Entretien miné...

Les lourdes portes de l'entrée de la tour grincent tandis que nous pénétrons le hall. Je ne me souvenais guère d'une atmoshpère aussi sombre lors de notre dernier voyage. La décoration austère tranchait avec les souvenirs que je conservais du Mizukage, mais visiblement, les temps avaient changés...

Progressant a pas pressés vers les escaliers de la tour, je jetais un regard inquiet a Atsuruno. Nous seuls pouvions comprendre la gravité de la situation dont témoignait cette atmosphère a l'inhospitalité palpable, en la comparant a celle de notre dernière venue...

Silencieusement nous progressions vers les portes du bureau du Mizukage.

Alors que Tsunade était au debut du groupe je me trouvais à la fin pour gueter les arrieres, quand nous ouvrions les portes de la tour du Mizukage, tout avait changé, comme ci le peu de mal qu'apartenait a Kiri avait grignotait en quelques jours son bien.

*Est-ce la même ville ?*

Nous grimpions les marches deux par deux, allans doucement vers le bureau de mizukage.

*Il faut que je sois en pleine forme, j'en peux plus*

Je sortais ma gourde de saké, ne la montrant à personne, pour ne pas me faire renvoyer de la mission ou pour que l'on ne me la vide pas.

"Gloup gloup gloup...Ahhhhhhhhhh"

Je rangeais ma gourde quand tout le monde me regardait avec des gros yeux surtout tsunade, elle avait l'air furieuse mais envers quoi... Je descendais d'une marche, acrochant bien ma gourde a ma ceinture.

"Hihi" leurs dis-je en faisant un grand sourire

"C'était pour me reveiller, la je suis en pleine forme"

Il me regardait toujours furieux, ne savant que dire de bien je dis

"Vous en voulez ? Fallait me demander"

"Bon bref on a une mission, on reglera ca à Konoha"

Trait d'expression: -_-

*Je le sens mal, pourvu qu'on retrouve Yondaime, lui ne me dirait rien, tandis que si c'est un des sanin surtout Jiraiya, je ne me permetterais pas de vivre ici, malgrè qu'il soit l'auteur des plus beaux livres du monde*

Nous commençions à avançer et nous étions juste à la porte du bureau du Mizukage

Devant la porte se tenait face a nous deux gardes, qui encadraient l'issue tels deux fidèles chiens de gardes, droits et fiers. M'approchant calmement d'eux afin de ne pas eveiller d'hostilité ni de suspission, je pris la parole

"Gardes, nous somme des émissaires du village caché du pays du feu, et nous souhaiterions être reçu par le Mizukage. Pouvez vous le prévenir de notre arrivée?" dis je d'un ton ferme et résolu, qui ne laissait transparaitre aucune émotion.

Les gardes se regardèrent, d'un regard a l'expression imperceptible, avant de nous répondre:

[Mizuho, prends le relai ]

L’alliance venait à peine d’être conclu, tout s’était bien passé, pour être plus précis, il n’y avait plus personne pour en parler. Les traces de sang avaient déjà été lavées sous mon ordre, les ninjas m’obéissaient encore, malgré que j’avais en quelque sorte ruiné les communications entre Kiri et Konoha. Je ne pouvais dire s’ils étaient d’accords avec mon choix, mais cela n’était pas le principal de mes occupations. Les dernières paroles du Yondaime m’avaient tout de même révélées certaines choses à mon propre sujet. Mes propres ambitions…c’étaient grâce à elles que tout ces évènements se passaient. Je n’avais aucun remord de mes actions, la seule chose qui m’inquiétait était la fidélité de mes sujets. En connaissant toute l’histoire, se rangeraient-ils de mon côté de leurs pleins grés? Cela n’allait sûrement pas être le cas pour certains, mais j’étais presque sûr que d’autres personnes partageaient mes aspirations…

*Ce Yondaime…être un grand Hokage jusqu’à la fin, c’est ce qu’il voulait…c’est ce qu’il a pu obtenir…il est venu jusqu’ici pour protéger son peuple…et j’ai moi-même fait cette promesse…pourtant…je ne lui accorde pas de réelles importances…le peuple ne veut pas de protection…le peuple veut démontrer qui ils sont vraiment…ils veulent…une identité…ce que je m’apprête à leur donner…la seule chose qu’ils aient jamais souhaité…la crainte des autres pays…redevenir le pays sanglant qu’était Kiri auparavant…*

Je me perdais sans le vouloir dans mes pensées. La plupart d’entre elles finissaient par la perte de leur sens. Les mots que je me disais…était-ce la réalité? Ou ma propre vérité…Je ne pouvais faire aucune distinction entre les deux…en fait, tout devenait ma réalité….ma réalité ainsi que celles des gens de mon village ne faisaient qu’un…mes désirs étaient leurs désirs…mes pensées étaient leurs pensées…je représentais les idéaux de mon peuple…

Les papiers sur mon bureau étaient dans un désordre complet. Depuis l’évènement, je n’avais pas touché une seule de ces feuilles, si ce n’était que pour les jeter à terre. Pourtant, l’envie…l’envie de recommencer…l’envie de continuer mes rêves…tout ceci était extrêmement présent dans mon esprit. Si certains m’auraient déclarés fou, je n’aurais pu trouver le terme qu’ils auraient choisis pour décrire cette tirade dans ma tête.

Comme à son habitude, Kurokawa arriva en toute hâte, ne prenant guère le temps de demander à me parler. Il était le seul qui savait exactement ce qui s’était passé, ainsi que ce que je voulais apporter à Kiri. Il ne m’avait jamais dit s’il était d’accord avec moi, il avait même semblé choqué lorsqu’il avait entendu mes paroles, mais il continuait de vaquer normalement à ses occupation de conseiller. Sa voix se faisait plus frêle lorsqu’il me parlait, comme s’il avait vieilli de quelques années en un nombre si infime de secondes.

"Mizukage-sama…il y a…d’autres personnes de Konoha qui sont arrivés…ils sont présentement avec les gardes, non loin de votre bureau et demandent à vous voir…parmi eux…se trouvent deux des grands Sannins…Tsunade et Jiraya… "

Tsunade…c’était avec cette femme que la mission de sauver Kiri contre le groupe de l’Akatsuki s’était faite…elle avait semblée si déterminer à sauver mon peuple, alors qu’il n’avait rien d’important pour elle…rien ne l’obligeait à le faire…dans sa gentillesse démesurée, elle avait réussi à diminuer de nouveau la fierté du pays de l’eau. Son aide ne pouvait que démontrer que Kiri ne pouvait combattre seule…cela me répugnait en quelques sortes…Par contre, je ne ressentais pas la force de la confronter en paroles. Malgré tous mes dires, on aurait dit que je ne pouvais me résigner à l’avoir comme adversaire, et non pas seulement pour sa force…

"Kurokawa. Va leur dire que je ne peux les recevoir pour le moment…que je suis trop fatigué pour leur parler…enfin…trouve ce que tu veux pour les empêcher de venir…"

Le vieil homme bégaya un peu avant de partir de mon bureau. Lorsqu’il fut sorti, je me levai, me dirigeant vers la fenêtre. Ce n’était pas pour sortir, mais pour contempler Kiri. Je pouvais déjà la voir au sommet de sa gloire, remplaçant la brume par le rouge du sang…

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Les ninjas de Konoha s’étaient arrêté devant les gardes. Ils étaient presque rendus au bureau du Sandaime, mais étrangement, la distance semblait être plus grande à parcourir, un peu comme si tout allait se passer pour les éloigner de leur but. Les ninjas de Kiri ne répondaient pas à ce que venait de dire la Sannin. Ils se contentaient de l’arrêter dans sa course, attendant l’arrivée de quelqu’un. Un vieil homme sortit du bureau du Mizukage. La légère sueur qui perlait sur son visage démontrait un peu le stress qui l’envahissait. Il remonta les lunettes qui étaient sur le bout de son nez, puis se dirigea vers les étrangers. Il toussota un peu, pour reprendre sa voix normale, puis s’adressa aux visiteurs.

"Le Mizukage ne peut vous recevoir pour le moment. Il a eu de durs jours et dit ne plus vouloir voir de personne pendant quelques temps. Sans vouloir être impoli, je vous prierais de partir de cette endroit. Vous n’aurez qu’à revenir une autre fois pour qu’il puisse vous recevoir. "

Sa voix ne démontrait pas la même expression que son visage. Cette dernière était ferme et semblait être sans reproche. Aucune fausse prononciation, un vrai homme résolu à ses actes, comme si rien ne lui ferais changer ses idées.

[Kurokawa est un vieil homme qui fait parti du conseil de Kiri. Dans sa vie, il a vu plusieurs choses et ne se laisse pas intimider (il possède le trait Blasé). Il possède 5 en persuasion dû à ces nombreuses années en tant qu’homme de politique. Comme vous le savez sûrement, vous pouvez utiliser de la volonté pour accroître vos caractéristiques^^]

Au ton austère et sombre de l'homme, on ne pouvait croire qu'il mentait. Effectivement le Mizukage devait etre fortement éprouvé par quelque chose...

*Fatigué...kss, Yondaime n'est pas un homme si facile a abattre...* songeais je avec amertume en fronçant les sourcils.

Jiraiya sembla sur le point de rétorquer quelque chose au conseillé, mais je l'interrompi d'un geste de la main.

La situation semblait si claire qu'elle en était navrante.

"Partons, nous n'avons plus rien a faire ici..."

Je pris la direction de la sortie, savourant avec amertume l'air brumeux.

Bien entendu, c'etait un mensonge. Nous n'avions pas fait tout ce chemin pour rien. Yondaime était-il encore ici? L'avait on emmené quelque part? Comment savoir...?

*A moins que...*
Mordant mon pouce qui suinta de quelques perles de sang, que je me contraint de ne pas regarder, je dessina une ligne pourpre sur mon avant bras...

!Kuchiyose no Jutsu!

Dans un nuage de fumée blanchatre, Ton Ton apparut.

"kuoooooo!"
Devant le regard jusqu'alors attristé mais maintenant ébahi de mes compagnons ninja, je m'accroupi, le petit cochon me sauta dans les bras mais je le pris au vol et le souleva avant qu'il n'ai le temps de m'atteindre.

"Ton Ton, trouves une piste de Yondaime"

L'animal se libéra et commença a fureter sur le sol a l'aide de son petit groin, semblant troublé par toutes les effluves qu'il pouvait humer.

[-5PC. Ton Ton a le meme flair que Pakkun. On va le retrouver en moins de deux notre 4eme!]

"kruiiiiiiii" sembla grogner Ton Ton pour m'avertir

"quoi?!"

*impossible...Kabuto, ici?*

Soudainement, une pluie glaciale torrentielle sembla s'abattre sur moi. Maintenant la situation m'apparaissait nettement...

"Yon...Yondaime est a ...Oto..." dis je tristement tandis que mes compagnons tentaient de saisir le sens de cette situation étrange.

Comme pour affirmer mes dires, Ton Ton prenait la direction du port en remontant la piste de l'odeur du 4eme...

Jiraiya qui s'était accoudé à un mur, les bras croisés, attendait impatiement que le Mizukage leur reçois. Après quelque longue minute, un homme âgé sortit du bureau du Mizukage pour leur annoncer, que par fatigue il ne voulait pas être déranger et ne parler à personne apparement sous aucun prétexte.

Jiraiya fronça légèrement les sourcils, toujours accoudé a son mur et les bras croisés tout en regardant le viel homme qui était sur de lui et ne parraissait pas mentir...Jiraiya voulut intervenir en prenant la parole, mais fut vite arreté par son ami Tsunade.

"Partons, nous n'avons plus rien a faire ici..."

Jiraiya décroissa les bras et se décolla du mur en faisant maintenant dos au bureau du Mizukage l'air songeur.

** Ce vieil homme m'aurais presque convaincu, mais il évident que la cause éno,cé par le vieux est un pur mensonge...Prétendre être fatigué a cause de dur journée...Il fait un piêtre kage et ralentit nos recherches... **

Jiraiya s'approcha de Tsunade pour lui faire part de ces pensés, mais arreta son élan, regardant Tsunade qui se mordit le pouce, afin d'effectuer une invocation.

Sous un nuage épais apparut un cochon. Il semblait utiliser son flair pour chercher une piste menant à Yondaime. Après quelques maigre minute, le cochon semblait avoir trouvé quelque chose, laissant uen soudaine pluie s'abbatre sur Kiri. Tsunade avait murmurer quelque mot que Jiraiya entendut

" Yon...Yondaime est a ...Oto..."

Jiraiya perplexe rétorqua :

" Tsunade...tu pense que se serais... "

Dit Jiraiya en arretant ca phrase, pensant donc à Orochimaru et son sbire Kabuto.

D'un signe de tête, j'approuvais silencieusement.

Yondaime était a Oto, et nul doute qu'Orochimaru était derrière tout ça. Lui dont le rêve de vengeance envers Konoha semblait plus fort que jamais, visiblement il était passé a l'acte, et en terres étrangères qui plus est...

Enfin, "étrangères", vu l'attitude du Mizukage, ce qui m'effondra encore plus, Orochimaru devait être a peu près comme chez lui maintenant au pays du sang.

Mais je laissais a Mizuho le bénéfice du doute. L'homme que j'avais vu il y a quelques mois resplendissait de bonnes volontés pour son peuple, jamais, non jamais il n'aurait pu contribuer a une chose pareille. Pas ça, pas à Konoha...

Ma raison mon criait le contraire, mais je ne pouvais y croire. Une fois de plus je laissais ma vie dominée par mes sentiments personnels...

D'un coup de colère je tappa du poing contre une palissade en bois, qui s'effondra en un grincement sinistre sur le sol humide.

"Que faisons nous? Irons nous jusque dans l'antre du diable pour tenter de récupérer Yondaime?" dis je les sourcils froncés et les yeux clos, comme grandement contrariée.

Enichi s'était discrètement déplacé jusqu'a une grande palissade en bois. Seule cette palissade le séparait du reste du groupe. Le coeur plein d'espoir, espoir de voir apparaitre son père parmi ces shinobis venu d'ailleurs, il écoutait leur conversation, l'oreille fine et aiguisée par ses années de cécité visuelle...

Il perçu très nettement des bribes de conversations a propos d'un 4eme Kage, mais cela n'avait pour lui aucun sens. Un Kage? Mais de quel pays?

Enichi prit le risque considérable d'ouvrir les yeux afin de jetter un très rapide coup d'oeil aux personnes présentes.

Des ninjas de Konoha!
2 femmes, l'une grande et imposante, l'autre sensiblement plus petite qui lui tournait le dos, bien qu'il ressenti une sensation étrange en posant son regard sur elle, ainsi qu'un grand homme blond les cheveux en batailles et un vieillard aux long cheveux blancs tombant sur les fesses, qui avait les bras croisés sur sa poitrine.

La femme blonde sembla s'énervée, désemparée. Enichi pu le reconnaitre au son de sa voix, car il avait du fermer ses yeux de nouveau, sous peine de ressentir les premiers effets de ses brulures.

Sans crier gare, la femme tappa violemment dans la palissade en haut de laquelle Enichi était perché, et il dut exécuter un saut aidé de son chakra afin d'atteindre le mur de la tour du Kage et de s'y accrocher a l'aide de son chakra.

*Bon sang. Elle m'a vu? non...*

La palissade s'écroula en un grand fracas, contre toute attente.

*Cette femme est doté d'une force...serait ce la légendaire...non, impossible, je me fais des idées, que viendrait-elle faire à Kiri* songea Enichi, troublé par ces suppositions hasardeuses.

*Je ferai mieux de ne pas trainer ici, je suis trop repérable...*

Il concentra son chakra en ses pieds afin de se propulser sur le mur du batiment voisin, puis usa une fois accroché au mur de ce que l'on avait pu lui enseigner a l'académie afin de grimper sur le toit du batiment.

Le batiment était maintenant trop haut et le vent trop fort pour qu'il perçoive quoi que ce soit de la discussion, mais c'était le prix a payer pour rester dans l'ombre...Si seulement il pouvait..ne serait ce que les voir, les observer..Sans ses yeux, coupé du reste du monde, et ce vent qui soufflait dans ses oreilles...et s'arreta brusquement.

Soudainement, le silence s'installa...Enichi avait une hantise profonde du silence...

N'y tenant plus, sans se soucier de faire dans la discrétion, il sauta du haut du batiment, afin de rejoindre au plus vite la rue, la rue et ses bruits, odeurs et couleurs, la rue et son brouhaha permanent, la rue et son immunité au silence...Il sentit soudain un regard sur lui. Nul doute qu'il venait d'apparaitre non loin du groupe de ninjas de Konoha qu'il avait observé...


[-4PC]

Tandis que j'achevais de poser ma question, un garçon fit son apparition.

Il semblait venir du haut du batiment adjacent a la tour du Mizukage. Semblant lui même déconcerté par sa propre irruption, il avait le corps tourné vers nous, immobile et impassible, mais conservait étonnement les yeux clos.

"hey, gamin, on ne t'a jamais dit qu'il ne fallait pas..."

Mais je m'interrompi avant de finir ma phrase. La dernière fois que j'étais venu ici, tout n'était que pleurs et cendres, et maintenant se tenait devant moi un garçon. Un garçon a l'attitude hautaine et haineuse, mais un jeune garçon...jeune et hésitant, malgrè son attitude confiante, je pouvais le ressentir. Son physique m'étais d'ailleurs étrangement familier, mais je n'aurai pu dire d'ou je tenais cette impression...

"Qui es tu?"

Le ton avec lequel cette femme lui adressa la parole pour la première fois ne lui plu guère, aussi se mit-il sur la défensive dès le début de la conversation, affichant son air arrogant et confiant, sans trembler devant ce groupe entier de ninjas qualifiés. Mais la personne sembla s'interrompre, et le ton de sa voix changea. Elle ne me parlait plus comme si je n'étais qu'un vers de terre genant qui grouillait sous ses yeux, mais comme a ..quelqu'un de bien. Et j'eu un éclair d'espoir en moi l'espace d'un instant, une lueur selon laquelle je pouvais être quelqu'und edigne et d'honorable, avant de me raviser et de me remémorer ce que j'étais: un batard, un vulgaire batard indigne, une honte ne serait ce que par ma naissance.

Et voila que cette femme me demandait mon nom, mon nom qui était l'ultime marque de cette souillure qu'étais mon existence...

"Mon nom ne vous regardes pas, étrangers. Et lorsque l'on demande un nom, on se présente avant. Mais peut etre est-ce coutume chez vous que d'assassiner la bienséance ainsi..." dit-il d'un air arrogant avant de se retourner, tentant de prendre la direction du centre ville...

"Hey oh Gaki! tu ne va pas me donner des leçons de politesses non plus" dis je en fermant les yeux, les bras clos et un trémolo d'agacement pointant dans ma voix, trahissant mon mal-être.

"Je ne te donnerai pas mon nom, car il est inutile que tu le saches...Au vu des circonstances, c'est certainement la dernière fois que nous nous déplacerons jusqu'ici ainsi..." dis je en conservant mon attitude première, le ton boudeur masquant la réelle affliction a laquelle j'étais en proie.

Enichi fut soudain troublé par ces propos...Il ne comprenait pas.

"Attendez...pourquoi dites vous cela. Vous etes de Konoha non? et Konoha est notre allié." déclara-t-il d'un ton confiant, comme si ce fait était innébranlable

Il y a peu de chose qui pouvait atteindre Enichi. Tuer de sang froid des innocents, il le faisait souvent, ne pas laisser la moindre chance a ses adversaires, c'était au quotidien, achever des hommes a terres, c'était pour le bien de sa nation, s'entrainer sur des hommes encores en vie, cela rendait la tache plus difficile et donc l'entrainement plus efficace...Toute chose si cruelle soit-elle avait une utilité a ses yeux.

La seule chose qui l'affectait, c'était ce lien si précieux qu'il entretenait avec ce père qu'il n'avait jamais eu pour lui, ce lien qu'il maintenait à la force de ses convictions, luttant avec force et résolutions face aux afflictions de l'ame qui concernaient ce lien impur...

Et cette femme semblait douter qu'un jour un ninja de Konoha...son père peut-etre, revienne au village caché de la brume...Avait-elle perdu la raison?

Le jeune homme avait toujours les yeux clos, et cela me perturbait de plus en plus. De plus, il restait calme, tandis que mon état de nerf ne me permettait pas ce luxe.

Tournant les talons, décidant de couper court a la discussion avec ce gamin, je ne pu que marmonner avec amertume en partant dans la meme direction que TonTon

" Plus pour longtemps, semble-t-il..."

Passant a ses cotés, j'eu la certitude qu'il allait essayer de m'attraper le bras, et, aussi étrange que cela pu paraitre aux yeux de mes 3 compagnons, je fis un pas de coté en passant pres de lui comme pour esquiver un coup qui n'arriva pas. Cependant je vis durant cette fraction de seconde le jeune homme entrouvrir très légèrement les paupières pour me regarder...des pupilles blanches...

*Impossible...serait-il...non*

Reprenant mon rythme de marche normal, troublé par cette révélation a peine perceptible, je me mis a suivre l'ombre de Ton Ton qui disparaissait déja parmis le brouillard épais, en direction d'Oto no Kuni.

Déconcerté par l'humeur morose qui trottait dans l'air suite a ses propos, Enichi demeura impassible. La femme violente s'approcha de lui en marmonnant des propos qui se gravèrent dans l'esprit d'Enichi comme marqué au fer blanc

" Plus pour longtemps, semble-t-il..."

Ces propos résonnèrent dans sa tête comme un écho imperturbable et infini. Non, il ne pouvait y avoir d'animosité entre son village natal et celui de son père. Cela ne pourrait que nuire encore a son objectif.

Cette femme devait etre folle, il n'y avait aucun doute la dessus. Enichi décida de ne pas prendre en compte ces propos insignifiant. Après tout, qui était-elle pour parler ainsi au nom d'une nation? C'était des sornettes, ça ne faisait pas l'ombre d'un doute.

...Et pourtant. Malgrè toute sa bonne volonté pour se persuader du contraire, les propos de cette femme persistaient en lui, comme impregnant son esprit afin de l'alerter. Même son sixième sens semblait lui crier qu'elle disait vrai.

Secouant la tete brievement, chassant de tels échos de son crane, Enichi sentit le parfum doux de cette femme si forte se rapprocher de lui. Une envie lui prit de s'emparer de son bras, de la tenir fermement et de lui faire avouer qu'elle ne disait que des mensonges...

...mais il se ravisa. Elle mentait, il n'avait pas besoin de lui faire avouer pour le savoir. Même si son explication aurait suffit a elle seule a justifier cette atmosphère, ces changements insensibles que seul lui percevait au sein du village, il n'en voulait pas, et la refusait catégoriquement

"kss."

La ninja de Konoha était passé, après un pas de travers traduisant qu'elle avait senti la pulsion violente qui s'était emparé d'Enichi, puis ce dernier prit la ruelle adjacente a la rue principale dans laquelle tous le groupe se tenait, sans dire un mot.

En cet instant, le brouhaha de la rue et le crachottement des vagues au loin suffisait, mais en son fort intérieur, Enichi sentait grandir un silence profond...

Il disparu a l'angle du batiment après quelques pas lents.

"Jiraiya a raison, nous avons déja perdu trop de temps..." dis je a l'attention d'Atsuruno et Hinata.

"Retournons au port, nous n'avons plus rien a faire ici, et il nous faut gagner Oto au plus vite." dis je en me plaçant aux cotés de Jiraiya.

Une certaine apréhension concernant nos retrouvailles m'envahissait. Orochimaru était un homma a craindre, bien que ce que j'avais pu entrevoir la dernière fois et cette mystérieuse histoire avec ce jeune garçon appelé Shinote me laissait croire qu'il n'avait plus rien d'humain...

[Atsu et Hinata, RPisez si vous voulez, on continue directement a Oto, après 3 jours de voyage, porte Est]