Mission B: Une tueuse a Konoha

Le quartier ou devait se rendre Kansen pour le début était non loin du quartier commercant et traduisait, chez ses habitants une forte richesse. Les maisons étaient plutot espacés, un aménagement spécifique a ce quartier, la plupart de Konoha étant des maisons imbriquées les unes sur les autres. Chaque maison du coin est entourée d'un jardin bien entretenu pour la pluopart, lui même souvent entouré d'un mur de pierre, séparant nettement les propriétés... mais aisément franchissable pour un quelconque ninja.
La maison ou Kansen avait été sommé de se rendre était un joli pavillon sur deux étages. Le toit, dans la plus pure tradition nippone, montrait des signes de fatigues mais ce qu'il restait de sa majesté d'antan attirait encore le regard. Regard qui se posait ensuite sur le jardin zen, occupant tout le coté droit du jardin: celui qui s'en occupait avait manifestement un grand sens des valeurs et était quelqu'un de très calme. A l'opposé du jardin, on pouvait voir un petit lac ou nageaient plusieurs dizaines de poissons chats. La demeure a gauche était dans le même style et on pouvait aisément supposé qu'il s'agissait du même architecte qui avait construit les deux demeures; Celle de droite a l'inverse était d'un style plus moderne, plus carré, entouré d'un jardin a l'abandon, constratant avec les alentours.

En arrivant aux portes du jardin, Kansen put remarquer en un bref instant qu'il s'y trouvait trois personnes qui se tenaient, assis sur un banc, pres du lac: une femme, la cinquantaine, vétue de blanc, repliée sur elle même et semblant sangloter. Un homme et une femme étaient assis a coté d'elle et se tenaient penchés dans sa direction; les deux étaient également habillé de blanc. Il semblait que sans le soutien de la femme, dont le bras entourait la vieille femme, cette derniere se serait écroulé. De son côté, l'homme murmurait quelques mots, au seul bénéfice des deux autres.
Alors que Kansen fit un pas pour entrer, un Anbu apparut devant elle de nul part et prit le temps de l'examiner un instant avant de s'adresser a elle:

- Seikou Kansen? Tu as fait vite... Entre et merci de nous aider. La situation est simple: le crime a eu lieu il y a quatre heures de cela. Nous sommes trois Anbus pour le moment: mes deux collegues sont parti bloqué les sorties possibles des que nous avons été prévenu et je suis resté pour surveiller les lieux et m'occuper de la famille du défunt. Nous sommes donc sur qu'il ou elle n'as pu quitter Konoha, même si nous n'avons encore rien pu faire pour le ou la localiser. D'apres ce que j'ai pu comprendre pour le moment, c'est sa femme, Umiko, la bas qui l'as trouvé dans son lit, la gorge tranchée par un kunai... Les deux personnes avec elle sont leurs enfants: Sibo, l'homme, et Azuno, la femme. Il y a également une femme de ménage, Mitchi, qui s'occupe actuellement de préparer la maison pour lui rendre hommage. Le corps se trouve dans la chambre au premier étage: je l'ai étudié et j'ai la certitude qu'il est bien mort de ce qu'il parait...

L'homme hésita un instant et reprit:


- Par contre... je te préviens que la famille est bizarre... Comme tu peux le constater, ils sont déja en train d'organiser les funérailles... Le fils surtout me semble particulierement dur; c'est plus ou moins lui qui gere tout. La mère est cette femme la bas que tu vois effondrée. La troisieme personne avec eux est la belle fille... Elle n'as pas dit un mot depuis que je suis arrivé, même si elle a l'air effondrée de ce qui s'est passé. Pour finir le tableau, il y a une femme de ménage a l'interieur: un visage impassible et un comportement tellement rigide qu'on pourrait croire a une marionnette.... Impossible d'en tirer autre chose que de la servitude...

L'Anbu se tut un instant, sembla écouter quelque chose puis reprit:

- Je ne le pense pas nécessaire mais dans le doute, je te le rappelle: Nous sommes pressés par le temps. Non seulement, la famille a payé cher pour cette mission mais en plus, nous ne pouvons laissé un tel crime impuni. N'hésite pas a faire ce que tu estimes nécessaire pour arreter ce criminel ... vivant ou mort. Je te laisse gerer, on vient de me prévenir de me rendre chez Godaime-sama. Si tu as des questions, voici de quoi communiquer avec nous.

Il lui tendit une oreilette, reliée par un fil a un microphone; Si elle s'en servait, Kansen serait en contact direct avec les autres Anbus... idéal pour coordoner des recherches.
Sur ce, il bondit sur le mur et enchaina . Alors que Kansen entrait, elle ne vit pas cette ombre, au coin de la rue plus loin, qui avait observé la discussion et qui disparut soudainement.
Alors qu'elle s'avancait sur l'allée menant vers la maison, elle vit en sortir une jeune femme assez jeune, habillée d'un kimono blanc, agrémenté de dessin de fleur de cerisier, et d'un chale blanc. Derriere elle, Kansen put distinguer, un immense portrait d'un homme d'une cinquantaine d'années, cheveux grisonnants, son visage arrondi ou l'on ne voit que son sourire affable. Il s'agit la du portrait du défunt, tout juste placé la, a la suite de son décès: il n'est pas dur, pour Kansen, de savoir que dans les jours qui suivront, ce sera probablement des dizaines et des dizaines de gens qui viendront lui rendre hommage... même si pour le moment, les offrandes n'ont même pas encore été disposé autour.