Une cuite théâtrale ! [Tenjin et Midori]

[AVERTISSEMENT ! CE TEXTE CONTIENT DES PROPOS CHOQUANTS ! JE PRIE DONC LES ÂMES SENSIBLES DE S'ABSTENIR DE LIRE. MERCI D'AVANCE]

" GARCON ! Hips… UN AUTRE ! ET UN BON hips, L’MEILLEUR ! " Cria la demoiselle qui était presque écroulée sur le bar (pouvait-on encore appeler cela une demoiselle ? Honnêtement…)

Cependant, le garçon ne vint jamais, et d’ailleurs le sake non plus. Pourquoi ? Parce que Midori n’avait, premièrement, plus un Ryo sur elle pour payer sa consommation, et que deuxièment, on la jetait à coups de pied hors du bar. Elle s’écrasa misérablement par terre, s’égratignant le menton, les avant-bras et ajoutant de la boue sur son visage rouge d'alcool. Lorsqu’elle réussit à se relever –en s’étant agrippé à une vieille femme en kimono rose qui lui lançait un regard révolté-, elle se retourna, titubante vers le patron du bar et lui hurla comme elle savait si bien le faire :

-" 'Spèce d'enculé ! C'pas une façon d'traiter une femme honnête ! J'vais t'démolir la gueule ! Connard ! T'vas voir !!!"
-" Vous êtes tout sauf une femme !!" Lui répondit-il tel un poissonnier.
-"Jt'emmerde ! Salaud !" Dit-elle en envoyant quelques milliers de postillons à dix mètres du patron.
-" Si tu reviens, j'appelle les autorités ! Dégage !"
-"Ouais c'est ça ! J'suis une autorité à moi t'seule ! C'nnard !"

Là, elle tomba sur les fesses, dans une flaque de boue. Son oiseau, quant à lui, avait préféré retourner à la volière des Asuka, plutôt que de voir sa maîtresse traîner dans les quartiers alcooliques de Kumo. Midori avait dû ruiner le code ninja une bonne centaine de fois, si ce n'est plus.
Elle se releva mais retomba, cette fois ci ventre dans la boue et lorsqu'elle poussa sur ses bras pour tenter de se mettre debout de nouveau, elle glissa une nouvelle fois dans la gadoue, cette fois-ci, la tête la première.

-"PAYS D'MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !!!" Hurla-t-elle.

Elle rampait jusqu'au mur d'en face, qui devait se situer à environ six ou sept mètres de sa baignoire de boue, lorsque sa vision commençait, il était temps(!), à se troubler, quant à sa tête elle commençait à faire un tour sur un tourniquet...

-"Oh putain…"

Elle appuya une de ses mains contre le mur pour prendre appui et lorsque ses jambes la portait de nouveau elle régurgita une bouillasse verdâtre mêlée de bouts de déjeuner, à savoir des ramens, des makis, des petits bouts qui semblaient être du nato ainsi que de la bile bien fraîche. Pile à ce moment là, un enfant des rues passa en courant et la bouscula et… SPLAF ! Elle trouva un nouveau siège. Un siège odorant, gluant et pour le moins délicieusement dégueulasse. Elle inspira, et expira, trois fois de suite. C'était rare.
-"Oh… Bordel… de merde… de fais chier d'enculé de sa race… sa mère la chienne -_-." Dit calmement la reine du vomis. (Par Reine, comprenez qu'elle siégeait sur un trône fait de matière organique)

-"On se concentre ma fille… Un, deux… Trois !"

Miracle. Midori se leva (et régna ?), elle fit un pas. C'était une déesse, un pied devant l'autre avec la grâce d'un éléphant, ses mains couvertes de boue bougeait avec la délicatesse d'une otarie le long du corps de la kunoichi. Sa voix, telle celle d'un rossignol retentit dans la rue, sous l'ambiance vespérale de la saison.

-" DRINKING ! DRINKING hips 'TILL THE SHIP IS SINKING ! TRAVEL hips 'ROUND THE WORLD AND hips MAKING ROBBERIES ! CAPTAIN, OH CAPTAIN, hips, YOU, hips REALLY GOT ME ! OOOOOOOOOOO hips OOOOOOOOOOH CAPTAIIIIIIIIIIIIIN !"

La déesse verte évitait de justesse un pot de fleurs et le contenu d'un seau d'eau d'une ménagère avec une habile pirouette. Elle dansait, elle flottait, elle tournait, elle vomit une nouvelle fois, elle sautait de rue en rue et de flaque en flaque. Tout cela, avec la grâce divine d'un hippopotame et avec toute la discrétion qui allait de pair avec ses pas de danseuse étoile.

Quelle légèreté ! Quelle… belle bouteille de sake ?! Là ! Son opium, sa drogue, sa raison de vivre (bon, peut-être pas), dans les bras d'un homme endormi contre un mur. La meilleure ? Elle était encore pleine ! Il y avait donc bien des miracles ! Midori, tentant de se faire discrète, approcha l'homme assoupi pour lui prendre sa boisson. Elle se pencha lentement. Il ne sentait pas bon du tout ou peut-être que c'était elle, mais elle était trop ivre pour s'en rendre compte. Elle tendit sa main tremblante vers la bouteille, la saisit et essaya de l'extirper de sa prison humaine, par on ne sait encore quel miracle, la bouteille vint se loger dans la main de la verte (Midori oui…)
Le type se réveilla, Midori se figea. Heureusement pour elle, il n'était pas ninja, elle si. Ils entamèrent une conversation d'ivres, avec l'accent qui sied si bien aux personnes dont l'alcool les trouble.

-" Mon sake ! Rends moi mon sake !"
-" C'pas l'tiens… L'est n'a moi, hips… Si si j'te jure sur m'vie !"
-" Arrête d'mentir, hips… C'est le mien…"
-" Ah nan nan! C'vrai, c'est l'mien ! Ah que j'te jure !"
-" Arrête de mentir ouais !"
-" Y'a écrit Milori, euh Midori, Zakusa, euh Azuka… mon nom quoi ! Regarde ! "

Elle pointa du doigt le cul de la bouteille et fit signe à l'homme de regarder attentivement, lorsqu'il s'approcha et Midori lui enfonça violemment ses doigts dans les yeux et l'assomma d'un coup de tête. (Midori elle a frappé, Midori elle a…)

Et elle s'enfuit, telle une voleuse qu'elle était en chantant et en sautillant gaiement. Elle commençait à s'éloigner des rues, des habitations et de la lumière urbaine. A présent elle était à l'extérieur du centre ville et se dirigeait vers les quartiers résidentiels bourgeois (dans presque toutes les villes, c'est comme cela… Du moins, le plus souvent.)
Elle s'engageait à présent, en se dandinant sur une mélodie inexistante, vers le bois, mais, elle s'arrêta et décida de tourner à droite plutôt que d'aller dans le bois, seule, la nuit et surtout ivre. Dieu merci, elle avait encore un peu de lucidité. Et là…

-" KYAAAAAAAAAAAAAA !!!" Midori hurla de terreur devant cet affreux, horrible, monstrueux, abominable… épouvantail.
J'vais botter l'cul à celui qu'a foutu ça là ! Sont cons ces paysans…. Grrrr… hips." A la suite de sa frayeur enfantine, elle tenta de faire tomber l'ennemi de paille mais voyant double, son coup de pied parti à droite de sa cible et elle se retrouva au sol, sec heureusement. Elle n'aurait pu supporter de retomber dans un liquide quelconque.

Néanmoins, grâce à sa chute, la kunoichi repéra ce qui lui semblait être un grand théâtre en plein air. Elle se releva, toujours la bouteille d'alcool de riz à la main, et avançait vers ce qu'elle avait vu. Elle avait oscillé pendant cinquante mètres et elle arriva dans ce qui était bien un théâtre.

-'P'tain, on m'dit jamais rien à moi. D'puis quand y'a un théâtre dans c'te village ?

Elle se dandina encore un peu puis elle réussit avec peine à monter sur la scène. Elle regarda le ciel pendant un moment avec un regard vide. Puis elle porta la bouteille à ses lèvres, et elle bu, jusqu'à la dernière gorgée de sake. Puis elle jeta la fiole qui s'écrasa sur le plancher de bois de la scène.

-" Ô rage ! Ô désespoir ! Nnn… Hips… N'ai, n'ai-je donc tant vécu que pour cette , hips, infamie... ! "

*P'tain, mais d'où qu'ça m'vient ça encor' ?…*

Mais, un bruit vint troubler cette poignante scène de désespoir… Qu'était-ce ? Ou plutôt; qui était-ce ?

La nuit était tombée depuis plusieurs heures, se qui n’empêcher pas le petit théâtre de Kumo d’être encore pleins de vie. De nombreux artistes venaient s’y représenter pour divertir le publique avec un grand éventail de pièce, celle-ci allant de grande comédie populaire aux pièces de dramaturge mondialement reconnu sans oublier qu’à quelques occasions de nouvelles pièces était présenter au publique pour favoriser les jeunes artistes et metteurs en scène du pays de la foudre.

En avançant dans les méandres du temps qui obscurcissait la nuit les gens se faisaient de plus en plus rare jusqu’à se qu’il n’y ait plus personne, plus personne ? Non… Tenjin était toujours là pour veiller sur son acquisition. D'ailleurs, il faut avouer que Tenjin n’était pas le genre de personne à trouver les pavots de Morphée facilement, il ne resta cependant pas à rien faire, il se posa sur les estrades en bois pour se mettre à l’écriture. C’était une sorte de livre dans lequel il écrivait ses idées, ses théories sur certains sites ou objet sacré de la théologie, illustré de quelques dessins il y avait déjà une bonne trentaine de pages d’écrit. Bien entendu il n’écrivait rien en rapport avec le but de sa mission, il était bien trop intelligent pour faire une telle erreur. Subséquemment, il était très concentré sur l’écriture de son livre au point de ne pas faire attention au reste.

Soudain une voix sortit des ténèbres, une voix de crécelle particulièrement déplaisante. Sortie de son écriture Tenjin regarda en direction du bruit quand un autre bruit presque de même nature, mais par chance beaucoup plus court retenti en provenance de la scène. Le bruit venait d’une bouteille se brisant sur la scène. C’était une jeune fille recouverte de boue et d’autre composé que le bon goût m’oblige de ne pas citer. Visiblement elle n’avait pas fait attention à lui il faut dire qu’il était à l’extrémité de l’hémicycle et qu’elle semblait regarder en direction du centre. Il se leva donc et marcha lentement en sa direction. À ce moment la jeune fille visiblement ivre se mit à citer une phrase d’une-pièce très connu, il se boucha les oreilles à moitié, il faut dire que sa voix était insupportable, mais visiblement elle était plus cultivée qu’il n’y paraissait au premier abord. S’approchant toujours aussi calmement il avait envie de demander à la demoiselle de nettoyer puis de ne plus revenir dans un tel état. Mais quelque chose était étrange, ses vêtements et plus particulièrement ses bottes ressembler à une tenue de Ninja. C’était son jour de chance, il allait enfin pouvoir faire la connaissance d’un ninja de Kumo. De plus laisser une jeune fille seule dans un tel état n’était pas du tout convenable, même dans un village Ninja.

Tenjin possédait sa vraie apparence, ses cheveux étaient partiellement grisé par le sable, le sable qui coule entre deux mondes. Habillé de façon sombre avec une longue veste, portant un long chapeau et des lunettes de soleil même en pleine nuit. Ses mains quant à elles étaient cachées par des gants de cuir noir, le tout donnant un look à la fois atypique et beaucoup trop voyant, mais cela aller bien avec le rôle d’artiste excentrique directeur de théâtre. Bref, un look qui pourrait surprendre voir faire peur surtout dans le cas d’une apparition surprise. Tenjin se trouvait maintenant derrière la jeune femme qui puer atrocement au point qu’il du se boucher le nez d’une main.

* Tss… les jeunes… complètement inconscients. Je vais devoir faire semblant de ne pas avoir envie de lui foutre un bon coup de pied aux fesses, ça va être dur, mais il le faut. En plus, elle pourrait bien me servir, je sens le vice en elle… Quant à la maturité d’esprit, il faut croire qu’elle est bien plus absente dans la nouvelle génération, quoiqu’en réalité ce fût toujours le cas. Je présume encore une fois que trouver une personne à ma hauteur est impossible. D'ailleurs, qui le pourrait réellement ?... *

" Bonsoir jeune fille… Vous voulez de l’aide ? "

Sur ces mots il fit une sorte de salut en tendant sa main vers la jeune femme avant de la retirer rapidement de peur de se tacher.

Midori était tellement ivre qu'elle n'avait pas du tout fait attention à l'homme assez imposant tout vêtu de noir qui avait surgit derrière elle. C'était donc lui qui avait provoqué ce bruit qu'avait entendu la jeune femme tantôt. Midori voyait toujours plus ou moins double mais elle n'eut pas du mal à voir les lunettes couleur onyx que cet individu arborait, de nuit. Elle fixa son reflets dans les verres noirs comme si ce fût un miroir, en oubliant presque qu'il y avait des yeux derrière, qui la fixaient eux aussi. L'homme tendit la main vers la non-sobre, mais pour une raison qui paraissait obscure à Midori il la retira, peut-être qu'elle avait les mains trop sales, va savoir. Il se contenta donc de dire:

" Bonsoir jeune fille… Vous voulez de l’aide ? "

La kunoichi mit quelques secondes pour réfléchir puis encore quelques unes pou répondre de la façon la plus appropriée, qui semblait être...

-"Une jeune fille ? Hips... Ah nah nah... J'suis une, hips, femme moi, une vraie, hips ! Elle pointa son doigt fin vers son bonnet E, puis se rendant compte de sa bêtise, elle leva le doigt vers son front où était fièrement attaché son bandeau ninja, de travers. Et en plus, j'suis une, hips, cul-noie-ichi... hips, une kunoichi. Diplômée, ouais m'sieur ! Hips !"

Elle se balança d'avant en arrière, puis de droite à gauche et pour finir elle fit un pas de trop vers l'arrière et s'écrasa en faisant l'étoile. Elle resta quelques secondes à regarder les astres, et pas que ceux qui se trouvaient dans le ciel, ceux qui tournaient autour de sa tête également. Puis elle se releva en se rappelant qu'elle devait aussi demander des informations sur ce type habillé comme pour un enterrement. Elle avança de nouveau vers la scène puis elle tenta de remonter. Comme pour monter sur une poutre de gymnastique, elle lança son pied droit sur la scène, tandis que l'autre pendait dans un vide de quelques centimètres. Puis, avec la grâce d'une danseuse étoile amputée elle remonta sur scène, ramenant son pied gauche à côté du pied droit. Elle roula sur elle même puis se releva près de l'homme, à quelques centimètres près de son nez elle dit:

-"Si vous vouvouvou hips, voulez m'aider, z'avez quà dire vot' nom... En tout cas, z'avez un, hips, très joli théât'..."

Enfin, tout en attendant une réponse de son interlocuteur, elle s'accroupit près de la bouteille brisée, toujours vacillante et contempla avec tristesse l'état de ce qui avait été son élixir de joie pendant plus d'une petite heure. La pauvre bouteille, qu'avait-elle dû ressentir, elle n'avait point connu la gloire, elle n'avait point eu le temps de servir à nouveau. Mais, la bouteille avait servi, elle, au moins une fois, c'était sûr. A voir ce spectacle, la kunoichi sentit monter en elle une colère inexplicable, ou plutôt si: la bouteille n'était plus vierge. Même morte, la bouteille avait servi. Midori, elle, jamais. Oui Midori, à vingt-six ans, était toujours pure. (Pure, pure... on parle corporellement, ne soyez pas naïfs.)
Jamais on ne l'avait touché. Midori, sous ses airs de dure à cuire, de femme (peut-on appeler cela une femme ?), Midori n'avait jamais connu l'amour, attendant toujours son prince charmant. Non pardon, soyons clairs, elle attendait son sauveur, car oui, elle avait besoin d'être sauvée. C'est tout.
Elle se releva et pointa du doigt la bouteille, puis elle dit d'une voix pleine de jalousie et de colère :

-"C'te bouteille, l'est vachement chanceuse. Ca m'les casse grave. Hips"...

Le pauvre homme ne dût pas comprendre la réflexion de Midori... Enfin, qu'en sait-on réellement ?

Après quelques secondes de réflexion pour répondre à une question aussi simple que celle-là, la Kunoichi répondit en caquetant. Quant à Tenjin il avait du mal à voir ladite femme en détail, mais il ne pouvait pas enlever ses lunettes de soleil sous peine de montrer ses yeux surnaturels à l’éclat jaune clair. La kunoichi mit quelques secondes pour réfléchir puis encore quelques-unes pou répondre de la façon la plus appropriée, qui semblait être...

-"Une jeune fille ? Hips... Ah nah nah... J'suis une, hips, femme moi, une vraie, hips ! dit-elle en montrant sa poitrine de ses doigts fins, avant d’enlever son doigt pour le placer de façon à indiquer son bandeau frontal de Ninja de Kumo. Celui-ci était légèrement de travers, cela indiqué que la personne n’était pas très méticuleuse et perfectionniste. Pourtant, ces deux qualités étaient très appréciées pour Tenjin qui comprit qu’elle ne serait pas l’atout maître de son plan, mais il ne savait encore rien de ses talents de ninja. De plus, elle était vraiment bavarde plus qu’elle ne s’arrêta pas de parler en ajoutant. Et en plus, j'suis une, hips, cul-noie-ichi... hips, une kunoichi. Diplômée, ouais m'sieur ! Hips !"

* C’est de pire en pire… bientôt elle va me dire qu’elle fait partie du genre humain ou qu’elle sait marcher sur deux jambes, quoique dans son état je doute de la deuxième proposition… *

Bizarrement elle se balançait d’avant en arrière, enfin bizarrement, pas vraiment. L’alcool avait altéré son jugement sur les informations donné par l’oreille interne, à moins que cela ne soit dû à sa fatigue, difficile d’avoir une réponse sûre dans un cas si complexe. Puis elle continua en se balançant cette fois de gauche à droite avant de reculer d’un pas pour s’écraser sur le sol les bras et jambes écartées.

* Pitoyable, mais prévisible… *

Elle devait sans doute être sonnée par une telle chute, mais à vrai dire il ne s’en soucier guère. Cependant, il se pencha en direction de la jeune femme afin de faire croire que sont sort le préoccupé. Après de s’être remis de sa chute elle essaya tant bien que mal de monter d’une façon peu commode sur la scène, sans compter qu’un petit escalier se trouvait à quelques mètres d’elle. Continuant ensuite dans sa lancée elle se mit à rouler comme un tapis jusqu’au pied de Tenjin ou du moins à quelques centimètres avant de se lever. La différence de taille n’était pas en faveur du sombre serviteur, la bouche de la jeune femme était pile au niveau de son nez et par conséquent l’odeur putride de l’alcool également. Au grand désarroi de Tenjin qui ne pouvait se boucher le nez devant la proximité de la bouche de la Kunoichi, elle se mit à parler.

[-"Si vous vouvouvou hips, voulez m'aider, z'avez quà dire vot' nom... En tout cas, z'avez un, hips, très joli théât'..."

Tenjin ne répondit pas directement il resta silencieux en observant l’état lamentable de la femme qui se trouvait devant lui tout en reculant d’un ou deux pas. Quant à elle ne sembler pas se soucier d’une quelconque réponse s’accroupissant près de la bouteille qu’elle avait laissé tomber. Les actes qui suivirent furent pris pour une sorte de folie par le vieil homme, il faut dire que se relever en pointant du doigt la bouteille tout en prononçant une phrase étrange ne pouvait être qu’un délire psychotique.

-"C'te bouteille, l'est vachement chanceuse. Ca m'les casse grave. Hips"...

Après cette phrase étrange Tenjin répondit à la précédente phrase de la jeune ivrogne, en la regardant bizarrement, mais ça, elle ne pouvait pas s’en rendre compte à cause des lunettes de soleil.

" … Merci… c’est vrai que c’est un très beau théâtre. Excusez-moi pour tout à l'heure, mais je ne savais pas que vous étiez une Kunoïchi et je m’excuse si je vous ai offensé. Mon nom est Tenjin, mais vous pouvez aussi m’appeler ~~Mr T~~ Mr Kuroinnen. Dites-moi, vous êtes sûr que ça va ? "

Bien que posant la question il était certain que ça n’allait pas et le seul moyen d’en savoir plus sur elle et les autres ninjas du village était de l’aidé, mais comment ? Tout d'abord, elle s’était sans doute perdue pour arriver ici et lui proposer de la raccompagner chez elle était en soi une bonne chose, l’autre possibilité étant de la ramener chez lui, mais visiblement elle avait un sacré caractère et ceci serait certainement impossible. Il y avait certes des vêtements ainsi que d’anciens costumes dans un bâtiment derrière la scène, celui-ci servant d’entrepôt pour les costumes et les décors, mais aussi de loge pour les comédiens. Mais il devait absolument faire quelque chose pour l’odeur…

" Si vous le voulez bien je vais vous raccompagnez chez vous cependant j’ignore où vous habitez… mais avant venez avec moi, ont va faire quelque chose pour.. Enfin pour ça… vous voyez non ? Bref, suivez-moi et faites attention aux marches, je n’aimerais pas avoir besoin de vous porter… "

Tenjin emmena la Kunoichi dans le bâtiment en arrière de la scène et la fit rentré dans une loge munie d’une douche.

" Je vous laisse vous laver, vous en avez bien besoin, il y a tout ce dont vous avez besoin, des serviettes et un peignoir de bain. Je viendrais vous apportez des vêtements après et ensuite nous irons jusqu’à chez vous… si vous avez un malaise vous pouvez m’appelez. J’espère que vous ne vous endormirez pas dans la douche… Je n’aimerais pas devoir venir… "

Après ses quelques mots, il sortit de la loge, en espérant qu’elle soit du genre rapide et pas à mettre une heure sous la douche.

Le regard de la jeune femme était totalement absorbé par les débris de verre qui jonchaient les lattes de bois de la scène. Quand on y repensait, c'était un spectacle magnifique. Le fracas du verre était tel celui d'un feu d'artifice ou celui de la foudre le jour d'un orage, comme il y en avait souvent dans le pays de la foudre. L'explosion de cette bouteille fut comme une révélation pour l'esprit embrumé de Midori. Pourquoi ce récipient de verre et pourquoi pas elle, l'humaine ? C'était injuste. Mais l'inconnu interrompit le cheminement de la jeune femme:

" … Merci… c’est vrai que c’est un très beau théâtre. Excusez-moi pour tout à l'heure, mais je ne savais pas que vous étiez une Kunoïchi et je m’excuse si je vous ai offensé. Mon nom est Tenjin, mais vous pouvez aussi m’appeler ~~Mr T~~ Mr Kuroinnen. Dites-moi, vous êtes sûr que ça va ? "

Midori se releva doucement, et le regarda bien dans ses lunettes. Pendant un instant elle se demanda ce qu'il cachait en pleine nuit derrière ses binocles. Puis oubliant sa réflexion d'il y a à peine quelques secondes, elle répondit, comme il se devait:

-" Enchantée M'sieur Kuro ! J'peux vous app'ler Kuro hein ? Hips... C'est rudement long comme nom Kuroinem, hips, euh, Kuroinnen... Kuro c'est joli et simple...Nah ? Hips... Et j'vais très bien, j'vous jure... J'pète le feu, hips... Ca s'voit pas ?" Dit-elle en se laissant comme emporter par une force inexistante vers l'arrière puis revenant au même endroit.

Ce Tenjin Kuroinnen avait l'air très aimable ma foi! Du moins, pour le cerveau ivre de la kunoichi. Elle le trouvait fort sympathique, même si il lui rappelait l'épouvantail qu'elle avait croisé, en tenté de défoncer, tantôt. Juste au moment où Midori allait lui demander pourquoi il était habillé comme cela en pleine nuit, celui-ci vola l'occasion de la shinobi:

" Si vous le voulez bien je vais vous raccompagnez chez vous cependant j’ignore où vous habitez… mais avant venez avec moi, ont va faire quelque chose pour.. Enfin pour ça… vous voyez non ? Bref, suivez-moi et faites attention aux marches, je n’aimerais pas avoir besoin de vous porter… "

-"C'est vrai que j'suis crado... J'pue la mort ou pas sérieux ? Hips... Même si Midori était totalement ivre, sa spontanéité ne s'était pas dissipée, on aurait pu même dire qu'elle s'était renforcée. Mais au fait, reprit-elle, d'quelles marches vous parl... Bwaaaah !!" Vous l'aviez comprit, elle tomba des six marches qui séparait la scène du sol, tout cela dans un bruit sourd, presque aussi sourd que sa vue troublée.

-" Aïeuh... C'est grave pas mon jour... P'tain..." Elle se releva, oui une fois de plus, en se frottant d'une main le nez et de l'autre le genou droit.

Elle suivait titubante monsieur Kuroinnen. Elle essaya de distinguer les décors cachés dans les coulisses et d'après ce qu'elle pouvait "voir" il y en avait de plutôt jolis ! En passant par le traditionnel puis revenant à l'exotique et même au surnaturel. Les yeux rivés en l'air, elle n'avait pas vu une corde qui trainait et qui piégea la fermeture de sa botte gauche... Elle trainait une corde avec son pied gauche à présent. Elle s'arrêta rapidement pour bouger frénétiquement son pied comme s'il y avait un animal féroce et plein de rage dessus. Elle tomba sur sa côte droite et réussit enfin à enlever la corde au prix d'une douleur lancinante dans sa hanche, qu'elle ne sentit pas de suite d'ailleurs, mais passons.

Kuro avait disparu, mais heureusement il restait assez de logique à l'ivre de service pour remarquer qu'une porte était ouverte et de là sortait la seule lumière du couloir aménagé du théâtre en plein air. Elle se précipita en trottinant vers la source de son sauvetage.[i]

-"Je vous laisse vous laver, vous en avez bien besoin, il y a tout ce dont vous avez besoin, des serviettes et un peignoir de bain. Je viendrais vous apportez des vêtements après et ensuite nous irons jusqu’à chez vous… si vous avez un malaise vous pouvez m’appelez. J’espère que vous ne vous endormirez pas dans la douche… Je n’aimerais pas devoir venir… "

-"Merci m'sieur Kuro ! Z'êtes très gen, hips, gentil ! Mais savez, j'veux pas qu'vous veniez non, hips, plus hein -j'suis une grand' fille savez...) ! J'me verrai dans l'obligation d'vous défoncer, hips ! J'déconne hein ! Z'êtes trop aimable."

[i]Il sortit, ferma la porte doucement, elle entra dans la douche. Intense réflexion...

*L'rouge c'pour l'chaud, j'suis quasi-sûre ! L'bleu c'pour l'froid ! Bon, j'tourne l'rouge d'abord alors !*

-" GRAAAAAAAAAAAAH ! OH BORDEL C'EST CHAUUUUUUUUUUUUUD ! Puis se rendant compte qu'elle venait de probablement alerter Tenjin elle s'empressa d'ajouter, J'vais bien hein ! C'est rien !!! (hips)" Elle tourna alors le robinet d'eau froid, oui, c'était le bleu.

Son corps aux formes voluptueuses était à présent ruisselant d'eau, et bientôt de gel douche. Bizarrement, elle sentait presque les méfaits de l'alcool s'évaporer, tout comme l'eau en vapeur au dessus d'elle. Mais, ça n'était pas pourtant vrai, que cela ne vous leurre pas. Point positif néanmoins, elle n'avait plus ce hoquet si désagréable lorsqu'elle parlait. Cependant, le hoquet avait peut-être disparu mais il laissa place à un chant... Midori n'était pas une mauvaise chanteuse, contrairement à ce que vous avez pu voir plus haut. Seule, dans sa douche, elle se débrouillait plutôt bien. L'alcool anéantissait certes son délectable chanson de d'habitude, mais elle réussit tout de même à produire quelque chose de bon, de bien, de posé sur les bonnes portées.

-" Ki wo tsukete kami sama wa miteru. Kurai yomichi wa te wo tsunaide kudasai! Hitori de tooku demo itsumo mitsukedashite kureru. Shitteru koto wa zenba oshiete kureru..." C'était une de ses chansons préférées...

Elle se shampouinait ses cheveux verts habilement tout en chantant cela en boucle pendant quelques minutes. Midori n'était pas une fille qui mettait des heures pour se préparer, du moment qu'elle sentait convenablement et qu'elle s'était lavée, le reste, elle s'en fichait royalement comme de son premier shuriken. Pas besoin d'artifices ou de maquillage, de toute façon, elle se connaissait bien: à un moment ou un autre de la journée elle se gratterait les yeux, et le supposé mascara et crayon noir coulerait sur ses joues et tâcherait ses doigts. Elle sortit de la douche lentement comme embrumée une nouvelle fois. Elle s'enveloppa du peignoir mis à sa disposition. Le bas de celui-ci lui arrivait un peu au dessus des genoux, forcément quand on est une perche, on a du mal à trouver un peignoir qui est en dessous du genou ! Mais bon, elle s'en fichait aussi.

Elle ouvrait la porte puis éternua deux fois de suite avant de lancer d'un ton joyeux presque inapproprié:

-"Youhouuuuu ! M'sieur Kuroinnen ?!!!..."

-"Merci m'sieur Kuro ! Z'êtes très gen, hips, gentil ! Mais savez, j'veux pas qu'vous veniez non, hips, plus hein -j'suis une grand' fille savez...) ! J'me verrai dans l'obligation d'vous défoncer, hips ! J'déconne hein ! Z'êtes trop aimable."

Avant de sortir il entendit la jeune fille répondre à ses propos de façon amusante, si Tenjin pouvait réellement sourire il l’aurait réellement fait naturellement. Au lieu de ça il esquissa un sourire calculé et referma la porte doucement. Soudain il entendit un une sorte de cri, suivit d’une phrase pour le moins explicite.

-" GRAAAAAAAAAAAAH ! OH BORDEL C'EST CHAUUUUUUUUUUUUUD ! Ajoutant par la suite une phrase de réconfort pour sans doute éviter que Tenjin n’entre et la trouve dans une tenue d’Eve. J'vais bien hein ! C'est rien !!! (hips)"

Ensuite plus rien, tout devait être redevenu dans l’ordre pour la jeune fille. Pendant ce temps Tenjin put se mettre à la recherche de vêtement capable d’aller à la jeune Kunoïchi, mais deux problèmes se poser. Le premier était quel genre de costume lui donner, mais cela était une variable qui était fonction de la disponibilité et pour le moment il n’en savait rien, l’autre problème étant quelle taille lui donner, elle était plutôt grande donc il lui faudrait sûrement la plus grande taille en stock et cella influencerait sûrement la solution au premier problème. Quant à la taille pour ce qui est des sous-vêtements, pour le bas il n’y aurait sûrement aucun problème, mais pour le haut cela le serait certainement. Alors pour l’aider il aurait pu faire appel à l’une des femmes à son service, mais aucune d’entre elles n’était présente sur place, sans compter que cela prendrait certainement trop de temps. Il fouilla donc dans diverses malles et autre endroit où pouvaient être entreposés des costumes. Pendant ce temps la jeune femme se mit à chanter, mais se qui était le plus important n’était pas les paroles, mais le fait qu’elle avait perdu son hoquet se qui était une bonne chose. Mais je tiens à rappeler que Tenjin n’était pas un homme gentil, il se trouvait juste que venir en aide à cette Kunoïchi pouvait lui être d’une aide précieuse, après tout le mal à deux façons de nuire : en faisant le mal et en faisant le bien.

-" Ki wo tsukete kami sama wa miteru. Kurai yomichi wa te wo tsunaide kudasai! Hitori de tooku demo itsumo mitsukedashite kureru. Shitteru koto wa zenba oshiete kureru..."

Après plusieurs longues minutes de chant, celui-ci s’était arrêté, ce qui était un signe précurseur de la fin de la douche. Tenjin avait trouvé un beau costume pour la jeune femme, certes c’était quelque peu voyant, mais il faut dire qu’il n’avait pas beaucoup de choix. La Kunoïchi de Kumo n’avait pas d’autre choix, quoiqu’elle avait le choix du bonnet ce qui était pas mal. Mr Tenjin avait pris trois hauts de différente taille au cas où pour être sûr qu’elle trouve la bonne taillerait. Il prépara également une surprise pour qu’elle se souvienne de lui une fois la nuit finie, après tout la mémoire et l’alcool ne font pas bon ménage. Peu de temps après la femme aux cheveux verts ouvrit la porte et d’une voix allègre se mit à dire.

-"Youhouuuuu ! M'sieur Kuroinnen ?!!!..."

En quelques minutes, il arriva à la porte en possession des vêtements et avant de les tendres à la demoiselle nue sous son peignoir il se mit a parler comme pour s’excuser des vêtements qu’il allait lui donner.

" Oui, je suis là… Voilà vos vêtements propres, certes ils ne sont pas les mieux adaptés, mais je pense que ça fera l’affaire pour rentrer chez vous. De plus, il n’y a pas grand monde dans les rues à une heure aussi tardive, quant à vos vêtements sales je les ferais laver demain si ça ne vous dérange pas. Je tiens d’ailleurs à ajouter que vous pouvez garder les vêtements, c’est une sorte de cadeau que je vous fais… "

Sa dernière phrase se termina au moment où il donna les vêtements. Il n’avait plus qu’à attendre qu’elle ait fini de se changer pour enfin pouvoir lui poser quelques questions. Tout d'abord, savoir si elle se rappeler d’où elle habiter de façon à se qu’il puisse l’accompagner et d’autre part de lui poser des questions sur les ninjas de Kumo. Une fois changer ou du moins pendant qu’elle se changer il se mit à lui parler au travers de la porte, car oui Tenjin pensait que s’habiller n’était qu’une question de seconde... il faut dire qu’il devenait presque impatient.

" J’espère que je ne me suis pas trompé de taille.. Je me disais que pendant que vous vous changez vous pourriez un peu me parler de la vie de ninja, ce doit être une vie palpitante, je suppose que votre dernière mission était particulièrement dangereuse, je me trompe ? Au fait qu’elle est votre rang au sein des troupes de Kumo, car j’ai entendu qu’il y avait plusieurs rangs au sein de la hiérarchie ninja.. "

Une fois complément habillé il pu admirer le costume porté par l’inconnue, dont il ne connaissait pas le nom et avant même de lui demander si elle se rappeler où elle habiter il s’empressa de remédier à ce questionnement qui pouvait lui donner quelques indications sur celle-ci.

" Ce costume vous va parfaitement, je pense que nous allons pouvoir partir d’ici pour vous raccompagner chez vous. D'ailleurs, je ne connais pas vôtre nom, c’est vrai que je suis du genre à aides les gens sans posé de question, mais il me semble que ça pourrait nous être utile pour retrouver vôtre appartement ou vôtre maison. À ce sujet vous vous rappeler de la route pour vous y rendre ou au moins dans quel quartier vous habitez ? Pendant que j’y pense, j’ai une surprise pour vous, je sais que je ne devrais pas, mais j’insiste.. "

Il sortit alors d’une de ses poches un coffret et un prospectus contenant les horaires et les jours de chaque spectacle.

[Costume:

Spoiler:

]

Midori eu le temps d'éternuer une fois encore avant que l'homme tout de noir vêtu n'apparaisse de nouveau devant elle, lui tendant des vêtements propres... Si l'on pouvait appeler cela des vêtements, c'était plutôt une sorte de costume, Midori ne remarqua pas de suite.

" Oui, je suis là… Voilà vos vêtements propres, certes ils ne sont pas les mieux adaptés, mais je pense que ça fera l’affaire pour rentrer chez vous. De plus, il n’y a pas grand monde dans les rues à une heure aussi tardive, quant à vos vêtements sales je les ferais laver demain si ça ne vous dérange pas. Je tiens d’ailleurs à ajouter que vous pouvez garder les vêtements, c’est une sorte de cadeau que je vous fais… "

-" Ah bah c'bien gentil ça m'sieur ! Merci ! J'espère quand même qu'vous m'rendrez mes fringues hein..."

" J’espère que je ne me suis pas trompé de taille.. Je me disais que pendant que vous vous changez vous pourriez un peu me parler de la vie de ninja, ce doit être une vie palpitante, je suppose que votre dernière mission était particulièrement dangereuse, je me trompe ? Au fait qu’elle est votre rang au sein des troupes de Kumo, car j’ai entendu qu’il y avait plusieurs rangs au sein de la hiérarchie ninja.. "

-"Euh, mais z'êtes pas ninja vous aussi ?... Mais bon, si vous y t'nez..." Elle partit derrière le paravent afin de se changer comme faisaient les actrices. Elle répondit donc à la question de Tenjin, en essayant de faire abstraction du reste d'alcool qu'elle avait encore dans le sang. "Si vous pensez qu'c'est dangereux de devoir casser la gueule d'un type qui viole d'femmes, alors ouais, c'est une mission dangereuse... Mais j'vous jure que quand on est Juunin, on s'fait chier au bout d'un moment..." Elle enfilait le bas du costume qui passait très facilement malgré la taille de ses hanches généreuses.

Elle commençait à passer le haut lorsque son "instinct" de kunoichi reprit le dessus. Certes elle était encore un peu ivre, mais elle se demandait tout de même qui était ce curieux personnage... Peut-être qu'il était dangereux... Elle n'en avait aucune idée en fait.

-"Et vous au fait m'sieur Kuroinen... Z'êtes juste le proprio d'ce théât' ?... Où vous êtes aussi un moine-ninja diabolique, qui cherche à buter le plus de ninjas possible pour pouvoir faire plaisir à vot' Dieu ? Dit-elle sur un ton sérieux, derrière son paravent en essayant de faire entrer sa poitrine massive dans le haut du costume qu'on lui avait donné.

Naturellement, c'était une blague. Midori ignorait tout de l'homme qu'elle venait de rencontrer si ce n'est qu'il avait un beau théâtre comme elle disait. Elle laissa ce long silence s'installer comme pour laisser planer un doute, puis, une fois qu'elle eut fini d'enfiler le costume de danseuse orientale, elle réapparut à côté du paravent.

-"Nah, j'déconne m'sieurs ! Mais c'est vrai qu'j'vous ai jamais vu auparavant... Pourtant, c'fait un bail que j'vis dans c'te village..." Elle éternua, comme pour marquer la fin de sa phrase et laisser Kuroinnen parler à son tour.

"Ce costume vous va parfaitement, je pense que nous allons pouvoir partir d’ici pour vous raccompagner chez vous. D'ailleurs, je ne connais pas vôtre nom, c’est vrai que je suis du genre à aider les gens sans poser de question, mais il me semble que ça pourrait nous être utile pour retrouver votre appartement ou votre maison. À ce sujet vous vous rappelez de la route pour vous y rendre ou au moins dans quel quartier vous habitez ? Pendant que j’y pense, j’ai une surprise pour vous, je sais que je ne devrais pas, mais j’insiste.. "

-"Mon nom ? Bah... Pourtant ça court pas les rues une jeune femme d'vingt-six ans qui m'sure un mètre quatre-vingt-quize... J'pensais m'être fait une réputation... Elle rigola un bref instant puis reprit, J'm'appelle Midori m'sieurs... Midori Akusa..." Volontairement, elle changea son nom... On est jamais trop prudent. Il fait nuit, et cet homme ne se dévoile même pas. La lucidité de Midori commençait à revenir. Elle résistait bien à l'alcool (Hahaha, elle est bonne ! xD). Elle fit deux pas en titubant... -"Et pour information m'sieurs, j'habite à l'extérieur du cent' ville... A l'opposé d'ici quoi... Mais euh au fait,c'quoi vot' surprise ?..."

Kuroinnen tendit des prospectus avec tous les horaires des pièces de théâtre. Midori fut surprise mais n'oublia cependant pas ses "bonnes manières" (hahaha, elle est bonne ! *bis xD*), elle le remercia. Elle commença à marcher puisqu'il fallait sortir des coulisses et là, elle passa devant un miroir... Elle remarqua son accoutrement, et sincèrement, d'après elle, elle avait l'air d'une...

-"Pétasse..." Chuchota-t-elle à l'intention d'elle-même. Elle n'arrivait pas à croire que c'était elle, ce... ce... TRUC !... Elle trouvait ça horrible sur elle... En plus sa poitrine menaçait dangereusement d'exploser le haut: on pouvait dire c'était juste, très juste. Elle se retourna timidement vers Tenjin:

-"Dites m'sieur Kuroinnen... Z'auriez pas une veste ou un drap, j'sais pas moi... Les nuits sont fraîches 'savez..."

-"Euh, mais z'êtes pas ninja vous aussi ?... Mais bon, si vous y t'nez..." Après ces mots la jeune femme alla se changer derrière un paravent (opaque je précise…) dont il ne pouvait se faire aucune idée de l’avancement de l’habillage. Elle répondit ensuite à ses questions tout en semblant se changer. "Si vous pensez qu'c'est dangereux de devoir casser la gueule d'un type qui viole d'femmes, alors ouais, c'est une mission dangereuse... Mais j'vous jure que quand on est Juunin, on s'fait chier au bout d'un moment..." C’est alors qu’il comprit qu’elle n’était pas un simple Genin, ce qui était presque prévisible vu l’âge. En effet bien qu’il y ait des Genins de 5 à 77 ans le pourcentage de Genin en fonction de l’âge montré que dépasser les 15 ans le pourcentage de Genin était presque nul. Se qui était amusant c’est de remarquer comme les choses sont bien faites naturellement, avec une représentation en bâtonné on pouvait remarquer une forme de gaussienne.

Soudain elle sembla s’éveiller (pas spirituellement… c’est une métaphore.. Enfin presque lol) et se mirent à énoncer des propos troublants.

-"Et vous au fait m'sieur Kuroinen... Z'êtes juste le proprio d'ce théât' ?... Où vous êtes aussi un moine-ninja diabolique, qui cherche à buter le plus de ninjas possible pour pouvoir faire plaisir à vot' Dieu ?

Elle semblait sérieuse dans son discours, mais il en fallait plus pour troubler Tenjin. Cela dit le fait qu’elle soit en réalité une Juunin avait un avantage et un inconvénient, l’avantage étant que sa collaboration de manière consciente ou pas pouvait être particulièrement utile. Cependant, l’inconvénient était la force de caractère et la dévotion propres à la plupart des Juunins. Pensif, le visage de Tenjin n’exprimait aucune expression. Il avait sans doute bien fait de venir en aide à cette âme tourmentée, mais il était trop tôt pour lui soutirer des informations sans éveiller des soupçons. Un long silence plana dans la pièce jusqu’au moment où elle sortit vêtue de son costume affriolant.

-"Nah, j'déconne m'sieurs ! Mais c'est vrai qu'j'vous ai jamais vu auparavant... Pourtant, c'fait un bail que j'vis dans c'te village..."

À la fin de sa phrase, la Kunoïchi éternua. Un détail sans grand intérêt, ce qui était important était sans doute la question qu’elle venait de poser à Tenjin. Celui-ci fit mine de ne pas l’avoir entendu et continua. Il enchaîna par un compliment et quelques questions pour lui venir en aide tout en recueillant quelques données personnelles. Dans ce cadre bien précis ces questions sembler anodine, mais elles étaient une mine de renseignement.

"Ce costume vous va parfaitement, je pense que nous allons pouvoir partir d’ici pour vous raccompagner chez vous. D'ailleurs, je ne connais pas votre nom, c’est vrai que je suis du genre à aider les gens sans poser de question, mais il me semble que ça pourrait nous être utile pour retrouver votre appartement ou votre maison. À ce sujet, vous vous rappelez de la route pour vous y rendre ou au moins dans quel quartier vous habitez ? Pendant que j’y pense, j’ai une surprise pour vous, je sais que je ne devrais pas, mais j’insiste.. "

-"Mon nom ? Bah... Pourtant ça court pas les rues une jeune femme d'vingt-six ans qui m'sure un mètre quatre-vingt-quize... J'pensais m'être fait une réputation... Lançant un rire en direction du serviteur de Fu-Leng avant de reprendre, J'm'appelle Midori m'sieurs... Midori Akusa..." Maintenant Tenjin connaissait son nom du moins son prénom, car quelque chose dans sa façon de se tenir trahissait le mensonge de son nom. Cependant, Tenjin ne fit aucune remarque à ce sujet et continua à écouter la jolie demoiselle qui fit deux pas en titubant. -"Et pour information m'sieurs, j'habite à l'extérieur du cent' ville... A l'opposé d'ici quoi... Mais euh au fait,c'quoi vot' surprise ?..."

Après avoir remit le premier cadeau à son invité la jeune femme se dirigea en direction du miroir sans même faire attention à la seconde surprise. -"Pétasse..." chuchote-t-elle en se regardant au travers du miroir. Elle semblait surprise, comme si elle ne s’était pas rendu compte des vêtements qu’elle avait mis. Heureusement, Kuroinnen n’entendit pas son chuchotement qui aurait pu le vexer quelque peux, après tout il avait mis du temps à chercher ces vêtements. Elle se retourna timidement vers lui et adressa une supplique.

-"Dites m'sieur Kuroinnen... Z'auriez pas une veste ou un drap, j'sais pas moi... Les nuits sont fraîches 'savez..."

Tenjin se déplaça derrière la Kunoïchi et commença à enlever sa veste noire pour la mettre sur les épaules de Midori. Il prit tout de même soin d’enlever son livre en ajoutant quelques phrases.

" Je récupère tout de même mon Livre, il est en cour d’écriture et ça me dérangerait beaucoup qu’il soit lu avant d’être terminé. C’est un de mes passes temps, j’écris des pièces de théâtre également, le plus souvent des drames… c’est se qui m’inspire le plus. Je ne suis pas ici depuis longtemps comme vous l’avez remarqué tout à l’heure, je suis en quelque sorte un artiste et je voulais faire revivre ce lieu qui était depuis plusieurs années abandonné. J’aurais bien voulu être un Ninja et vivre dans ce village est une chance pour moi de côtoyer ceux qui font la force de ce pays. J’ai l’espoir de contribuer moi aussi à ce pays, ne serait-ce que modestement… Je pense que nous devrions y aller, vous devez avoir envie de vous reposer. Vous trouverez dans ma poche droite un coffret à vôtre intention vous n’y avez pas fait attention tout à l’heure quand je vous ai remis le prospectus… "

Sur ces mots il se dirigea vers l’extérieur de la bâtisse, attendant la femme aux cheveux verts pour lui montrer le chemin. Il ferma ensuite la porte et marcha aux pas de la Juunin. Le paysage était magnifique, les lumières encore allumées accompagnées de l’éclairage public permettaient de voir des contrastes ombre/lumière saisissants dans un décor montagnard. Les quelques informations que Midori indiqua à son "sauveur" étaient une tour surplombant le village dont la position était à l’opposé du théâtre. Le chemin le plus court étant de passé par le centre-ville.

" Je pense que pour passé le temps nous pourrions faire un peu la discussion, par exemple qu’aimait vous faire de vôtre temps libre ? Moi j’aime passer mon temps libre avec des personnes de confiance, des amis en quelque sorte, mais quand ont as de l’argent comme moi, la notion d’amis est difficile a déterminé… C’est pour ça que j’aime beaucoup les ninjas, l’argent a beaucoup moins d’importance pour certains d’entre eux… "

Midori venait de demander quelque chose à se mettre sur le dos à Tenjin lorsque celui-ci se plaça derrière elle pour lui déposer sa veste couleur onyx sur les épaules. Et franchement, elle était rudement lourde c'te veste !

"Je récupère tout de même mon Livre, il est en cour d’écriture et ça me dérangerait beaucoup qu’il soit lu avant d’être terminé. C’est un de mes passes temps, j’écris des pièces de théâtre également, le plus souvent des drames… c’est se qui m’inspire le plus. Je ne suis pas ici depuis longtemps comme vous l’avez remarqué tout à l’heure, je suis en quelque sorte un artiste et je voulais faire revivre ce lieu qui était depuis plusieurs années abandonné. J’aurais bien voulu être un Ninja et vivre dans ce village est une chance pour moi de côtoyer ceux qui font la force de ce pays. J’ai l’espoir de contribuer moi aussi à ce pays, ne serait-ce que modestement… Je pense que nous devrions y aller, vous devez avoir envie de vous reposer. Vous trouverez dans ma poche droite un coffret à vôtre intention vous n’y avez pas fait attention tout à l’heure quand je vous ai remis le prospectus… " Dit Tenjin.

Ah ben voilà pourquoi cette veste pesait deux tonnes trente-cinq ! Un bouquin inachevé, un coffret, ça fait un beau monde ! C'était limite si Midori ne penchait pas vers la droite à cause du poids ! Ou peut-être était-ce parce qu'en réalité l'effet de l'alcool n'était pas encore totalement dissipé. Quoi qu'il en soit, Midori ne pu s'empêcher de poser une question...

-"Ah... Ben merci m'sieur Kuro... Mais z'écrivez quoi en c'moment ? Vous voulez pas m'lire un passage pendant qu'on avance...?" Dit-elle alors qu'elle ocmmençait à avancer suivit de près par Kuroinnen.

______

Ils étaient à présent sur le chemin vers la ville et ses lumières. Ils repassèrent devant l'épouvantail dont Midori avait eu la frousse une heure et demie auparavant. Tandis que Tenjin avançait Midori se retourna furtivement et s'approcha de l'épouvantail... "Vengeance personnelle" pensa-t-elle en lui donnant un coup dans son estomac de paille. Elle arrivait à viser maintenant ! Elle rejoignit Kuro l'air de rien, le sourire aux lèvres.
Le nuit était propice au silence, la seule chose qui brisait le calme vespéral était une douce brise si commune au pays des nuages. C'est alors que Tenjin, en bon sauveur, relança la conversation:

"Je pense que pour passé le temps nous pourrions faire un peu la discussion, par exemple qu’aimait vous faire de vôtre temps libre ? Moi j’aime passer mon temps libre avec des personnes de confiance, des amis en quelque sorte, mais quand on a de l’argent comme moi, la notion d’amis est difficile a déterminer… C’est pour ça que j’aime beaucoup les ninjas, l’argent a beaucoup moins d’importance pour certains d’entre eux…"

Midori n'était pas réellement du genre à réfléchir, et encore moins quand elle était complètement bourrée, c'est pour cela que le dialogue qui va suivre ne sera autre que la pure spontanéité de la jeune femme...

-"Oh v'savez m'sieurs... L'argent c'est un peu la base d'la société hein... Personnellement, j'en fou à donf même si ça m'sert pour bouffer... Mais passons ! Z'avez d'la famille vous?"Répondit Midori en évitant de justesse un rocher sur la route.

Sans s'en rendre compte, surement à cause des litres de saké que Midori avait engloutit en fait, Midori et Tenjin arrivaient dans la rue faiblement éclairée où la grande perche avait "emprunté" sa bouteille de d'alcool de riz au type qui gisait à présent par terre...

*J'l'ai d'jà vu quelque part c'type...*

Entre temps, Midori s'était réchauffée pendant la marche. Elle ota donc l'imperméable que Tenjin lui avait prêté. Cette fois-ci elle n'oublia pas de prendre le coffret. Elle se retrouvait donc à présent dans une rue de Kumo, habillée en danseuse du ventre, son bonnet E menaçant d'exploser le petit haut qui semblait très frêle du fait de ce qu'il contenait (ou de ce qu'il tentait de contenir...)

Les deux individus de notre histoire tournaient à présent à droite et, oh surprise... Un bar connu. Midori n'était-elle pas déjà passée par là ?

Le jeune duo était prometteur, mais il ne fallait pas vendre la peau du grizzly avant de l’avoir mangé comme disait un proverbe du pays de la foudre. Tenjin était quelqu'un de cultivé et de très intelligent, il aurait pu parler de millions de choses avec un raffinement sans pareil, mais son complice était loin de pouvoir suivre des discussions endiablées autour de polémique philosophique.

-"Oh v'savez m'sieurs... L'argent c'est un peu la base d'la société hein... Personnellement, j'en fou à donf même si ça m'sert pour bouffer... Mais passons ! Z'avez d'la famille vous?"

Elle était franche et directe, c’était là l’une des qualités qu’appréciait l’homme en Noir, la tuer n’était donc pas à l’ordre du jour. Cependant, sa question le troubla quelques instants avant de répondre sèchement un " Non ". Il aurait pu inventer une histoire, mais cela n’aurait pas servi à grand-chose, de plus il n’avait pas vraiment envie d’en parler tout comme de son ancienne vie à Kumo dont il ne lui restait que des bribes de souvenir.

Avec l’obscurité et le manque de luminosité sur le trajet, porter des lunettes de soleil était un choix risqué vu qu’il était impossible de discerner le moindre objet. Heureusement, Tenjin savait comment parer à cet inconvénient, tout simplement en se déplaçant par rapport aux bruits de pas de la personne qui l’accompagnait et visiblement Midori avait évité un rocher en faisant un écart de dernière minute. Très vite ils arrivèrent dans une rue faiblement éclairée ce qu’apprécier Tenjin, car se déplacer par rapport aux pas d’une personne saoule en ayant une démarche normale n’était pas très aisé. Maintenant il arrivait à discerner grossièrement les objets ce qui lui donnait une autonomie de mouvement. Pendant ce temps Midori ôta la longue veste noire que Tenjin lui avait prêté.

Les nuits étaient plutôt fraiches à Kumo mais l’atmosphère s’était réchauffée brutalement… Tenjin lui ne fit pas vraiment attention à la tenue de la Kunoichi. D’ailleurs sans savoir pourquoi Tenjin remarqua qu’elle s’était arrêtée devant un bar, avait-elle encore soif ? Après être complètement saoule ?

" Vous semblez connaître cet endroit, si vous voulez y faire un tour je vous attendrais à l’extérieur, je n’apprécie pas vraiment ce genre d’endroit. "

En regardant l’expression du visage de la fille aux cheveux verts, cela ne semblait pas être une visite de courtoisie vu les flammes. Elle rentra d’un pas décidé à l’intérieur de l’établissement, telle une tornade prête à dévaster tout sur son passage. D'ailleurs, le patron ne semblait pas très ravi de la revoir à tel point que Kuroinnen pouvait écouter chaque mot qu’il avait prononcé comme si celui-ci était juste à côté.

" Qu’est-ce que tu fais là ! Je t’avais pourtant dit de ne pas revenir… on est un bar respectable on veut pas de trainées ! "

Pendant que le patron s’évertuait à renvoyer la jeune femme les clients eux commençaient à saignez du nez quand le pire arriva… Le bonnet E explosa ! Plusieurs verres furent pulvérisés par les débris du bustier. Laissant alors une vision sans fioriture de l’anatomie de la demoiselle en détresse. La plupart des clients encore présents (et conscient !) se mirent à saigner abondamment du nez ce qui eu pour effet de les propulser à travers la toiture du bar en destination d’un endroit inconnu. Quant au patron et au barman ce n’était pas trop le sang qui couler de leur nez, mais la bave de leur bouche.

[HRP: Ne faites pas attention aux propos ultra-féministes de ce RP xD !]

Midori se figea. Pourquoi ? POURQUOI ?! Comment osez-vous vous demander pourquoi ? Cela semble évident... IT'S THE TATANE TIME ! Et oui, Midori ne finissait jamais une soirée sans cogner, sans démonter sa tronche à un abruti de passage, ou non d'ailleurs. Mais, n'étant pas un animal (Ah bon ?!), Midori avait tout de même une raison pour la baston de ce soir. Bah oui ! Le patron l'avait maltraitée, c'était une femme et elle méritait le respect. Eh les mecs ! Pensez-y ! Sans femmes, vous êtes rien ! Qui ferait la vaisselle ? Qui ferait l'amour avec vous ? Qui rafistolerait vos habits ? ~~Qui poserait dans les magazines X ?~~

" Vous semblez connaître cet endroit, si vous voulez y faire un tour je vous attendrai à l’extérieur, je n’apprécie pas vraiment ce genre d’endroit. "

-"Ouais... Je reviens... Je reviens." Dit-elle avec une voix d'outre tombe.

Elle pénétra dans l'établissement où elle fut accueillie comme il se devait. C'est à dire, un peu comme ça :

" Qu’est-ce que tu fais là ! Je t’avais pourtant dit de ne pas revenir… On est un bar respectable on veut pas de trainées ! "

Attention... Alerte rouge. Midori allait exploser. La grande perche allait répliquer. Oui, Midori se préparait à casser du barman et du patron de bar. Elle ouvrit la bouche pour déballer une réplique cinglante et là... SHLASK ! Le bustier céda et par la même occasion brisa deux ou trois verres sur le comptoir. Les deux principaux attributs de Midori Asuka se tenaient là, fièrement dévoilé. Modification totale de l'environnent. En une fraction de seconde, on était passé du climat hostile au climat chaleureux et convivial...entre hommes.

Le silence ne régna cependant pas très longtemps. Eh oui, Midori n'était pas du genre à se laisser déstabiliser par ce genre d'incidents. A vrai dire, elle n'en avait strictement rien à foutre... L'Homme a bien été créer nu, non ?

-"Y'a un blem les gars ? Z'avez jamais vu une femme nue ou quoi ?..."

Voyant les clients saigner du nez et le barman ainsi que le patron baver, Midori ne put se retenir plus longtemps. Elle attrapa le patron par le col et le secoua comme un prunier, faisant par la même occasion remuer ses attributs pour le moins généreux. Il semblait un peu sonné, là elle s'arrêta et lâcha d'une main la chemise du tenant. Puis, dans un élan de grâce, elle le gifla magistralement ! Et encore une fois pour équilibrer la rougeur sur chacune des joues.

-"Si t'es respectueux, respecte-moi ! PIGE MON GARS ?!"

Midori hissa le type qu'elle venait de gifler sur le comptoir et l'allongea dessus, l'attrapa une nouvelle fois par le col, par l'arrière de celui-ci cette fois. Faut dire qu'elle avait de la force la Midori du haut de ses un mètre quatre-vingt quinze ! Puis le fit glisser sur tout le comptoir: le malheureux se prit verre sur verre et bouteille sur bouteille, tailladant légèrement son visage à chaque fois. Enfin, voyant que ça glissait bien, Midori le laissa finir son manège et le laissant tomber à la fin du bar. Fière, la jeune femme se frotta les mains et les posa ensuite sur ses hanches, n'ayant toujours pas recouvert sa poitrine généreuse.

-"Des aut' volontaires les mecs ?" Dit-elle sûre d'elle.

Les hommes présents s'essuyaient le nez avec des serviettes en papier et la regardaient en même temps avec un air effrayé. Midori fit un pas vers le groupe d'individus de sexe masculin, comme pour les intimider. Ils secouèrent frénétiquement la tête en signe de dénégation.

-"Dommage... Mais un conseil les gars... Respectez les femmes, même si elles n'ont pas d'quoi payer... Conseil d'ami, c'est Midori qui vous l'dit !" Elle cracha par terre à la fin de sa phrase, comme pour marquer sa féminité très estompée.

Une fois tous les regards détournés d'elle, elle sortit et rejoignit Kuroinnen qui se tenait là, devant le bar. Là, elle sentit des tonnes de de regards se poser sur elle. Dans un éclair de lucidité elle mit la veste de Tenjin sur elle, et la ferma au niveau de sa poitrine.
Elle s'éclaircit la voix puis sourit à l'homme en noir :

-"Nous disions ?..."

-"Ouais... Je reviens... Je reviens." Disait-elle d’une voix étrange, l’expression involontaire d’un changement de comportement.

Tenjin qui était restait dans la rue se retrouva seul, seul dans une rue désespérément vide, le cadre idyllique pour préparé sa lettre pour le service de demande de mission du village. Sortant une feuille et son livre pour support, il commença à écrire les formules de politesses d’usage quand il entendu.

" Qu’est-ce que tu fais là ! Je t’avais pourtant dit de ne pas revenir… On est un bar respectable on veut pas de trainées ! "

Décidément, l’accueil à l’intérieur était loin d’être chaleureux, aucun doute que tout cela allait dégénérer vu le comportement désinvolte et plein de fougue de la Kunoichi. Les bruits qui se firent entendre par la suite confirmer les prévisions de Kuroinnen. Mais une seule chose l’importait, c’était la demande de mission, la jeune fille devait facilement pouvoir résoudre ses problèmes avec êtres inférieurs avec leurs odeurs pestilentielles, celle de l’alcool mélangé au chaos. L’ordre et le respect voilà se que reprocher Tenjin à ces hommes qui en étaient dépourvus.

Alors que le sang commençait à couler de l’autre côté de la porte du bar, l’homme habillé de façon sombre baissa quelques secondes ses lunettes de soleil pour relire le début de sa demande. Avant de remonter ses lunettes, il fixa quelques instants la porte d’où la voix de Midori sortait sans être clairement perceptible de l’extérieur. Tenjin continua la rédaction de sa lettre, tout en regardant de temps en temps à droite et à gauche de la rue. Le royaume du silence était visiblement étendu à tout l’extérieur du village et les seuls bruits aux alentours venaient du bar, par chance aucun voisin ne s’était réveillé pour protester.

La nuit était le meilleur moment pour Tenjin, le moment où il pouvait non seulement orchestrer ses plans, mais aussi le moment où il pouvait se recueillir religieusement et baisser son masque. Ce soir-là n’était pas des plus adéquate pour se recueillir, mais cela prouver à montrer que le hasard est une variable à ne pas négliger.

-"Si t'es respectueux, respecte-moi ! PIGE MON GARS ?!"

Décidément, elle était très énervée, cette fois-ci on put l’écouter comme s’il n’y avait pas de mur. C’était comme si elle susurrer à nos oreilles avant de se mettre à crier. Après ces quelques paroles, le bruit reprit avant de s’arrêter de nouveau. Pendant ce temps Tenjin avait fini d’écrire sa demande et n’attendait plus que le retour de sa future prolétaire. Nul doute qu’elle allait désormais faire partie de ses plans, de quelque façon que ce soit. Sans vouloir dénaturer l’intrigue en rapport à cette demande de mission, on pouvait laisser entendre que celle-ci serait préférentiellement proposée à la Juunin.

D'ailleurs, elle sortit à moitié nue du bar, c’était quelque peu étrange, peut-être une méthode de diversion des plus originales… Sans attendre une quelconque explication il lui tendit la veste qui cette fois c’était sûr elle n’était pas prêt d’enlever avant d’être rentré chez elle. Elle fit un sourire avant d’ajouter.

-"Nous disions ?..."

C’était quelque peu étrange, un tel changement de comportement en quelques secondes. Passer de la colère au rire de façon naturelle était déconcertant, mais après un silence assez court il répondit.

" Qu’il était sans doute temps de reprendre notre chemin. Pendant que je vous attends dans la rue, je me suis demandé si vous ne voudriez pas m’aider dans les prochains jours. J’ai l’intention de faire une demande de mission et je serais réconforté de savoir qu’elle a était confié à une personne dont j’ai confiance. Vous êtes d’accord ? Ce ne sera normalement pas une mission très difficile, mais elle est très importante pour moi. "

Sur ces mots il reprit la marche, suivit aussi tôt par la fille aux cheveux verts. Il leur restait encore pas mal de chemin à faire, mais cela allait passer rapidement. Sur le chemin il décida de parler de sa famille histoire de ne pas laisser un vide pesant dans la conversation.

" Vous savez en fait je n’ai pas réellement de famille, mes parents m’ont abandonné alors que j’étais encore jeune. J’ai dû apprendre à m’en sortir par moi-même et tout ce que j’ai, je ne le dois qu’à mon travail. Voilà pourquoi je n’aime pas trop en parlé, mais vous savez je pense qu’en fin de compte c’était une épreuve qui ma était donné pour forger mon caractère… et vous, vous vous entendez bien avec vôtre famille ? Je suppose que oui vous que vous semblez habiter dans une demeure familiale, mais vous n’avez jamais eu de tension au sein de celle-ci ? "

-"Qu’il était sans doute temps de reprendre notre chemin. Pendant que je vous attendais dans la rue, je me suis demandé si vous ne vouliez pas m’aider dans les prochains jours. J’ai l’intention de faire une demande de mission et je serais réconforté de savoir qu’elle a été confiée à une personne en qui j’ai confiance. Vous êtes d’accord ? Ce ne sera normalement pas une mission très difficile, mais elle est très importante pour moi. "

Midori aurait voulu répondre du tac au tac mais, à bien réfléchir, sortir une onomatopée qui ressemblerait à un "MEUAH ?" n'était pas tout à fait approprié. Enfin c'est ce qu'elle pensait du moins. Elle s'efforça donc -avec beaucoup de mal, je vous l'accorde- à déballer une phrase bien construite et un tantinet polie (?!) :

-"Bah c't'à dire que... Et puis d'abord, si l'est pas difficile la mission, pourquoi v'la faite pas vous-même ? Hein ?..."

Quoi ? C'était largement plus poli que l'épisode dans le bar non ? Au moins, là, elle n'avait pas insulté l'homme en face d'elle, elle ne l'avait pas fait essuyer un comptoir avec son ventre et elle n'avait même pas usé de violence ! Elle se contentait juste de dire ce qu'elle pensait (comme d'habitude).
Comment ça vous jugez qu'elle est pas sympathique ?!

-"Pardon m'sieur Tenjin, la fatigue, l'heure, tout ça… Ca m'monte à la tête. S'excusa-t-elle bêtement. Vous m'avez bien aidé c'soir, j'suppose que j'vous dois bien ça, du moment que vous m'laissez pas tout l'boulot et que j'suis payée… Dit-elle en esquissant un sourire des plus charmants (ouais, enfin charmant pour Midori c'était pas l'truc de base d'la princesse hein… C'était un sourire avec de la salade, du riz, de la plaque dentaire datant de trois jours, le tout sur les dents hein… Les lèvres gercées, saignantes, 'fin vous voyez l'genre...)

C'est mieux là, plus sympathique la Mido ? Non ?! Mais F**k ! Si vous cherchez la gentille petite femme au foyer qui repasse les habits de son mari, qui donne à manger au bébé sans ciller quand on lui vomit en plein dans la tronche et qu'on barbouille les murs de sa cuisine avec de la purée de carotte, bah, vous vous gourez d'personne ! Mais alors c'est une pu***n d'erreur de la mort qui tue la vie !!! Enfin passons… (Ouais passons, Midori est toujours pas casée à vingt-six ans alors...)

Les deux individus de notre histoire du moment, marchaient toujours dans les rues du village des nuages. En fait, à vrai dire, Tenjin marchait. Midori, elle, martelait le sol avec la grâce et la légèreté d'un éléphant mamouthosor (? O_o). De là où ils étaient, ils pouvaient voir la seule et unique lumière de la tour des Asuka à savoir celle des portes de la tour. Tour qui était d'ailleurs plutôt imposante, ce qui semblait logique puisqu'elle contenait, à l'origine, tout un clan. Clan dont il ne restait malheureusement pas plus de dix membres.

" Vous savez, en fait, je n’ai pas réellement de famille, mes parents m’ont abandonné alors que j’étais encore jeune. J’ai dû apprendre à m’en sortir par moi-même et tout ce que j’ai, je ne le dois qu’à mon travail. Voilà pourquoi je n’aime pas trop en parler, mais vous savez je pense qu’en fin de compte, c’était une épreuve qui m'a été donnée pour forger mon caractère… Et vous, vous vous entendez bien avec votre famille ? Je suppose que oui vous que vous semblez habiter dans une demeure familiale, mais vous n’avez jamais eu de tension au sein de celle-ci ? "

A cet instant précis, Midori commença à fixer le ciel puis le sol, alternativement. Son regard vert éclatant s'assombrit d'un coup. Cet homme n'avait donc jamais entendu parlé du massacre de Kumo ? Peut-être que Midori avait une forte et complexe personnalité, mais est-ce vraiment la vraie Midori ? Oui, Midori a l'air d'une femme que rien ne peut terrasser. Oui, Midori paraît intouchable, ou tout du moins elle essaie de l'être. Oui, Midori s'emporte souvent (tout le temps) vite et menace de détruire tout ce qu'elle touche dans les trois prochaines minutes qui suivent son énervement. Mais… Que savez-vous réellement de Midori Asuka ? Sachez, qu'on ne ressort pas indemne du massacre de son clan, de sa famille. Surtout lorsqu'on se sent impuissante devant son père, mourant, devant soi. Et pire, que faire quand votre mère refuse de vous parler parce qu'elle juge que vous êtes une incapable dont le seul talent est de mettre sa vie en danger tout les jours pour son village et son honneur ? Ça vous en bouche un coin hein ? Non ?… Bande d'insensibles ignorants !!!

-"J'm'entends bien avec mon cousin. Quant aux tentions dans ma famille… Disons qu'elles ne sont plus nombreuses, voire même inexistantes j'dirais."

Midori n'exteriorise pas. Midori n'exteriorisera plus jamais. Pourquoi ? La sensibilité est la plus grande faiblesse d'une femme. Les cœurs d'artichauts, c'est fait pour être mangé, pas admiré. Quant au cœur de Midori… C'est une toute autre affaire.
S'il y avait bien une chose dont Midori détestait parler, c'est cela, la mort des êtres chers qu'elle aurait put, non, dût protéger. C'était si stupide ! Elle était arrivée avec à peine deux minutes de retard. Deux minutes ! Deux putains de minutes.
Pourquoi Midori à l'air toujours crevée le matin ..? Vous le seriez aussi si vous reviviez toute la nuit ce jour maudit qui a laissé une trace dans l'histoire de Kumo no Kuni.

-"Mais au fait m'sieur Kuroinen… Pourquoi vous voulez faire une mission ? Z'êtes pas ninja pourtant, si ?"

Ne fallait-il pas trouver un sujet pour contourner un problème vital ? De toute façon c'était bien simple, tu cherches dans les souvenirs de Midori tu te prends son pain dans la gueule si jamais tu l'offense, pigé mon pote ?…Bien.

Tenjin et Midori étaient maintenant dans la phase la plus compliquée pour rejoindre la tour Asuka: monter une pente de trois kilomètres (bon d'accord, deux kilomètres et trois cents mètres), d'exactement quarante-cinq degrés virgule six. Et ça, quand vous sortez d'une bonne cuite, croyez-moi ça forge vos cuisses, et vos abdominaux, et vos mollets et aussi votre mental, surtout votre mental. Parole de ~~Scout~~ Midori qui l'a déjà fait plus de quarante-huit fois. Au moins, la nuit était claire, Midori (et Tenjin accessoirement) ne dévalera donc pas la pente en faisant des tonneaux parce qu'elle a glissé sur une malheureuse pierre qui se trouvait là. Oui, c'est pire qu'une séance d'accro-sport côté courbatures…

Midori était pensive, elle fixer le ciel. Tenjin avait mis le doigt sur un sujet sensible pour la jeune Kunoichi. Aussi forte soit-elle certains mots font plus de mal qu’une simple blessure physique. Car cette douleur-là ne disparaît pas avec le temps, elle s’atténue et s’efface pour un temps, mais peu ressurgir n’importe quand suivant le stimulus émotionnel. Après quelques minutes elle répondit à la question de Tenjin avec une dose d’amertume dans ses paroles sans pour autant extérioriser son ressentiment.

-"J'm'entends bien avec mon cousin. Quant aux tensions dans ma famille… Disons qu'elles ne sont plus nombreuses, voire même inexistantes j'dirais."

Kuroinnen savait qu’elle lui avait menti sur son nom de famille, mais il ne savait pas qu’en réalité elle faisait partie d’un clan décimé, le clan Asuka. Tenjin connaissait l’histoire de ce clan, mais il ne voyait pour le moment aucun rapport avec cette jeune fille, cependant ses soupçons amplifiés de minute en minute. Leurs pas les diriger vers la tour du clan Asuka, sans compter le changement d’attitude quand elle voulu parler de sa famille.

-"Mais au fait m'sieur Kuroinnen… Pourquoi vous voulez faire une mission ? Z'êtes pas ninja pourtant, si ?"

Midori n’avait décidément pas compris les propos du serviteur du sombre seigneur, celui-ci n’allait pas effectuer de mission. Il allait simplement faire une demande de mission à l’administration du village, lui se contenterait de regarder les ninjas effectuer leur travail. C’était pourtant clair, mais comment le dire sans froisser la jeune fille aux cheveux verts? Mais pour le moment ce n’était pas là le vrai problème de nos deux compères, une pente abrupte (oui bon... 45° et un pouce de souris) de presque trois kilomètres se dresser devant eux. En montant la pente, il répondit à la question de la Kunoïchi.

"Vous savez, je n’ai pas vraiment le physique ni l’entraînement pour être un ninja, je ne suis qu’un simple homme d’affaires doué d’un certain sens artistique. Je ne compte pas faire de mission moi-même, mais m’offrir le service du village pour m’aider. Le village y trouve une source de revenus et moi la satisfaction d’un travail que je n’aurais pu accomplir seul, mais je pense que vous saviez déjà comment fonctionne le principe des missions après tout vous êtes la première concerner, c’est aussi vôtre revenu qui en dépend."

La monté était difficile et pendant qu’il discuter Midori l’avait devancé, se qui frustra légèrement nôtre homme. Celui-ci voulut donc reprendre la tête de la marche, et accéléra la marche malgré la faible visibilité au travers de ses lunettes de soleil. Cela ne l’empêcha pas d’arriver à son but, cependant une pierre mal placée lui fit perdre son aplomb. Dans une série de gestes dépourvue de toute grâce il tomba sur la jeune femme, l’entrainant avec lui créant ainsi une boule humaine qui dévala la pente plus rapidement qu’il ne leur fut pour la monté. Une fois tout en bas, Tenjin se releva difficilement et remis ses lunettes à l’endroit avant même de prendre le temps d’essuyer la poussière sur ses vêtements. Quant à Midori elle avait eu décidément beaucoup de chance d’avoir une veste, sans quoi elle serait sans doute écorchée. Tout cela était dû à la fierté du grand méchant garçon, et bien qu’il n’avait aucun ressentiment il s’excusa auprès de la Kunoïchi.

" Je tiens à m’excuser j’ai du mal à voir avec mes lunettes de soleil, mais je me dois de les garder. C’est une sorte d’ouverture sur le monde qui me permet de voir les choses différemment. J’y trouve là une certaine aspiration pour mes œuvres. "

"Vous savez, je n’ai pas vraiment le physique ni l’entraînement pour être un ninja, je ne suis qu’un simple homme d’affaires doué d’un certain sens artistique. Je ne compte pas faire de mission moi-même, mais m’offrir le service du village pour m’aider. Le village y trouve une source de revenus et moi la satisfaction d’un travail que je n’aurais pu accomplir seul, mais je pense que vous saviez déjà comment fonctionne le principe des missions après tout vous êtes la première concernée, c’est aussi vôtre revenu qui en dépend."

Décidément, Midori devait arrêter la boisson ! Voilà qu'elle avait du mal à comprendre quand on lui demandait de faire une mission. Heureusement qu'elle n'était pas devant le Raikage... Vous imaginez vous ? "Mademoiselle Asuka, je vous charge d'accompagner Monsieur Yamamoto au village civil le plus proche." "Hein quoi ? D'l'argent d'poche ? Et j'connais pas m'sieur Yamamoto en plus, pourquoi i'm'donnerait de l'argent ?" Mais passons, Midori devait tout de même répondre à Kuroinnen. Ben oui, rester là comme une écervelée sans rien répondre n'était pas dans l'habitude de Midori. Elle essaya donc de se rattraper comme elle pu:

-"Ouais, évidemment." Elle agrémenta sa réponse d'un petit rire.

La jeune femme, par habitude, montait très vite cette pente de trois kilomètres laissant donc Tenjin à quelques mètres derrière elle. Ce qui est tout à fait impoli lorsqu'on entretient une conversation. Mais Midori ne s'embarrasse que très peu de ce genre de choses. Cependant, Tenjin tentait de la rattraper et ma foi, il réussit. Midori, quant à elle, regardait le sol, toujours comme à son habitude. Puis, elle leva la tête, et là... GROS PLAN SUR TENJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN ! Mais qu'est-ce-qu'il foutait pile devant elle ?! Pas le temps de se poser la question une deuxième fois. Le ciel et lest étoiles, le sol et les pierres, le ciel et lest étoiles, le sol et les pierres, et finalement l'arrêt.
Vive les cailloux, les pierres et les roches. Il me semblait pourtant qu'on était au pays des nuages.

*Note à moi-même, jarter les pierres de c'putain d'sentier.*

Un épais nuage de poussière s'était levé durant la chute des deux personnes qui aurait pu éventuellement faire penser à un incendie, quoique ce nuage était beaucoup plus clair. Tenjin s'était relevé, toujours ses lunettes de soleil sur le nez. Étrange quand même cette habitude. Midori se leva également dans un mouvement dépourvu d'une quelconque grâce, cela va de soi.

"Je tiens à m’excuser j’ai du mal à voir avec mes lunettes de soleil, mais je me dois de les garder. C’est une sorte d’ouverture sur le monde qui me permet de voir les choses différemment. J’y trouve là une certaine aspiration pour mes œuvres. "

-"Vous pourriez quand même les enlever. 'Fait nuit, j'vois pas quel genre d'inspiration z'allez trouver sérieux. A part la lune et encore..." Ta spontanéité te tuera ma fille... Cela lui avait échappé.

Bon, faut dire qu'elle était sérieusement fatiguée, et que l'alcool ça se dissout pas en une heure, surtout après huit verres de sake. Midori, à cet instant précis, cherchait un moyen pour demander pardon à son interlocuteur quand... on lui déféqua sur le sommet du crâne. Midori leva lentement la tête vers le ciel: un faucon, qui semblait vert et plus gros que la normal, décrivait des cercles au-dessus des deux individus.

-"Saleté de piaf ! Tu vas morfler ! Attends que j'revienne et t'vas voir ! J'vais t'déplumer ! TU VAS CREVER !" Hurla Midori à l'intention du volatile vert. Si ça n'avait pas été un faucon, on aurait pu jurer qu'il riait...

Elle avait l'air fine maintenant, avec ~~une merde~~ de l'excrément de faucon sur la tête. Elle fulminait. Elle regarda Tenjin brièvement et commença une nouvelle ascension en l'invitant à la suivre. Ils montèrent plus vite que prévu et surtout plus vite que la fois précédente. Devant eux se dressait à présent une large porte en bois de la même taille que celle que l'on trouve devant certains châteaux médiévaux.

*Médiévaux ? C'quoi ça ?... (Ben oui, on sait pas trop si les ninjas ont connu le Moyen-Âge tel qu'on le connait xD)*

Midori poussa la partie droite de la porte qui s'ouvrit dans un grincement effroyable. Aussi loin que la jeune femme pu s'en souvenir, cette porte avait toujours fait le même bruit horrible. Aussi affreux que soit ce bruit elle y était habituée à présent. Midori se tourna vers Tenjin en réfléchissant à comment le remercier. Elle n'aimait et ne savait pas comment dire merci. C'était aussi abstrait que compliqué.

-"Euh ben, c'est gentil d'm'avoir raccompagnée m'sieur Kuroinnen. Euh, ouais, voilà. Mer... Merci. Et euuh, ben, bonne nuit hein."

Mouais, pas trop mal non ? Ça aurait pu être pire, si si, j'vous jure ! Du genre: "Ben casse-toi ducon ! T'attends quoi ? Tu veux pas qu'on baise non plus ? T'es pas chez mémé. Aller, va dormir dans ton pouilalelelrt, ton pouillailler, ton ploulailler... Retourne chez les poules ! Et rends moi mes vêtements !"

Après que Tenjin lui ait répondu, Midori referma la porte délicatement (!).

-"GWAAAAAAAAAAAAAAARGH !!!" Cria la jeune femme.

Et voilà, une fois de plus, la fois de ce mois-ci, Midori rentrait chez elle avec une seule envie: dormir (pour mieux déplumer Midori-Hoshi le lendemain matin). Quoi ? Comment ça ? Un cri ? Non je vois pas. Vers la fin ? Euuh, je toujours vois pas, non. Un cri hein, vous êtes sûrs ? AH OUI ! Non ça c'est rien ! Midori s'est juste coincé les doigts dans la porte en bois là. RAS que j'vous dis ! Mais si ça peut vous rassurer, elle a ré-ouvert la porte, a ôté ses doigts et l'a refermé. Elle s'en va maintenant dormir. Comment ? Un problème technique ? On me dit dans l'oreillette que Midori est tombée devant l'entrée. On peut rien faire ? Bon... Eh bien... La jeune femme tombée devant l'entrée, s'endormit brusquement, le manteau de Tenjin sur les épaules. Quelle serait sa surprise le lendemain matin lorsqu'elle le découvrira... Bah ! Elle est habituée !

[FIN DU RP]

Uh uh uh... xD Rp très drôle sur certains points et dont le niveau est très bon, ya pas grand chose à dire de plus ne... Razz

Je vous gratifie donc de 6 Xp chacun, vivement la suite de vos aventures...! =D

PS: Kuro, je crois qu'il faudra faire gaffe au jour auquel tu vas engager Midori pour ta mission, manquerait plus qu'elle soit bourrée à nouveau... xD

PS2: Maintenant que j'ai fais ma BA du jour, je vais me coucher... U_U

PS3: Eh, Mido-chan, n'oublie pas tes Xps de mission avec Jun, hein... xD

» Fiche de Tenjin [1]
» Fiche de Midori Asuka [1]
» Fiche technique de Midori Asuka [3]