Qu'une nouvelle légende commence !

HJ : Ce RP est la suite de cette rencontre ICI, faudra aussi le compter pour les XP nan ?! =P

Six ans plus tard...

PÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔMH ! Un bruit sourd vint perturber la mélodie de la nature ; un son tonitruant pour déranger l'air joué par les vagues qui s'échouaient en écumes sur la côte ; un assourdissant coup pour gâcher la musique des animaux qui grouillaient sous les branches qui dansaient non loin de là. Quelque chose en frappait une autre, du dur contre du tendre, du bois contre du caoutchouc, une massue contre un ballon. C'était Kanzaki -what else ?- et Shanon, sa baleine qui, sur l'une des plages de l'île du Nénuphar, qui cachait la citadelle de l'organisation de la racine oubliée, jouaient à la baballe ! Un jeu complice et bébette avec sa bête : l'animal utilisait son évent pour jeter un ballon de plage vers cette dernière où se trouvait Kanzaki, et celle-ci, armée d'une grosse massue de bois, frappait le projectile qui repartait vers Shanon qui récupérait alors le ballon, et qui recommençait.

"AAAAATTAQUE !"

Hurlait Kanzaki qui -PÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔMH !- frappait le ballon encore une fois. Derrière ces gamineries, il y avait un besoin de se changer les idées, un besoin de liberté, un besoin de se dépenser et de hurler. La vie n'était pas rose. L'avait-elle jamais été ? Certainement pas, de l'avis de Kanzaki, de la vie de Kanzaki... Un jour, elle avait croqué un fruit défendu, celui du bonheur ; et depuis, régulièrement, des évènements graves lui arrachaient des larmes. La mort de sa première équipe, la perte de sa meilleure amie, la mort de sa mère... Puis la mort de Konoha, où elle avait perdu son père, son fanclub et le village qu'elle chérissait. Kanzaki était perdue dans ses pensées ; des pensées qui perdaient Kanzaki. La nostalgie d'un temps ruiné étreignait son esprit de réfugiée ; le souvenir d'une vie nonchalante et bienheureuse caressait son âme de survivante ; la réminiscence de ce qu'elle avait perdu lui arrachait le cœur. Mais Kanzaki avait toujours été... comme ça. Avant c'était une jeune fille qui, derrière un sourire mutin et une joie de vivre ubuesque, enfermait un monstre de terreur et de tristesse dans le creux de son âme. Là, c'était pareil, elle avait toujours une blessure à cacher derrière sa jovialité et ses délires qui enchantaient ses journées, elle continuait à renchérir sur chacun de ses décalages ; Kanzaki n'avait pas changé non... c'était le monde qui avait changé : Kanzaki avait tant perdu !

*Adieu les jours ensoleillés à manger des dragibus plein de coke qui font voir des pandas terroristes ; adieu les jours de pluie à me demander si je vais se trouver un mari avec qui je saurais m'entendre ; adieu les jours de sécheresse à pleurer sur la tombe de ceux qui sont tombés trop tôt ; adieu les jours de neige à faire la fête avec les gars de mon fanclub ; adieu les matins à fumer dans la baignoire vide ; adieu les midis à cuisiner pour mon père qui n'était jamais là ; adieu les après-midi à jouer à des jeux-vidéos en me demandant si j'allais être un jour convoquée pour une mission ; adieu les soirs à lire des histoires et des poèmes à la baleine qui vivait dans la piscine de mon jardin ; adieu les nuits à être convoquée par le Hokage endormi quand j'arrive dans son bureau ; adieu... Konoha !*

Alors, elle frappait la balle avec Shanon. Avec ce qui lui restait. Avec ce qu'elle pouvait encore perdre. Elle frappait son ballon avec sa massue, les pieds dans l'eau, sur la plage de sable blanc comme le mikrokini quelle portait et qui lui cachait à peine l'intimité et la pointe de ses seins. Ses longs cheveux oranges et ondulés comme le feu étaient légèrement mouillé. Sa peau blanche sentait la crème solaire pour se protéger de l'astre qui brillait dans le ciel. Kanzaki semblait heureuse, rieuse, espiègle ! Elle riait et criait joyeusement dans jeu. Pourquoi ? Parce que quand elle avait croqué la pomme, elle avait compris que le bonheur se provoquait ; elle le savait quand les membres de son équipe était tombé ; elle le savait plus que jamais maintenant que son village n'était que cendres...

La balle arrivait une nouvelle fois et Kanzaki frappait encore, encore et encore ! Parce que pour survivre, il fallait continuer à vivre.

... une nouvelle légende commence !

Un sable chaud, une brise de mer, une étendue d’eau, des vagues, du vent… Tant de belles choses. Et tout cela réunit sous un seul territoire ; la plage. Cet endroit avait un don magique. Elle m’était vraiment importante. Elle me donnait l’envie de m’asseoir sur le sable, d’attendre, de réfléchir, de regarder, d’espérer, de croire, de m’endormir, de rêver, de me remémorer, bref, elle me donnait l’envie à plusieurs choses. Et c’est ce qui était magique pour moi. Un simple paysage qui pouvait nous faire faire tant de choses. C’était surprenant. Et moi, j’adorais cette sensation. Elle m’était habituelle, familière, à présent. Je venais souvent sur cette plage en espérant, à chaque fois, en apprendre plus sur moi. Après tout, n’avais-je donc pas changé depuis le temps ? Il y a six ans, à peine, j’étais cette demoiselle excitée et idiote, la jeune fille qui était sans arrêt en train de faire la cinglée. Et maintenant, que suis-je ? Une femme sage, intelligente et forte. J’avais si changé… et ce en si peu de temps. J’en étais encore très impressionnée, moi-même. Car, rien ne m’empêchait de penser que j’aurais pût être la même, même après ces six longues dernières et horribles années. Qu’était-ce ces années pour moi ? Du malheur, de la haine, de la tristesse, du regret, de l’espérance…du sang ?

*Oui…Beaucoup trop de sang…*

Me dis-je, à moi-même, dans ma tête. Cette pensée ne se rendit pas bien loin. Un trafic incontrôlable jouait dans ma tête et les idées étaient similaires aux conducteurs lents sur lesquels ont s’attaque et mes pensées aux conducteurs un peu fous qui savent que dépasser la limite autorisée et avoir des accidents et perdre vie avant même d’arriver à destination. Drôle d’image ? Effectivement, j’en pensais la même chose. Mais c’était un peu ça. Sa tête était dans un vrai désordre mais je me contentais de ne pas le monter aux autres, de garder ce côté de moi caché.

Je me levai et me dirigeai vers un point que je m’étais fixé. Je ne savais pas ce que c’était ; mais c’était devant moi, à des centaines de mètre. Chaque pas se faisait lent, mais je me rapprochai de plus en plus vers ce qui ressemblait à un rocher. Les vagues enlaçait le sable et l’abandonnait et recommençait à chaque fois tandis que le vent me caressait les cheveux, doucement. Je replaçai les mèches qui couvraient mon visage au moins chaque dix secondes. C’était un peu énervant, voir même beaucoup ; mais avec les années et cette guerre, j’avais appris à garder mon calme. Et puis en tant que Capitaine, je ne devais pas me mettre en colère pour ce genre de choses si futiles.

Je continuai donc de regarder ce rocher, tout en réfléchissant. Oui, je pensais à cette guerre, à ce que j’avais perdu… à Konoha aussi, mon village…enfin…mon ancien village. À présent, il était quoi ? Que de simples ruines ? Rien de bien extraordinaire pour tout vous dire… Et pourtant dans le Houmei, il y avait tant d’anciens shinobis originaires de Konoha, comme quoi, le phœnix renaissait vraiment de ses centres d’une manière non-direct dans ce cas-ci. C’était un peu bizarre à dire, j’en pensais la même chose.

Puis je vus un ballon rebondir très loin et puis rebondir de là où il était partit… Étrange ? Oui. Je m’intéressai donc plus à cela… Qui était cette femme … Et surtout qui était cette baleine ? Je me posais encore des questions, comme si je n’en avais pas assez. C’était ridicule, certes, mais cette demoiselle m’intriguait. Elle me rappelait quelqu’un… Oui, je ne savais pas qui, mais elle me rappelait quelqu’un ! Son air de fille enjouée, elle semblait joyeuse, elle était rousse, elle était belle, grande, séduisante… Elle me rappelait…

« Moi-même… » Dis-je en répondant à mes propres pensées.

C’était étrange… Mais cette kunoichi me rappelait la fille que j’étais il y a six ans. J’étais si heureuse… Enfin, je suis heureuse, malgré les évènements. N’ai-je donc pas eu l’incroyable chance de survive à une guerre qui dura des années ? La chance d’avoir pût sauver ma vie et celle de mes amis ? Oui j’avais eu cette chance. J’étais chanceuse et j’étais heureuse… Mais avant, quand Konoha était là, et que tout allait bien, que la paix régnait ou du moins quand elle semblait régner, j’étais plus heureuse qu’à présent. Je n’avais plus de nouvelle de ma famille, de mes amis… Je parle, bien évidemment, de mes anciens amis et mon ancienne famille. Car, c’est vrai, qu’à présent, j’avais à nouveaux des amis ainsi qu’une famille. Je me jugeais apte de me plaindre de mon sort. Malgré ma position, je pouvais me plaindre. J’étais une kunoichi qui avait fait beaucoup de chemin, j’avais atteint la force d’un Kage d’auparavant, j’avais beaucoup souffert et j’avais fais souffrir bien des gens, j’avais sauvé bien des vies comme j’en avais perdues. Alors, oui, je me jugeais capable de me plaindre. J’étais peut-être en vie et en bonne santé, mais si on me proposait de revivre le passé, j’accepterai.

Je retournai mon regard vers cette jeune fille qui jouait avec un animal marin… vu la grosseur – non du popotin énorme de la demoiselle contrairement à ces petits seins - de sa baleine ! Je ne pusse m’empêchai de sourire et de replacer pour la XIème fois mes mèches de cheveux rebelles. Cette fille semblait très heureuse et cela me faisait plaisir. Elle était vraiment contente et cela me réchauffait le cœur. J’avais envie d’enlever mon kimono de Capitaine, de sauter dans l’eau et faire la folle que j’étais avant…mais étrangement, je ne m’en sentais pas capable. Cela était trop dur, probablement, pour moi. Donc je me contentais de la regarder frapper ce ballon en espérant qu’il ne blesserait personne.

* Quand je serai grande... *

Frapper dans le ballon... Était-ce tout ce qui restait à Kanzaki ? Que lui restait-il d'autre que d'amères souvenirs d'un passé enterré sous les ruines du village qu'avait fondé Harashima, l'ancêtre de Kanzaki ? Et bien il lui restait l'héritage génétique de ce dernier : plus que jamais la jeune fille aux longs cheveux de feu pouvait compter sur l'art d'utiliser chakra bois. Kanzaki pouvait faire naitre la vie végétale et manipuler le bois, dans la mesure de ses réserves de chakra, et pour fonder un nouveau village isolé dans le creux d'une montagne telle une patate maturant dans le sol, les aptitudes de Kanzaki s'étaient révélées très utiles. La mokuton girl se souvenait des heures passées aux pieds des Jinsei, à former des planches de bois pour ceux qui en avaient besoin pour les bâtisses. Oh non, l'ancienne jounin de Konoha n'était pas une grande guerrière, elle n'avait pas vaincu d'armée à elle toute seule, mais elle consacrait son savoir à divers domaines qui intéressaient les ninjas, elle avait espionné, elle avait soutenu, et maintenant, la kunoichi nymphe faisait de la recherche.

* Tu es ma destinée... *

Il lui restait une amie ; une amie pour qui tant de monde s'était sacrifiés ! Elle avait adopté Shanon, la baleine, quelques mois avant la guerre contre les méchants qui volaient du chakra avec des épées. Le mammifère marin vivait dans le jardin de Kanzaki, sa baignoire étant trop petite, dans la piscine qui avait remplacé l'étant dans la propriété qu'elle partageait avec son paternel, jadis sa maternelle. Shanon avait en quelque sorte rempli l'énorme vide laissé par Hitsuko, sa coéquipière qui avait fini chez les fous après que Kanzaki et elle aient mangé un humain, pour devenir sa nouvelle meilleure amie. C'était le genre d'amitié éternel qui unissait deux personnes, même si l'une d'entre elle était un animal... La baleine ne devait son salut, à l'issu de la destruction du village caché de la feuille, qu'au sacrifice du fan-club de Kanzaki, qui avaient donné leur vie pour laisser à Kanzaki le temps de jeter sa baleine dans la rivière et de descendre avec elle jusqu'à la mer... Sacrée aventure ! Avoir une baleine avait été pratique pour se dissimuler, Kanzaki s'était cachées dans des îles inhabitées, avant de retrouver ses semblables...

* Je déteste cette partie... *

Il lui restait une mission, car Tsunade lui en avait donné une : retrouver ce qui ne leur restait plus. Retrouver ce qui avait été perdu. Retrouver les illustres savoir martiaux et scientifiques que les ninjas des siècles passés avaient développé depuis que l'ermite aux six machins avait inventé leur art de vivre et de mourir. Faire un bond dans le passé, pour avoir une chance d'un futur... Kanzaki avait rejoint la sixième division, et ce n'était pas hasard, son âme de feu, tournée vers l'avant, dans un dense et profond parfum de nostalgie, brûlait de l'essence de cette division. Les mystères qui avait été scellés dans le passé, elle allait les découvrir et les expliquer ; son coeur, son esprit et son corps étaient optimisé pour la recherche, plus motivé, tu meurs ! Rien ne se perd, tout se transforme ! Il fallait transformer l'essai, faire que tout ceci ne s'était pas produit pour rien, voir dans les malheurs des vicissitudes qui les accablaient des opportunités d'aller plus loin ! Trouver l'énergie de l'enthousiasme dans la tristesse moribonde, trouver un nouvel ordre dans le chaos, un nouvel univers dans le néant, trouver des plans dans les ruines, trouver demain dans hier !

* Attends une minute... *

Depuis quelques paragraphes, Kanzaki chantait en pensées dans sa tête des chansons des poupées minouchattes, mais à peine elle commençait à retrouver l'air qu'elle sautait sur une autre... chanson. Elle jouait toujours au baleineball avec Shanon quand elle entendit un murmure venant de plus haut sur la plage, elle sût qu'il y avait quelqu'un et ne put s'empêcher de retourner sa tête, pour fixer l'intruse qui avait pénétré dans son terrain de jeu. PÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔÔMH ! Le ballon avait frappé derrière le crâne de Kanzaki, envoyé par la baleine, alors que la rousse kunoichi avait perdu sa concentration face à Shanon et à ses passes... Elle avait lâchée sa massue et ses yeux bleus devinrent légèrement humide à cause du choc, pas vraiment terrible, mais elle avait été si surprise qu'elle avait eu peur. Kanzaki baissa la tête et caressa derrière son crâne avec sa main, pour soulager la douleur. Elle refit un cent quatre-vingt degrés en direction de Shanon et leva la main, ce qui fit rebondir sa poitrine contenue dans son petit maillot. Certes, Kanzaki ne faisait que du C en bonnet, mais c'était plus pratique pour le sport que du E ou du F... car oui, Kanzaki pouvait déformer son corps (spécial du clan) et donc changer la taille de ses seins. Et puis la pièce du haut de son microkini ne pouvait contenir plus...

- Shanoooooon ! T'as gagnée ! On fait une pause ! Hééé t'as bien méritée d'aller te faire un casse-croute de plancton ma belle !

Cria Kanzaki à la baleine qui ne se le fit pas dire deux fois et qui plongea dans la mer peu profonde à la recherche de nourriture. Kanzaki se retourna une ultime fois en direction de la nouvelle et attrapa le ballon que les vagues avaient ramené à ses pieds. En se baissant, la pointe de ses longs cheveux qui avaient poussés jusqu'à ses cuisses en six années caressa l'eau de mer et quand elle se releva, l'eau dégoulina sur ses cuisses qui devinrent humides et salées. Elle lâcha d'une main le ballon pour coincer ce dernier de l'autre avec sa hanche, sous le bras, et salua la jeune femme avec sa main libre. Qui était-ce ? On reconnaissait un capitaine, grâce à son uniforme. Ce n'était pas Tsunade... Ne serait-ce pas...

- Lita ? Liiitaaaaaa ? LIIIIIIII-TAAAAAAAA ! C'est bien toi ?!

La petite Yamanaka avait bien grandi ! Et dire que quand elle avait fait sa connaissance en plein trip à Konoha cette dernière était une petite chuunin toute rigolote et que maintenant, elle commandait une division entière avec le charisme d'un Kage ! Elle avait physiquement changé, elle était plus féminine et ses formes avaient plus de courbes, mais on la reconnaissait bien ! Kanzaki avait aussi un corps plus développé, mais elle avait gardé un visage juvénile de jeune vierge innocente... Le physique de Lita était celui d'une femme bien en chair, on voyait qu'elle avait du goût pour la charcuterie, les hamburgers plein de sauces, le saké et les frittes ! Et encore, seulement pour le petit déjeuner, s'imaginait Kanzaki qui était certaine que Lita était aussi gourmande que sa réputation de nympho le laissait croire. Ça lui ferait du bien de faire un petit peu de sport, sinon elle allait s'empâter !

- Hey, Lita, c'est Kanzaki ! Youhouuuuu ! Tu viens jouer au ballon ? Enlève ton kimono et viens tremper tes pieds ma mignonne !

Lui dit-elle avec un grand sourire et un petit rire niais. Kanzaki était une grande manipulatrice qui savait faire tomber les plus grand psychologue avec ses airs de petites filles kawaii et il était difficile de résister à son sens de la persuasion...

HJ : Kanzaki a 10 en persuasion, elle est donc très forte pour convaincre sans argument si ce n'est son sourire xD Lita va-t-elle résister à son invitation ou bien enlever son kimono pour la rejoindre ? =P

* Détache tous mes boutons, chéri…*

Mes seins étaient énormes… Vraiment énormes, même un peu trop… J’avais pris beaucoup de volume en six ans ; plus particulièrement au niveau des seins. Ils avaient tellement gonflés que s’en était insupportable, parfois. C’est vrai ; ils étaient lourds. J’étais particulièrement forte et courageuse de les endurer tous les jours ! Après tout, c’était plutôt difficile de supporter plus de poids que d’habitude. Par exemple, la fille qui jouait au ballon n’avait certainement pas de misère à porter ses seins ils n’étaient pas énormes comme les miens mais cependant niveau popotin, la rouquinne pourrait se calmer car les frites ça ne la réussit pas ! Mais bien sur, ça, je ne lui dirais pas. C’était beaucoup trop insultant ; surtout entre filles, en plus ! Je me contentais de la regarder s’amuser avec son microbikini qui lui ne demandait qu’à être enlevé car il allait lâcher… Je me demandai d’ailleurs comme elle faisait pour endurer ce petit bout de tissus ? Si je le portai, je serais probablement en train de mourir en manque d’oxygène. Comment voudriez-vous respirez avec ce tissus qui vous collait à la peau ? C’était impossible.

* Continue à regarder mes ... De toute façon je m'en fiche que tu regarde mes ... Je fais mon truc pendant que tu joue avec ton ... *

Dit la fille qui se regardait les seins ! Oui effectivement, je les regardais toujours et encore. Ce kimono m’était serré lui aussi, tout comme le microbikini de cette kunoichi. Je me demandais si je ne pouvais pas tout simplement l’enlever ? Après tout, j’avais moi-aussi un bikini, comme pas hasard, sous mon kimono. Quelle drôle de coïncidence, n’est-ce pas ? C’était comme si, ce matin, malgré le fait que je n’avais pas l’intention de me mouiller, mon subconscient m’avait devancé et m’avait mettre ce petit maillot de bain sous kimono. Et puis toute façon qu’est-ce que je risquais à l’enlever ? Que les autres me regardent ? Qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Il y a six ans, je n’aurais jamais hésité à enlever ses vêtements et de ne pas écouter ce que les autres disaient de moi. Je m’en serai fichu. Mais, à présent, j’étais une Capitaine. Certes, je n’étais pas la plus forte des six, mais j’étais respectée pour mes dons et talents et le fait que je promène en bikini sur une plage pourrait rendre ma réputation à un niveau très bas ; comme celui de la chef de la Sixième ; Tsunade Koichi, soit mon ancien Hokage.

* Ne souhaites-tu pas que ta petite amie soit aussi sexy que moi ? *

Décidemment dès que nous regardions nos seins, nous pensions à chanter les chansons magnifiques – j’insiste – des poupées minouchattes. Enfin chanter… Dans mon cas, je ne faisais que penser à leur parole. C’était un groupe qui ne devait certainement plus vivre à présent. À moins qu’elles aient été épargnées pour leurs seins et leurs fesses, elles sont probablement mortes… Mais cela ne m’empêchait pas de penser à ces chères poupées qui avaient été mes idoles il y a encore six ans. C’est si drôle… Car pour moi, tout cela semblait être encore très proche… Comme si enfaite la guerre n’avait duré que deux trois jours et qu’il y a cinq jours j’écoutais encore ces poupées minouchattes tout en dansant comme une folle alliée.

Puis soudain, une voix ! Oui une voix ! Pas n’importe laquelle, non non non… C’était une voix crispante, aigüe, espiègle, idiote… C’était celle de Kanzaki… Je me rappelais d’elle de plus en plus. Je l’avais rencontre il y a six ans demi peut-être presque sept même. Nous étions deux petites folles qui aimaient rire et s’amuser… et là j’étais devenue quelqu’un de sérieux et sage alors qu’elle, elle était restée la même. J’avais donc beaucoup d’admiration pour elle. Malgré les années et les évènements, elle était restée la même…enfin mentalement du moins. Car bon oui, comme dis plusieurs fois, je la trouvais un peu différente physiquement… Ses cheveux semblaient déjà plus long et me faisait pensé à une héroïne très idiote qui défendait la lune d’un dessin animé d’autrefois ainsi que son corps ; ses fesses étaient devenues plus grosses et bientôt elle pourrait presque rivaliser avec Tsunade. Mais sinon elle était toujours aussi jolie et mignonne. Elle avait gardé un air innocent et jeune que j’avais, malheureusement, perdue.

Elle me demanda donc ensuite de la rejoindre. Oui, elle me demande de la rejoindre. Je fus d’abord surprise…mais ça ne dura pas longtemps. Ayant déjà été comme elle, je me disais bien que c’était normal… Et puis étrangement, sa « proposition » me tentait. J’avais envie, finalement, d’enlever cet habit, qui d’ailleurs, me réchauffait beaucoup trop pour un temps pareil ! Je ne n’écoutai pas ma tête, ni mon cœur, mais ceux de l’ancienne Lita et j’enlevai ce kimono avec joie. Je souriais, de joie, comme avant. Je regardais donc une dernière fois cette chère Kanzaki et m’avança doucement dans l’eau qui malgré le beau soleil était plutôt froide.

* Qu’est-ce que tu penses de ça ? *

Mais bon, chut ! C’était fini les chansons récités par pensée. Je m’avançai donc doucement vers Kanzaki. Ce n’était pas parce que j’avais le rang de Capitaine que je n’avais pas le droit de me faire plaisir. Après tout, la Sixième Capitaine, Tsunade, se saoulait bien souvent, alors je pouvais en faire de même, quant au premier, il était encore un très jeune homme qui « s’amusait » encore. Alors pourquoi ne pourrais-je pas prendre un peu de plaisir ? Aujourd’hui, à ce moment précis, j’étais Lita Yamanaka et non la Capitaine de la quatrième division.

« J’espère que tu frappes bien, Kanzaki, je me suis améliorée depuis notre bataille contre la légende du super Panda Illusionniste ! »

Je reprenais, peu à peu, certes, mon « ancienne allure » mais cela avançait au rythme que je voulais.

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La jeune fille à la crinière flamboyante souriait en attendant la réponse de son interlocutrice. Elle baissa une seconde les yeux pour voir si son microkini était en place, et c'était bon, ses seins tenaient tout seuls et ses tétons étaient cachés chacun par deux centimètres carrés de tissus, pour que la pudeur soit sauve, et son intimité se cachait dans un string noué sur ses hanches par d'adorable nœuds papillons qui ne semblaient pas vouloir se desserrer. Il faut dire qu'elle l'avait fait elle même, son microkini, à partir du tissu d'un mouchoir, alors elle n'avait pas eu beaucoup de textile, les temps étaient difficiles ! Mais certes, tout était en place et tenait bien malgré l'apparence d'être juste.

Un bref instant, Lita parut surprise mais Kanzaki elle, ne souriait pas moins, elle avait un masque de bonne humeur figé sur le visage et celui-ci était indécrottable. Mais l'expression de Lita devint plus décontractée, et elle enleva le kimono dans lequel elle était emmitouflée pour révéler un très sexy bikini noir. Kanzaki se disait les seins de Lita étaient généreusement énormes. Comment elle faisait pour tenir droit son dos ? Pouvait-elle voir ses pieds ? Ne perturbaient-ils pas la gravité ? Pouvaient-ils influencer la marée ? Ne risquaient-ils pas d'exploser ? Ou d'imploser en aspirant toute la matière de la galaxie dans une micro-singularité ?

Quoiqu'il en soit, la jeune femme tout en forme était superbe, et si elle pesait le poids d'une vache de plus que Kanzaki, semblait-il à celle-ci, sa graisse était parfaitement proportionnée, elle en avait là où il en fallait, on en aurait mangé et mettait la descendante du premier Hokage en appétit... Elle en salivait ! Quoique très certainement, si Kanzaki mangeait Lita, elle deviendrait énorme, et comme elle avait déjà tout ce qu'il faut malgré son fin minois, elle ferait alors de la concurrence à Shanon... Heureusement, ce n'était pas l'envie de la manger littéralement qui lui faisait envie...

Alors Kanzaki leva les bras en V au ciel, puis, d'un mouvement acrobatique, elle forma un E avec son corps, ses bras et ses jambes, puis un R et enfin un Y qui n'était guère bien différent du V mais bon... Elle recommença encore, puis une troisième fois, ondulant son corps dans cette succession de mouvements souples. Enfin, elle leva ses deux bras et forma un arc avec ses jambes, comme un H, puis elle fit un rond avec corps et finit par faire comme si elle était crucifiée. Et à chaque fois qu'elle prenait une de ces positions, elle disait la lettre qu'elle était censée représenter, et à la fin, elle prononça entièrement les mots qu'elle avait épelé :

"V, E, R, Y, V, E, R, Y, V, E, R, Y, H, O et T ! Very very very hot Lita-chaaaaaan !"

Hurlait la plus belle des deux Kunoichi sur la plage, qui malgré ce fait était quand même très enthousiaste de pouvoir admirer le magnifique corps de sa futur partenaire... de jeu. Cependant, une fois cela dit, Kanzaki s'arrêta là car Naruto est une série du genre shonen ai plus que yuri hentai... et restons à cette apparente parodie d'Alerte à Malibu. Précisons quand même que les seins de Kanzaki avaient beaucoup remué pendant ses acrobaties et que son maillot avait très bien tenu le coup ! Comme quoi, même si son microkini semblait fragile, ce n'était pas de la mauvaise qualité !

Lita avait évoqué le panda illusionniste quand elle avait exprimé le souhait que Kanzaki se soit améliorée. Il était vrai que la jeune femme qui maîtrisait l'art de contrôler le bois avait tenté de tuer le mini-panda avec une massue semblable à celle qu'elle avait utilisée pour jouer au baleineball, matérialiser avec un ninjutsu mokuton ; sauf que dans son délire hallucinatoire elle avait écrasé le petit chien d'une vieille mémé à la place du panda... C'était peut-être la raison pour laquelle elle renonçait à utiliser sa massue, elle pourrait toucher Lita avec, celle-ci prenant tellement d'espace maintenant...

"C'est ce qu'on va voir ! AAAAATTAQUE !"

Et Kanzaki jeta le ballon en l'air droit au dessus d'elle, puis elle sauta et donna une grosse claque sur la balle qui fonça alors en direction de Lita. Kanzaki retomba dans l'eau, ses pieds s'enfonçant légèrement dans le sable vaseux ; le ballon n'arriva pas jusqu'à Lita, sa trajectoire avait été un peu trop courte et il allait frapper la surface de la mer, faisant gicler plein de goutte sur Lita !

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Image non contractuelle... Wink

Qui l’aurait crut ? Je m’étais dévêtue. Pas entièrement, certes, mais je l’avais fais. Je m’impressionnais moi-même. Alors que j’essayais tant bien que mal de montrer une image modeste, naturelle et bonne de moi, j’étais, en ce moment, en train d’avancer dans une plage splendide aux couleurs azurs mais surtout affublée d’un bikini plutôt coquin. Mais si je m’étonnais vraiment, c’est que j’osais me montrer cet acabit espiègle que personne ne connaissait chez moi ou du moins que personne se rappelait. Car, Kanzaki, était une vielle connaissance qui remontait a déjà plus de six années. Et celle-ci se rappelait bien de moi…et de qui j’étais… Serait-elle tentée par son attitude enjouée de dire aux autres qu’elle avait vu une capitaine badine.

Mais je la connaissais tout de même… Elle était une Kunoichi qui avait une certaine réputation et qui faisait parler d’elle. Par exemple, qui ne savait pas qu’elle avait une baleine ? Elle était la seule en a posséder une, alors ce n’était pas difficile de se tromper ! Ou bien qu’elle était une célèbre descendante de la lignée des Senjuu. Et puis tout le monde disait qu’elle aurait la place de Lieutenante auprès de Tsunade, Capitaine de la Sixième. Donc il n’était pas difficile de connaître cette petite baballe d’énergie. Et je me disais, qu’elle était plutôt de confiance et qu’elle n’irait pas dire des conneries à tu-têtes.

Mais peut-être qu'après tout, je m'étais trompée... Car, devant moi, a une cinquantaine de mètres, se trouvait cette chère Kanzaki qui gueulait jusqu'en à faire sauter ses amygdales et probablement aussi son silicone. Pourrait-elle réellement fermé son mange-patate ? J'en n'avais aucune idée... Mais l'ancienne Lita revenait en moi, lentement, certes, mais elle revenait. Je croyais que c'était dût à la situation ; je voulais m'amuser et c'était le boulot de l'ancienne Lita.

Je continuai de regarder Kanzaki me faire des mouvements étranges ainsi que son engueulade incessante. Je me demandai bien quand tout cela allait finir... Car après tout, je m'étais déplacée dans l'eau. C'était bon à présent. Ce n'était plus la peine de crier pour m'encourager. Mais je n'osais pas le dire à Kanzaki... Car elle était une amie pour moi. Plus ou moins, disons. Une connaissance positive, peut-être ? Mais peu importe, je l'aimais bien et ça suffisait pour qu'elle me convainc d'aller me mouiller dans l'eau ! J'en restais d'ailleurs toujours aussi étonnée qu'elle ait pût réussir à me convaincre d'une telle facilité. Peut-être avait-elle une technique secrète ? La sixième division aurait trouvé un moyen de persuader les autres de faire tout ce qu'ils veulent ?

* Non, tout ça, c'est impossi...*

SPLAAAASSSH !

Mais qu'est-ce que c'était ? Une attaque ? Un monstre ? Non. Simplement un ballon. Oui, un ballon. Un ballon qui, bien sûr, fût envoyé maladroitement par Kanzaki. Heureusement, déjà, je n'avais pas reçu ce ballon en pleine figure. Ensuite, je m'étais tellement perdue dans mes pensées, que je ne l'avais pas vu venir. Comme quoi, il fallait que je sois plus vigilante... Ne suis-je pas une capitaine, après tout ? Cependant, je riais. Bon d'accord, c'était peut-être idiot de rire, car des gouttes avaient giclés sur elle à cause du "splash" que le ballon avait causé lorsqu'il avait claqué l'eau mais c'était ce que j'étais... Je regardai donc Kanzaki avec un joli sourire. Je ne savais pas si elle avait fait exprès ou pas, mais je m'en foutais légèrement. On était là pour s'amuser...alors qu'on s'amuse.

Je pris le ballon en main. Je devais à présent me venger de ce qu'elle avait fait ! Bien sur, une vengeance amicale et sans rancune ; strictement du plaisir et rien d'autre. Je pris donc le ballon en main. Je le regardai. Je le scruttai attentivement, mais ce n'était qu'une diversion. Ce que je voulais, c'était lancer le ballon sans qu'elle s'y attend. J'aimais ce petit plan malin et coquin, mais allait-elle être idiote à un tel point de ne rien avoir arriver ? Et bien c'est ce que nous allons voir...

"Attrape-ça, poulette en bois !"

Et le claquai le ballon le plus fort possible. Du moins, du mieux que je pouvais. Je n'étais pas la plus forte, physiquement, des Kunoichis, mais je me débrouillai bien. Le ballon partit rapidement vers Kanzaki, mais sa trajectoire était assurée ; quelques centimètres devant le corps de la demoiselle. Comme ça, elle aurait, à son tour, des goutelletes qui lui sauteraient dans le visage. Je souriai, une fois de plus. J'aimais bien cette journée finalement...

[DSL pour les fautes, pas le temps de corriger =S]

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