Kanzaki Koichi II.O [VIe division]

KANZAKI KOICHI
LA FILLE QUI AVAIT UNE BALEINE

Nom :

KOICHI

Prénom :

KANZAKI

Âge :

24 ANS

Spécialité :

MOKUTON

Kanzaki Koichi II.O [VIe division] Kanzaki

Kanzaki Koichi II.O [VIe division] Uhuhux

LE CAS DE KANZAKI KOICHI (Ière partie)

Kanzaki Koichi est folle et fait tout le temps n'importe quoi : voilà comment il convient de juger ce petit bout de femme si on souhaite ne pas se tromper, ou du moins, démontrer la perspicacité de son sens de l'observation, bien qu'une telle analyse révèle plus de l'évidence que de capacités extraordinaires de jugement. Car c'est un fait que d'aucun ne peut ignorer en évoluant au près de Kanzaki, à moins d'avoir soi-même quelques problèmes d'intelligence, ou autre chose à faire que d'observer Kanzaki (nous dirons cela pour les plus susceptibles, car l'évidence s'impose d'elle même...) ; donc, Kanzaki Koichi ne tourne pas très rond dans sa tête rousse.

Ses conneries se révèlent toutefois d'une innocence touchante, son arme préférée c'est son verbe, usant principalement de réflexions, à voix haute donc, des plus impertinentes, qualifiables de délires ubuesques ou surréalistes au mieux, de lubies crétines et débiles au pire. Disons le franchement, on ne sait pas forcément de quoi elle parle ou, quand on arrive à identifier le sujet de ses préoccupations, il peut s'avérer difficile de comprendre le pourquoi de ses commentaires. Ainsi son verbe s'accorde avec ses attitudes qui elles mêmes se font le reflet de son air juvénile, espiègle et mutin.

Mais répétons-le, sa bêtise reste, généralement, innocente et peu dommageable ; si, par exemple, elle semble se préoccuper à ce que tout le monde la voit de face, et donc pas de dos, parce qu'elle se serait scotché un paquet de bonbons entre les omoplates pour son quatre heures, sortant des affirmations des plus foireuses pour empêcher quiconque d'avoir son champs de vision dans son dos, elle n'est pas le genre de folle qui construirait une grosse bombe pour voir si c'est amusant de tout faire exploser ou qui verserait du poison dans les casseroles de la cantine pour voir tout le monde mourir de faim, littéralement... (éventuellement elle mettrait des laxatifs après avoir bouché les toilettes...)

Vivant ainsi à fond son existence, parsemant dans la mélodie de la vie de fausses notes rigolotes, Kanzaki n'est pas le genre de personne qui a peur du ridicule, elle peut même donner l'impression que c'est sa drogue, une dépendance à l'auto-humiliation ; si elle se montre être, pour certain, une mauvaise ou incompétente kunoichi à ceux qui s'arrêtent à cet aspect, qui qu'ils soient, elle ne s'en formalise pas, on peut même le dire, elle s'en fout ! Si en bonne petite fille, elle fait des bêtises, elle n'en est pas moins respectueuse de ses ainés, ou de ses supérieurs hiérarchique, et ne se permettrait pas de faire des pets avec son aisselle alors qu'elle reçoit un ordre de mission, elle écoutera attentivement, mais elle ne semble pas non plus terrifiée par la hiérarchie et ne dissimule pas l'aspect foufou de son caractère.

Plus sensible aux critiques fondées sur ses (in)compétences shinobis, elle se demande toutefois si elle fait bien son travail, si elle est suffisament prête, si elle réalise comme il faut ses missions, et à sa façon, tend à être un bon soldat ; par contre, critiquer sa manière d'être peut l'énerver ou créer une forte indifférence envers la personne aux mots acides, alors qu'elle se montrerait volontiers d'une nature douce et sociable, c'est plutôt une bonne copine. Mais plutôt lunatique et à fond dans ce qu'elle est, elle se décrédibiliserait volontiers aux yeux de n'importe quel potentiel ami pour le plaisir d'une blague à la con... Idem en face d'un ennemi.

Kanzaki est ainsi une femme qui provoque le destin et, par ses actes sortant de l'ordinaire, se retrouve facilement dans des situations qu'on n'imagine pas. Si par exemple, une certaine T., de son clan, venait à décéder, il est probable que pour lui rendre hommage elle se déguise en bouteille à son enterrement, dut-elle fâcher les cérémonieux et solennels hommes et femmes en noir et visages tristes. Après tout elle l'a fait en dauphin pour un ancien membre de son équipe... À propos de mammifères marins, elle s'est retrouvée à élever une baleine dans son jardin... et à se promener dans les rues de Konoha sur un pingouin géant ou en monocycle, quand elle ne défendait pas Lita contre un mini panda illusionniste au centre ville après l'absorption de douteux dragibus... ou qu'elle survolait son village en deltaplane... bref, des situations spéciales...!

Ainsi Kanzaki Koichi, de prime abord, et c'est ainsi qu'on la qualifie volontiers, est une gamine complètement dingue mais plutôt inoffensive dans ses délires, plutôt gentille et sociable mais sans gêne et décalée, les plus conciliants diront qu'elle vit dans son monde, quelques fous s'attacheront à son cas, d'autres se demandent quelle énormité elle va inventer, certains n'ont aucune considération pour ce genre de personnage, et bien sûr, beaucoup voudraient bien qu'elle arrête cinq minutes... Mais en elle brûle l'esprit du feu et coule le sang du Shodai Hokage, enfin, cela n'a rien à voir, mais ça fait bien pour finir cette première partie !

LE CAS DE KANZAKI KOICHI (IIe partie)

Cette folle furieuse de Kanzaki est animée par une volonté de feu : normal, c'est une descendante du regretté Harashima, premier Hokage en titre, voilà, c'est très bien pour commencer cette deuxième partie ! Cette remarque sur sa lignée n'est pas innocente, le sang de son clan qui coule dans ses veines est celui de trois Hokage, le fondateur de Konoha, son successeur, et son destructeur, du moins, celle qui a vu le village disparaître sous son mandat. C'est l'héritage de tout cela, de la création d'une grande armée au témoignage de sa décadence, une somme de grands évènements inscrit en elle, qui fait qu'elle ne peut être totalement dépassée, Kanzaki est une femme forte derrière ses gamineries, qu'on se le dise !

C'est l'incapacité qui crée sa peur, et non la peur qui la rend incapable ; mue par cette force de caractère, il n'y aucune peur qui soit capable d'annuler la combativité de la jeune fille, mais si elle n'était plus capable de combattre, alors peut-être commencerait-elle à avoir peur... Cela ne l'empêche pas de pouvoir être distraite par quelques frayeurs, les nuits sombres, celles sans lune où elle droit traverser toute seule les ténèbres sous une voûte de végétation, la font trembler ; les insectes et ce qui rampe, grouille, et pique la font hurler de terreur, elle ne trouve cela que horrible, sauf peut-être les coccinelles ou les papillons qu'elle trouve mignon, allez savoir pourquoi ; et enfin, une histoire de fantôme, de spectre, de zombis, de revenants ou de démon échappé de l'Enfer bien racontée et elle ne dort pas de la nuit ! Mais tout ceci n'est que distraction, des obstacles, mais sur le long terme, si elle se fixe un objectif, cela ne pourra l'arrêter !

Kanzaki est née dans le confort, mais malheureuse, et alors qu'elle a appris à dompter le bonheur, la vie n'a eu de cesse à lui enlever ce qu'elle avait de précieux... famille, amis, village... tout s'envole ! Mais elle, plus elle perd, et plus elle a de raison d'aller mieux, non pas que le malheur fasse directement son bonheur, mais simplement le fait que, comme antidote, elle ne connaisse rien de mieux que la joie de vivre elle-même. Si elle s'amuse de ses gamineries et en fait partager l'Univers, c'est bien parce que là existe sa recette du bonheur, pour que les larmes se tarissent et les sourires fleurissent ! Voici une kunoichi qui ne rumine pas la vengeance de son clan pour cent quarante milles tomes ou qui va crier qu'elle veut être le Hokage pour un milliard d'épisodes, elle vit sa vie, simplement.

(Toujours en construction !
Deuxième partie remise à plus tard pour cause d'envie de dormir...)

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