Encore quelques parcelles de mémoire retrouvées… Encore quelques une à retrouver… Tellement mais si petit pour qui n’est pas Hombre. Aussi important qu’un cœur, aussi inestimable que l’or, aussi indénombrable que l’eau… Maya, Raia… Deux personnes, deux ninjas. Hombre avait leurs pensées, Hombre avait leur souvenir, Hombre avait leur passé…
Raia et lui n’avaient échangé que peu de parole. Pour tout dire, aucune. Pas un souffle. Les seuls échanges, c’était des mouvements.
Raia était comme Hombre : il n’avait rien de sa mémoire, il errait à chercher son futur, et connaître son destin. Il était arrivé dans ce monde en même temps que Hombre, seulement, il été directement tombé à Kiri. C’est comme ça que Hombre avait facilement connu le village : grâce a la mémoire de ce dernier. Ils s’étaient croisés lors de l’examen Genin. Hombre arriva en second après lui, dans l’épreuve du labyrinthe. Raia n’avait eu aucuns problèmes à contrer le genjutsu au plus vite, il était maître de la concentration. Il était indéconcentrable, il percevait chaque parcelle de terrain comme une imperfection d’un genjutsu vite lancé. Hombre avait récupéré ses capacités. Leurs corps ne faisaient désormais qu’un…Le corps de Hombre, encore une fois…
Hombre marchait le longe de la plage, à s’enivrer de la fraîcheur du vent venant des mers. Les gouttes d’eau que lui amenait l’eau par le souffle coulaient le longe du visage, pour enfin tomber dans une profonde et longue chute, finissant de nouveau dans l’onde. Chaque vague apportait une douceur aux pieds dénudés d’Hombre, en caressant chaque parcelle de peau, pour finir par s’évader au loin, laissant derrière la chaleur refroidie du corps. Les cheveux volaient au vent, tel d’infinis fin fils. Seule. Personne ne venait déranger les pensées vagabondes d’Hombre.
Maya. Aussi jeune que fugace, elle avait vécu seule depuis son « apparition » dans ce monde. A ses 5 ans, elle arriva. A ses cinq ans, elle tomba au milieu d’une clairière au centre d’une forêt animale. Un loup, puis un aigle. Deux animaux l’ont éduqué. Elle les a observés, fait comme eux : La seule façon de survivre, c’est vivre de ses mains. Vivre du sang, vivre et manger.
Elle a vécu 3 ans au milieu d’arbres, à chasser, à piller, à voler les passant, dans le seul but de ne se soumettre qu’a sois même. Elle dormait par périodes de grand froid dans une cabane, dans les arbres, qu’elle s’était construite, et par les périodes de chaleur, elle prenait un bain d’étoiles la nuit. A ses 8 ans, elle est arrivée dans un village. Elle ne comprenait pas comment on pouvait vivre sous l’emprise d’une drogue : l’argent. Elle avait cependant compris qu’elle devait s’insérer pour vivre d’autre chose que de ses mains. C’est ce qu’elle fit. Elle habitat dans un « clan » que l’on appelait Kumo, dont chaque personne avait au moins entendu sa sonorité. Et en avait peut-être tremblé… Elle avait fait des recherches sur elle même, pour savoir d’où elle venait, où elle était, ce qu’il lui arrivait. Elle était arrivée dans un monde ou les personnes possèdent des pouvoirs qu’ils appellent « techniques » et un monde envieux de toujours haïr les différences. Elle comprit qu’elle n’avait pas de parents dans ce monde. Elle avait fait une mission qui lui avait permis de gagner de l’argent d’une part, mais aussi de pouvoir ressortir de Kumo. Elle avait été visiter chaque « grand village », chaque Ville et chaque pays pour rechercher ses origine. Elle les trouva dans un rêve… Yuko, mère de Maya, mère d’Hombre, mère de Raia, l’avait entravée dans un corps. Elle n’était pas elle-même, elle n’était qu’une parcelle de quelqu’un d’autre. Yuko avait voyagé dans les rêves de Maya… Elle avait tué chaque espoir d’être quelqu’un…
Elle avait 14 ans quand elle commença à comprendre : Elle devait retrouver « l’autre », celui ou celle qui était elle-même. Elle reprit son ancienne vie, dans la forêt.
Le jour ou elle traînait dans les chemins autour de Kiri, on l’attaqua. Son premier réflexe, ce fut la métamorphose. Elle se transforma en Homme, blanc de peau, blanc de teint, blanc des yeux... Le portrait de Raia. Celle qui l’attaquait était elle-même. Et cette elle-même l’avait reconnue comme Raia. Ils étaient mêmes, ils étaient complémentaires. Ils ne se sont pas touché la peau. Juste quelques paroles...(Pour ce passage, voir ma prez, j’en ai parlé de cette attaque..) Ils ont continués chacun dans leurs directions. Maya repris son aspect, Naia alla à Kiri. Ensuite, Maya avait joué le tour de la bague… (Ma mission de rang D) Elle avait retrouvé le corps « maître ». Elle avait tout prévus, chaque mouvement que Hombre allait faire. Et Hombre l’avait prévisiblement fait. Maya avait vécu, et survécu par moment, parfois chez Dame nature, parfois dans l’agonie de la puissance d’un chef… Mais elle était désormais Hombre…
Et Raia, qu’avait-il fait de ses quelques jours dans ce monde ninjas ? Pour tout dire ses deux mois… Il est arrivé avant Hombre, et est repartis lors de cet examen… Mais était-il seulement au courent de ce qu’il était ?
Hombre se demanda à lui même, à la mémoire de Raia. Il ne savait rien, il errait seul sans but. Une âme vide, possédant une enveloppe charnelle.
Hombre s’allongea dans le sable, pour sentir chaque aspérité de la roche s’écoulant avec l’eau ou le vent. La splendeur jaune qui s’étalait le long de la mer avait une incommensurable douceur.
Hombre se posait une question particulièrement : Pourquoi avait-il reconnu Maya sous sa forme de Raia, mais pas Raia lui même non métamorphosé. Est-ce Hombre qui devait chercher son corps, ou son corps qui viendrait à lui comme le hasard l’a fait pour Raia, ou la volonté pour Maya…
Une voix avait résonné un soir, une nuit, un rêve : « Le hasard n’existe pas, tout n’est que fatalité… » Encore une fois, c’était Yuko. Toujours elle. Qui est-elle, pourquoi veut-elle tout ça, pourquoi priver Hombre de liberté, pourquoi avoir séparé son corps ? Quel faute avait fait Hombre pour mériter ça ? Ou bien quel vœux avait-il prononcé ? Yuko, synonyme de mépris désormais pour Hombre. Il ne pu s’empêcher de lui en vouloir… Mais où était-elle, elle qui voyage dans les rêves, elle qui peut tuer, elle qui peut juger, elle qui réalise chaque vœux.. Elle qui est sa mère.
Toutes ces questions lui passaient par la tête quand un homme arriva. Beau, grand, aux cheveux long, relativement musclé, mais tellement bien habillé. Un largue pantalon cachait ses chaussures noires, possédant une pointe de fer en son bout, et une à l’arrière. Un long manteau ornait le tout, noir, accompagné de lignes blanches sur les coutures lui offrant à la fois originalité et magnificence. Cet habit recouvrait une chemine noire ayant un motif de rose brodé au fil blanc sur le flanc droit. La branche de cette fleur finissait en courbes magnifiques en passant du blanc au noir par un dégradé de blanc/noir. La chemise étant ouverte, on observait d’une part ses colliers, et d’autre part son torse nu. Les bijoux qu’il portait se résumait à deux colliers d’argent représentant un dragon pour l’un, et un papillon bleu pour l’autre, ayant ses ailes formé par une améthyste foncée. Un dernier collier formait des courbes parfaites, rendant une harmonie aux trois colliers proche de la perfection. Ses mains qui sortaient des manches du long manteau portait chacune une bague : Celle du pouce de la main droite présentait un loup au regard rubis, et celle du majeur de la main gauche montrait un aigle aux ailes bleu nuit. Il devait avoir 25 ans.
La jeune fille qui était caché sous un capuchon souris. Hombre se releva pour l’admirer de plus haut. Elle n’attendait que le ton de sa voix.
Mademoiselle bonjour, je vous croyais endormis. Je m’inquiétais pour vous, s’endormir au bord de cette mer qui monte rapidement peut-être dangereux.
Hombre haïssait qu’on s’inquiète pour elle. Elle n’avait pas besoin d’un chien de garde, qu’il sois beau ou pas.
De là d’où je viens, on commence toujours par se présenter. Qui êtes vous ?
Excusez moi, je me présente : Je suis celui qui avait accompagné Maya. Je m’appelle Kyo.
Et donc, étant donné que vous avez côtoyé Maya, vous allez m’accuser de son meurtre, puisque je suis la dernière personne à l’avoir vu croisé et touché Et ce « je vous croyais endormis » n’était qu’un prétexte pour venir me voir, me déranger dans toute l’impudence et l’impureté qu’un homme peut éprouver.
Et bien, non. Maya avait tout prévu, le fait que je sois là aussi. Le fait que vous vous posiez des question aussi. Je suis là pour aider certaines question à trouver réponses. En particulier celle à propos de… Yuko.
Hombre s’éclaircit le visage d’un coup. Toute la froideur de ses remarques partirent avec la chaleur du vent et la fraîcheur que procurait le soleil absent. Des milliers de questions lui vinrent pour les poser à l’homme qui connaissait Yuko, qui disait pouvoir répondre à ses questions. Seulement, pouvoir faire confiance à un Homme pour Hombre n’est pas simple. Tout du moins bien moins simple que de le faire a une jeune fille… Elle tenta d’entrer dans ses pensées. D’un coup, elle tomba à genoux. L’homme ne pensait pas. Ou tout du moins, elle n’avait rien perçu. Elle s’était encore une fois fait avoir. Un mur psychologique lui avait empêcher d’entrer dans ses pensées.
Mes pensées sont personnelles Naia, je ne peux pas te laisser y aller. Avant tout, je vais te parler de moi, du pourquoi je connais Yuko, du comment, et de mon passé. Je suis plus vieux que j’en ai l’air, j’ai 25 ans. Tout le monde m’en donne 18. De plus, je suis pas une parcelle de toi, je suis un ancien ninjas de Kumo, entre autre recherché pour fugue, mais ça, on s’en fout. J’ai rencontré Maya quand elle est arrivé à Kumo. Elle était très jeune, très très jeune. J’avais 18 ans, elle en avait 8. Je lui ai appris énormément de choses, elle comprenait très vite. Je lui ai expliqué comment fonctionnait ce monde, ce qu’il y avait de beau, de bête, et de mort. Elle n’avait jamais été en dehors de sa forêt. Elle m’a tout raconté un soir, autour d’un feu. Elle était très bien dès lors qu’il s’agissait de raconter une histoire. Elle avait un don pour imager ce qu’elle raconte. Et j’ai compris. Elle avait été seule pendant tout ce temps, elle n’avait connu personne. J’ai été étonné qu’elle sache parler comme cela. Mais on m’avait appris que c’était une sagesse de ne pas poser de questions, mais de trouver les réponses. Au fils des années, je me suis attaché à, par une amitié tellement forte que rien ou presque pouvait la briser. Et un jour, elle m’a annoncé qu’elle partait. J’avais 24 ans, elle en avait 14. Ce jour là, j’ai déserté avec elle. Seule, elle serait morte, impulsive comme elle est… Mais elle ne voulait personne à ses cotés, elle m’a évité. Je l’ai cherché pendant qu’elle te cherchait toi. Je l’ai retrouvé un jour près de Kiri, après que tu l’ai croisé, elle m’a simplement dit « J’ai trouvé, me revoilà. » Je pensais que cette parole m’était adressé, mais non. Elle m’a alors tout raconté, un soir, encore une fois autour d’un feu de bois. Elle m’a tout dévoilé sur toi, sur elle, sur chaque personnes qui ont agis dans ton histoire. Mais elle savait peu de choses. Elle m’a expliquer qu’elle voulait te retrouver en sachant que tu allais rechercher sa bague. Mais je ne m’attendait pas à ce que ça se finisse comme cela. Elle avait juste omis de me dire qu’elle allait disparaître le jour ou vous vous effleurerez la peau.
Hombre avait écouté chaque mot, chaque phrase. Elle pourrait avoir confiance si elle n’était pas aussi méfiante. Il était plus vieux de 2 an qu’elle.
Et si je vous dis que j’ai le même caractère solitaire que Maya, comment réagirez vous ?
Je me demanderai ce que Dieu où tout autre forme de personne décidant le Hasard ai prévu pour moi, et je m’en irais errer pas loin. J’ai bien réussis à passer les frontières de Kiri et Kumo sans que personne ne remarque rien…
Vous avez de l’argent ?
Oui, pourquoi ?
Venez faire un tour dans un magasin de maison.
L’homme comprit : Hombre voulait acheter un appartement pour qu’il habite à Kiri avec elle. Il souris, heureux. Il aurait bientôt une discutions avec Naia certainement…
Naia réfléchissait : Pourquoi chaque partie de son corps avait un nom qui finissait par un « a » ? Maya, Raia… Et elle, elle était Naia. Qui était-elle ?