la catégorie de personne, en fait. Mais elle continua sans poser la question.

« Le Taijitu, aussi appelé Ying et Yang, le signe de l’équilibre… Nous étions douze ! Douze personnes réunie autour de ce symbole. Le nombre exact… Un buffle, un dragon, un rat, une chèvre, un tigre, un chien, un coq, un singe, un cochon, un lapin et finalement un cheval. Même pas le temps d’observer tout le monde qu’une voix et une douleur apparurent… »

Elle s’interrompit, analysant la réaction de son vis à vis, attendant de savoir s’il la croyait pour en dire plus, cherchant dans son regard quelque trace de doute, dans ses réactions quelque geste signifiant qu’il ne la croyait pas… Ce qui aurait, sans nul doute, été compréhensible mais dommage…

Vraiment domage…

A l’extérieur de la cabane, on pouvait entendre le ululement d’un hibou sur sa branche percher en haut d’un arbre. La neige recouvrait maintenant la moindre trace de verdure, les plantes, les arbres et même le hibou. Celui-ci ne tarda pas à s’envoler pour chasser sa proie favorite, avec ses plus d’un mettre d’envergure il s’envola en direction du sol pour se nourrir d’un lapin.

Après les dires d’Izaemon, la jeune femme qui ne voulait décidément pas se présenter décida de continuer sur sa lancée en évitant certaines questions. Elle avait entrepris un monologue qui n’avait rien a envié a celui de du Nezumi, elle essaya de gagner sa confiance en lui racontant un rêve. Ce rêve ressembler étrangement a celui qu’avait fait Izaemon il y a de cela quelques jours, cependant bien que certains détaillent énoncer dans son discourt était en tout point identique a ceux de sont rêves, un point rester à éclaircir.

*Elle connaît mon rêve, mais comment ?Peut-elle lire dans mes pensées ? Non, sinon comment expliquer qu’elle a ce Taijitu sur ses vêtements ? À moins que tout cela ne soit une coïncidence. Se qui est étrange c’est son « nous étions douze » se qui veux dire qu’elle faisait partie du rêve ? Impossible, les rêves ne sont que des divagations de l’esprit il ne peut y avoir d’autre personne présente dans un rêve. De plus, un point diffère de mon rêve, j’ai effectivement vu douze personnes, mais aucun rat, chèvre, buffle ou encore un dragon…*

Sur cette dernière pensé, Izaemon laissa trahir un léger rictus, l’idée même de voir un dragon était pour le moins étrange étant donner qu’une telle créature ne pouvait exister que dans les mythes et légendes ou dans les rêves de personne aux pensées bien étranges.

" Si je comprends bien, vous étiez dans mon rêve ? Et comment avez-vous fait pour y entrer ? Sans compter qu’il y a un point sur lequel vous vous trompez, je n’ai pas vu une telle ménagerie d’animaux dans mon rêve encore moins un dragon. Excuser moi, mais là je pense en avoir suffisamment entendu, j’ignore comment vous savez autant de choses a mon sujet, mais je n’ai plus envie de le savoir, je pense qu’il vous manque une case. Il manquerait plus que vous me disiez que je suis le buffle dont vous parliez et que vous êtes une chèvre. Au risque de vous décevoir, vous n’êtes pas plus un animal que je ne le suis moi-même… "

Bien qu’il ne l’aurait pas jeté dehors pour mettre fin à cette discussion qui devenait de plus en plus absurde, Izaemon décida d’ignorer complètement la jeune femme et fixa un mur de la cabane sans ajouter un mot. Comment allait réagir la femme à tant d’incompréhension et à la décision qu’il avait prise de ne plus l’écouter.

Bon ! Où en étions-nous ?… J’ai faim !
Euh, pardon, Oni a faim. Mais elle n’a rien à manger sous la main ! Quoi que * coup d’œil sur le sol * Non, même pas un brin d’herbe… Nif !

Autre problème légèrement plus grave : Nezumi ne la croyait pas. Pfiou, quelle tragédie, mes aïeux ! Cela allait être plus compliqué ! Plus drôle ? Plus débile encore que les précédents posts… Plus pathétique ?…

Six lignes pour dire que des conneries ! Ouééé… * Je déstresse un peu, c’est bientôt les exams * ( Et moi je dis à Word que le verbe déstresser existe et qu’il doit arrêter de me faire chier ! )

Assise en tailleurs face à l’homme aux cheveux blancs au nom avec plein de lettre, elle le fixait bizarrement. Bizarrement, c’est ici à traduire par « Toi, t’es qu’un con, tu comprends rien à ce que je dis et tu m’embêtes parce que la clé, c’est la compréhension ! ». Mais imaginez vous bien que si elle avait prononcé ne serait-ce qu’une seule de ces paroles, elle aurait été belle pour faire un saut dans le lac, ou pire, vu que le joueur se dit lui-même être la représentation de Dieu sur Terre. Pas modeste le petit…

Elle n’avait pas eu le temps de prononcer quoi que ce soit de plus. Les lèvres entrouvertes, elle le regarda détourner son regard et se mettre à l’ignorer, elle ! NON MAIS OH, ON N’IGNORE PAS ONI BORDEL !!!

Lentement, elle se redressa, soupirant, s’étirant et observant la cabane. Cela allait être assez coton mais c’était réalisable. Néanmoins, elle n’avait pas envie de montrer les effets passifs de son sceau à un inconnu qui ne la croyait pas même en lui ayant dévoilé les trois quarts de la vérité… Bah ! Avait-elle vraiment le choix ?…

« Une ménagerie ? Ais-je parlé d’une ménagerie ?… Maintenant si vous voulez voir les choses sous cet angle, Mr Nezumi, je peux vous le montrer… »

Et elle commença calmement à défaire son gants droit, dévoilant alors, paume ouverte, le tatouage qui luisait, d’un noir intense, au creux de ses doigts.

« Oni UmaKaze, membre du Kamitsûrei no Onjin, le Cheval… »

Se retrouver sous la forme d’un cheval noir et blanc, grand d’un mètre 70 au garrot, n’était pas aisé dans une petite cabane avec pour compagnie un boudeur invétéré. Le principal atout de cette transformation tint sans doute dans le fait que l’homme, s’il arrivait à ignorer un tel fait, était vraiment doué et que si c’était le cas, elle était prête à reprendre la route du village caché de la foudre le soir même.

Un petit coup de tête dans l’épaule, et la jument noire et blanche qui prenait un peu beaucoup de place dans l’abris de fortune qu’ils avaient investi pour la nuit redevint la jeune femme qu’elle était il y a quelques secondes encore.

Elle ramassa avec une lenteur extrême son gant qui était tombé par terre.

« Chacun des membres portent un sceau, à l’effigie de son animal… Et vous êtes le rat… »

La jeune femme enleva sont gant, Izaemon ne comprit pas pourquoi elle faisait une telle chose jusqu’au moment où il observa le tatouage luire. Il la regarder du coin de l’œil se transformer en cheval, bien que surprit par la transformation il n’en était pas pour autant convaincu des propos, mais au moins maintenant il connaissait sont nom du moins il pensé le connaître désormais. L’explication de se phénomène pouvait être multiple, Henge, Genjutsu puissant ou tout simplement un fuuin. Mais quelque fut l’explication ça n’avait plu d’importance, car désormais il savait qu’elle était une Kunoichi , il comprit également la signification d’une de ses phrases. Elle devait être une déserteuse et c’est pour cette raison qu’elle était interdite de village.. Ninja. Il fixa alors son regard sur la jeune Oni aux cheveux noirs comme la nuit.

"A vrais dire vous ne m’avez toujours pas convaincu, mais une chose et cependant certaine, vous êtes une déserteuse d’un village ninja. De plus avec votre direction et votre étonnement je pense que vous devez vous rendre vous aussi en direction du village caché Kumo. Bien que ça puisse vous paraître étrange, j’ai moi-même mes propres plans et vous pourriez bien m’aider à les accomplir. Donc que diriez-vous alors de faire un bout de chemin ensemble ? Sans indiscrétion qu’allez-vous faire une fois arrivez aux alentours de Kumo, continuer vôtre recherche de personne ?"

Il réfléchit ensuite sur l’éventualité qu’il n’avait pas imaginé, et si tout cela était réel. Si c’était le cas, il pourrait lui aussi se transformer en animal.. en un rat, bien qu’il ne comprenait pas vraiment pourquoi il devait être un rat, cette idée ne le dégoûta pas particulièrement au contraire elle le réjouissait. S’il pouvait devenir un rat, cela lui permettrait d’accéder à des endroits dont nulle autre personne ne pourrait un jour rêver d’aller.

"Je vous conseille de vous reposer, demain sera une grande journée. Ne vous inquiétez pas je vous réveillerai demain au premier rayon de soleil.."

C’est ainsi qu’il reprit son sommeil, fermant ainsi les yeux et essayant de rejoindre les bras de Morphée. Il n’avait pas attendu la réponse d’Oni avant de commencer à s’endormir comme s’il n’avait pas eu besoin qu’elle parle pour avoir son accord.

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