[Mission de rang S] Akatsuki...

Après deux journées de voyage, s’assurant de ne pas avoir été suivi, il arriva enfin à Kawa No Kuni, le Pays de La Rivière.

La localisation de la grotte était précise et exacte, mais il doutait de pouvoir s’en approcher aussi facilement.
Sans perdre de temps, il activa son Byakugan, il en aurait certainement besoin pour la suite des évènements.
Après tout, observer, récolter des informations, tel était le but de sa mission. Il fit encore quelques kilomètres à un rythme soutenu, son masque poussant la vapeur qui s’échappait de ses lèvres à une condensation forcée, ce qui n’était pas des plus agréable avec le froid ambiant.
Enfin, il sentit quelque chose d’étrange. Les oiseaux fuyaient en cette heure pourtant si matinale qui aurait du être synonyme de leur éveil et non de leur silence. La forêt semblait figée dans son immensité en ce lieu, comme paralysée dans son évolution par l’ombre maléfique qui planait au dessus de cette vallée.

Le soleil se levait, découvrant l’immensité de la plaine au milieu de laquelle trônait l’entrée d’une grotte à l’entrée béante. A sa droite, une pierre ronde qui avait certainement pour fonction de combler l’interstice en temps normal…

La Lune rouge était de sortie, c’était l’occasion révée. Il scrutat les horizons à 360°. Deux membres de l’Akatsuki étaient là. Ils semblaient partir vers le Pays du vent, laissant libre l’entrée de leur repère derrière eux. Il n’avait pas de temps à perdre, le rocher se refermerait certainement sous peu, et il n’aurait certainement pas d’autres occasions en or de ce type.

Veillant a ce que les deux ninjas soient suffisament éloignés, Hiashi fit alors quelques bonds discrets, se faufilant jusqu'à l’entrée de la caverne. Son Byakugan ne lui dévoilait personne aux allentours. Il lui suffirait d’observer les lieux, les traces, et eventuellement les documents avant de filer vers Konoha avec toutes les informations qu’il aurait pu récolter.
S’engouffrant dans la caverne avec prudence et discrétion, il se jura d’en ressortir au plus tot.

*L’imbécile…* songea Suijinheki en dissipant les deux clones métamorphosés qu’il avait créé pour leurrer l’intrus.
Voila bien longtemps que Zetsu l’avait averti de l’arrivé d’un invité de marque, mais le chef de l’Akatsuki ne se doutait pas qu’un piège aussi stupide aurait si bien fonctionné.

Defroissant sa tunique d’un revers de la main, il se dirigea vers un certain renfoncement, ou un œil vert et attentif scrutait ses gestes d’un air désinteressé.

« Je crois bien qu’il y a de la visite pour toi, poupée. » déclara-t-il en s’avançant vers Deidara.

Celle-ci souriat, s’appretant à répliquer sur un ton acerbe, lorsque Suijinheki l’interrompit d’un geste de la main.

« Ce n’est pas a toi que je parlais. »

Sasori sorti alors de l’ombre, le corps dissimulé dans sa carapace.
« Un petit rat à eu l’audace de croire que notre repère était un moulin. Je compte sur toi pour lui montrer qu’en réalité c’est…un spectacle ? n’est ce pas ? »
Devinant le regard jubilatoire de son interlocuteur, feignant d’ignorer la moue boudeuse de Deidara, il fit quelques pas vers les profondeurs de la grotte.

« Il doit certainement être dans la grande salle en train de ramper dans un coin. Je lui aurait volontier arraché les yeux moi-même, mais Sanbi a enfin été localisé, et je ne dois pas utiliser mon chakra avant le rituel d’extraction. »

Il jetta un dernier regard à la marionette, avant de détourner ses yeux sombres vers Deidara.
« Observes ton maitre à l’œuvre. Je dois avouer que je suis presque jaloux de la manière dont il ote les organes de ses victimes avant d’en faire des marionnettes. Dès que vous en aurez fini avec l’autre idiot, vous partirez pour le Pays de l’Eau. Réjouis toi ma belle, tu constatera bientot a quel point ton art en est un. Totalement inutile face a la puissance de l'eau. Mais l'art en soit n'est pas fait pour etre utile, n'est ce pas?»

Suijinheki disparut vers son bureau, le sourire pétilant d’enthousiasme a l’idée de récolter le Démon a 3 queues d’ici quelques jours. Il laissait a ses deux acolytes le soin de régler le compte de l'imprudent shinobi qui foulait ses terres.

Deidara, suivant nerveusement du regard Suijinheki qui quittait la pièce, faisant résonner sur le sol de la grotte le bruit sec de ses talons. Tendant l'oreille d'une curiosité feinte, celle-ci attendit que la sale petite petite tête cupide et sournoise de fouine qui dépassait de la cape fut sortit pour déclarer d'un ton joviale, se frottant lentement les mains.

-Bon ! Laisse moi faire...

*Surtout que j'ai claqué 4 G pour une cuillière...Il faut que je la teste...Il faut que je la teste...IL faut que...*

Laissant sa langue glisser le long de ses lêvres, l'enduisit d'une couche liquide brillante et gluante, Deidara écarta les mains de chaque coté de soin corps, créant une formation divine qui l'exaltait au plus au point.
Elle jeta un regard surpris, lorsqu'une poussée brutale la déséquilibra, la forçant à tomber à genoux. Elle releva lentement les yeux, découvrant la tête de Sasori.

-Toi !!! cracha Deidara, avant de se relever d'un air arrogant, et d'épousseter tranquillement les manches de sa cape, découvrant ses mains aux doigts longs et fins.
Soupirant, se détournant d'un air mélodramtique de son co-équipier, Deidara feignit le désespoir, se plaignant de la discorde et du eu d'affection que lui prêtait le chef.

-Je me meurs....La seule personne qui ait un peu d'affection pour moi c'est cette fille...

Deidara se tourna vers Sasori d'un air suspicieux, comptemplant de tout son long, plissant les yeux, la gigantesque armure qui avait, paraît-il, plus de qualités et de cruauté que son art. Deidara, caressant la paume de sa main, feignit de consoler sa bouche qui affectait d'être boudeuse.

*Tsssk ! Ce sont les dires d'âmes médisantes...*

Deidara, lassée, se retourna vers Sasori. Sa marionnette, qu'il portait sur le dos, semblait être animée d'une âme mauvaise, tandis que ses yeux la fixaient ostensiblement. Deidara se prêta à un duel du regard avec le bois, avant que Sasori, exaspéré par sa co-équipière, ne déclare.

-Arrêtes de jouer, et observe ton maître à l'oeuvre...
S'écartant de la jeune fille, Sasori vola en direction de sa proie, tandis que Deidara restait derrière le rocher, croisant les bras, tandis que sa figure prenait une teinte rouge inquiêtante.
Elle griffa sauvagement le roc, avant d'étouffer un cris de rage d'une voix suraigüe. Elle ramassa un cailloux, qu'elle lança rageusement en direction de la carapace de Sasori, qui émit un "poc" creux peu esthétique.
Tandis que Sasori lui jetait un regard noir, Deidara se leva, furibonde, pour lui crier dans le dos, comme une menace de vengeance :

-ça va péter !!!

Continuant à gromeler dans sa barbe, Témari fouilla dans ses poches, les retournant en vain, à la recherche d'explosif suffisemment grand pour réussir à briser l'orgueil (ou la cervelle) de Sasori.
Deidara enferma les ongles dans sa main, créant deux profondes entailles avant que le sang ne coule le long de son poignet.
Deidara éclata de rire, avant de se laisser glisser le long du mur jusqu'au sol dans un nuage de poussière.

-Ha...ha...hahahahahahah !!

Prolongeant son rire sardonique, Deidara reprit un visage sérieux, tandis que son esprit se faisait noir. Elle plongea sa main aux ongles noirs dans sa cape, tandis que son visage s'éclairait d'un long sourire aux dents effilées.
Elle retira sa main, en ressortant une cuillère argentée aux reflets brillant. Se tournant d'un air ironique vers Sasori, la cuillière à la main, Deidara lui demanda avec une voix moqueuse :

-Si tu permets...

Souriante et confiante, Deidara racla la peau de son poignet, récupérant les dernières gouttes de sang. Son sang.
Le regard toujours autant exalté, la jeune fille porta l'instrument à ses lêvres, se couvrant de sang, tandis que de longues traînées rouges maculaient sa gorge. Avalant le liquide à grandes goulées, Deidara pencha la tête sur le coté, critiquant metalement le sérieux de celui qui se disait son précepteur, tout en le regardant d'un air enfantin et protecteur.

*C'est à nouveau un Hyûga...Il va se prendre la de sa vie...*

Souriant faussement tristement, Deidara se concentra sur le rocher en fasse d'elle, essayant d'éviter de donner la satisfction aux deux hommes de regarder le combat.

-C'est un très beau rocher...déclara Deidara d'une voix ironique. Très cailloux. Très gris. J'adooore...

Soupirant, se laissant complêtement glisser sur le sol, Deidara ramena ses cheveux près d'elle, les caréssant de sa main sans trâces de sang. Gonflant une joue d'ennuie, Deidara résista quelques secondes à la tentation de se relever et de courire dans les bras de Sasori.

*Cruel dilemne...*songea Deidara, critique.

Elle sauta soudain sur ses pieds, décidée à regarder le combat, et à se réjouïr de la mise à mort ou de la torture. Haussant les épaules, un sourire aux lêvres, elle se dirigea vers le combat, qui ne semblait pas encore avoir commencé.
Elle s'engouffra dans la grotte, espérant que Sasori ne remarquerait pas sa présence. Suijinheki encore moins.
Deidara soupira : il la connaissait trop bien, mais ce n'était pas forcément un point négatif...

-L'art est inéluctable. trancha Deidara, comme pour se donner une excuse, avant de partir à la recherche du Hyûga.

Avec un peu de chance, il était haut placé.
Les masacres de clan, c'était tout ce qui donnait su charme à la vie, Itachi en était la preuve vivante et déïfiée.

[Je joue encore Sasori, sinon Deidara peut toujours attendre que la torture se finisse...]


Sasori bougea délicatement sa main, refermant un à un chacuns de ses doigts tels des pince,s dans un cliquetis métalique qui semblait appeler en un cris cacuns des rouages et des engrenages du corps morbide et malsain de la marionette.
Essayant tant bien que mal de ne pas faire de mouvements surperflus (pourquoi sourire, alors que le monde est si noir ?) Sasori, porta la main à sa marionette, la repoussant avec colère dans son dos, n'offrant à présent devant lui que son corps plat, dissimulé derrière une ample cape noire à nuages rouges. Aucuns artifices ne viendrait souiller cet instant unique.
Unique...A quelques milliers de corps éviscérés, vidés de leurs entrailles et putréfiés. près.

-Hun, hun, hun...grinça Sasori, sentant néanmoins enfronçant les sourcils que le vent venait caresser l'un des bouts de peau qu'il lui restait.

Il jeta un coup d'oeil méprisant, plein de haine, envers l'homme qui se tenait debout devant lui, plein de fierté et de courgae, sans se doûter que ce serait ses deux appendices maudits dans leurs orbites qui causerait sa perte.
Sasori esquissa un sourire, dévoilant une rangée de cloues rouillés sous l'émail de ses dents...

-Un Hyûga..Comme c'est...excitant ! Je vais me faire un plaisir d'arracher les deux globes occulaires parfaitement ronds et visqueux pour les incorporer dans les orbites vides d'une de mes marionnettes de bois...

*Le reste du corps est inutile...Mais cela vaut quand même le coup de faire la torture...*

Sasori se dévoilà, expirant un long raillement, avant que le Hyuga ne se retourne, manquant de faire tomber le manteau de ses épaules.
L'Akatsukien rafermit encore la prise de son regard, avant d'esquisser un sourire térrifiant, dont l'exaltation contrastait avec la froideur et l'impassiblité de l'expression du visage.
Horrifiant...

-Hyûga, déclara sasori d'une voix rauque, tandis que l'homme se mettait sur la défensive, je vais me faire un plaisir de tracer dans ta chair, d'une pointe douloureuse et empoisonnée, le caractère de la vengeance...

Tandis que le Konohaïen répétait en sourdine, sans comprendre, d'un ton téméraire et calculateur, vengeance, Sasori poursuivit, d'une voix toujours plus lente, tandis que le bonheur se lisait dans les modulations de son ton :

-Je te hais, toi et tous ceux de ta race ! Quel est ton rapport avec la prénommée Hinata Hyûga, que je te fasse soufrire à la manière dont cette garce a ruiné l'une des scênes les plus importantes de mon existence...

Sasori jeta un regard méprisant sur les yeux du Hyuga, déjà activés, avant de carésser, comme pour se consoler, la carapace qui lui ornait le dos. Savourant un instant le travail précis du bois, l'Akatsukien baissa les yeux, avec un froncement de sourcil nerveux.
Cet homme lui faisait perdre son sourire.
Pourquoi une attitude si sereine, une volonté farouche de vaincre, alors qu'il n'est rien, rien, même pas un figurant, et ne serais jamais un acteur...

-Tu es une fourmis. Une fourmie, une blatte, un cafard qui vient assaillir les plaches sur lesquels se jouent ma pièces ! Tu viens tromper les marionnettes, fausser le jeu, mais sache que jamais nul ne fera attention à toi...

*Ma vengeance...Comme promis, peste de Hyuga, tu finiras seule, sans volonté, tandis que tous les gens que tu aimes, souffriront jusqu'à ce que tu veuilles en mourire...*

Sasori esquissa un sourire, sous sa carapace de bois.

*A ce moment là, je ne t'achèverais pas. Et quel que sois la façon dont tu te donneras la mort, elle te priveras de ton entrée au paradis...*

Sasori se concentra intensément, se représentant mentalement la torture, et le supplice qui suivrait de cette scêne. Agiter les fils, et contrôler toute la pièce, tel est le travail du maître marionnettiste.

-Hitogutsus !!!

Des centaines. Des centaines, des milliers, un monceau de marionettes enchvêtrées, sans vie, couverte de sang et baigant dans leurs haine, transpercées de toutes part par des armes blanches, rouillées, maculée, et percée de tout leur long.
Des crânes, de l'os, du bois ou de la chair...
Sa propre chair, et son génie, donnés pour former cette oeuvre d'art...
Sans compter la collaboration de ses victimes.
Sasori esquissa un sourire conquérant.

-Si un jour nous nous retrouvons en enfer...Sache que je t'accorderais ton pardon. De tous cas, tu retrouveras bientôt la jeune...Hinata Hyûga !

Tandis que les écoeurantes pupilles blanches s'écarquillaient sous la terreur, les centaines de marionettes commencèrent à avancer, se piétinant, se transperçant et se doublant l'une l'autre, suivant le tracés des fils qu'il maniait du bout des doigts.
Vers Hyashi Hyugâ, immobile au centre du locale.

Envisageant avec plaisir le massacre qui en suivrait, Sasori prononça sans se retourner, devinant avec un sourire la présence de la jeune Akatsukienne aux environs.

-Deidara, observe ton maître, et sache que la torture n'atteint son paroxysme que quand l'insecte devient enfin l'une des pièces maîtresses du jeu de son adversaire...

Souriant au bruit d'un bout d'argile qui tombe au sol sous l'effet de la suprise, Sasori se tourna vers sa victime, regardant ses marionettes avec amours et envie.

*Je vais bientôt avoir un nouveau jouet...*

[Bilan : - PC]

[combat purement RPique ]

Persuadé du succès de son intrusion, mais néanmoins sur ses gardes, le ANBU se faufila dans les cavernes rocailleuses de la grotte. Le lieu, lugubre mais pas insalubre pour autant, regorgeait de confinement, de renfoncement et de culs de sac, ce qui n'aidait pas sa progression. De plus...une étrange aura verte recouvrait certaines parois, rendant son dojutsu complètement impuissant.

"Qu'est ce que c'est que ce lieu..." songea Hiashi en déboulant dans une immense salle au sol terreux etonnement mou, comme si la terre avait été retournée il y a peu.

Son attention ne se focalisa que peu de temps sur le sol...Une, non deux personne venaient de faire leur entrée.

"..."

*On dirait bien que les choses se corsent...*

L'ordre de mission lui aurait indiqué de fuir, mais l'orgueil du Hyuuga s'étendait bien au dela des ordres...
Sans ajouter mot tandis que les railleries de l'arrivant fusaient dans l'air, hiashi se retourna, prenant la pause Jyuuken si caractéristique de son clan. En dépit de l'état critique de sa situation, hiashi ne put s'empecher de sourire.

"Tu ne me touchera même pas..." déclara-t-il en fermant les yeux, le visage tendu par la concentration nécessaire au combat qui allait se dérouler en ce lieu.
De la concentration...il aurait besoin de toute sa concentration pour quitter ces lieux en vie.

C'est alors que l'Akatsukien évoqua sa fille...
*Hinata...*

Le Hyuuga pesta en silence. Quel malheur a voulu que sa propre fille ne soit pas la digne héritière de son clan...Un être faible, dans un corps aussi faible que sa psychée. Il aurait tant voulu faire de Neji son fils légitime... Mais en dépit de tout son désarroi, il aimait sa fille. Elle avait su prendre son destin en main suite à sa rencontre avec Atsuruno, et avait fait ses preuves selon les dires de Godaime durant de nombreuses missions. Elle avait même visiblement survécue a une rencontre avec ce type. Survécue...ou plus, a en juger par l'état de nerf dans lequel elle l'avait plongé a la simple évocation du nom Hyuuga.

Toutes ces pensées se précipitaient dans sa tête,a un point qu'il en oublia la base de tout combat: cette concentration, si précieuse et vitale.
Voila maintenant que ce type lui assimilait toute sorte de noms d'insectes répugnant...

"Je suis Hiashi Hyuuga! Chef du Clan Hyuuga. Approches, que je te montre ce dont est capable un cafard de Konoha!"

Il fut cependant vite ramené à la raison. De toute évidence, le type qui lui faisait face était tout aussi impressionable que sympathique...En d'autre termes un taux avoisinant le néant.

Sasori déploya un parchemin, tandis qu'un volute de fumée se propagea dans toute l'immensité de la salle, couvrant presque la vue perçante du Hyuuga.
La fumée disparate se dissipa, laissant apparaitre au grand jour les instruments de mort du marionnetiste. Hiashi écarquilla alors ses yeux blancs de stupeur: devant lui, des milliers de marionnettes venaient de surgir de toute part, tandis que des fils de chakra striaient toute la pièce.

L'armée de marionnette fondit vers Hiashi, qui ne put contenir un sourire. Orgueil? Espoir? Non...Ce sourire là, c'était le genre de sourire que l'on s'accordait à dessiner sur nos lèvres par courage. Le sourire de celui qui regardait la mort en face, désireux de partir avec cet air satisfait immortalisé sur les lèvres. Si Sasori le remarquait bien, habitué a ce genre de mimique du dernier souffle, Hiashi, lui, n'avait même pas conscience qu'il souriait à la mort...

Il se tassa sur ses jambes, ancrant solidement ses pieds au sol.
*Encore un peu...maintenant!*

"5eme cercle...Laisses moi te montrer l'arcane suprême de ceux qui te mèneront à mal. 128 Coups du Hakke!"

Le Anbu entama alors une succession de coups aussi rapides que précis, enchainant avec une efficacité dévastatrice la destructions d'une cinquantaines de marionnettes. Les morceaux volèrent en tout coin de la pièce, défaits du reste de leur corps synthétique par les mains redoutables d'Hiashi.

Lorsqu'il cessa enfin ses assauts, un nuage de poussière flottait a ses pieds, comme dernière trace apparente,avec les morceaux de marionnettes qui jonchaient le sol, des mouvements du Hyuuga.

Une perle de sueur glissa sur sa tempe, tandis qu'il récuperait tant bien que mal son souffle. Longtemps...voila bien longtemps qu'il n'avait eu a utiliser cette technique. Son cout colossal en chakra ne tarda pas a se répercuté, affaiblissant quelque peu la tension qui regissait ses muscles en cet instant.

Et pourtant...Non pas que celle ci n'eut été inneffiace, mais que représentaient 50 marionnettes au sein de toute une armée? Jettant un regard couroucé à 360 degrés dans la pièce, il fit cette constatation avec amertume. Quand bien même il parvenait a se défaire d'une cinquantaine d'ennemis a lui tout seul, face a tout un régiment, il restait un homme...
Un homme fort, mais un homme.

Un siflement épaté (ironique ?) s'échapa du masque d'ivoire de Sasori. Devant lui, au centre des milliers de marionettes pantelantes et enchevêtrée, arborant de tout leur corps disloqué sa propre rencoeur et sa propre haine, se tenait cet homme.
Cet insecte, ce misérable rebus, qui défiait le fonctionement même de ce monde.

-Mon monde, misérable ordure ! siffla Sasori entre ses lêvres, éprouvant un élancement douloureux qui lui brouilla la vue.

Cet homme était un Hyûga. A l'eprit plein d'honneur et de vengeance, prêt à se sacrifier pour une mission, un but, un clan.
Une famille...

Sasori plongea dans son passé, jouant sans y penser les mouvements et les mimiques de haine qui convenaient à son rôle. Son esprit était tout ailleurs, enfouis avec son coeur au fin fond d'un désert de pierre. asséché, recouvert du sable de la colère.
Et de la haine.

Il se souvint d'une pièce trop petite pour son talent, où se découvrait deux assemblages de pièces de bois et de métal. Deux sourires forcés, recouverts de clous et de bois, et le regard vide de celui qui ne sera jamais capable d'aimer.
L'amour qu'il avait désiré en temps que fils, et qui avait été remplacé par la haine. Une haine immense, ironique et palpitant dans chacunes de ses veines, dans chacunes des veinules qui parcouraient le métal de son corps.

*Un corps de monstre...Un monstre merveilleux...*

Sasori jeta un regard étrnage devant lui, oscillant la tête, tout en constatant avec un regard flou de sa main s'abaissait au rythme d'une musique qui ne résonnait qu'à ses propres oreilles. La musique de la mort.
Il jeta un regard hautain et hypocrite sur son adversaire, qui gardait solennelement la tête haute.

-Il est temps pour toi de mourire, de remplir les tombes qui jouxtent cet endroit, où tu sera déhonnoré jusque dans ta mort.

Il jeta un regard satisfait sur la crispation horrifié qui se lisait sur le visage de l'homme en face de lui. Envahit par les pièces de ses pantins, toujours entre la vie et la mort. Il dédaigna ses yeux maudits, pour jeter un regard passioné vers le ciel couvert de nuage. Il pleuvrait, pour la mise à mort.
Parfait.

Reportant son regard vers Hiashi Hyûga, Sasori releva les sourcils, riant presque de son excitation morbide. Restant immobile, l'Akatsukien continua, d'une voix lente et grâve, qui n'acceptait que l'inéluctabilité d'un scénario écrit. Ecrit d'une main de bois.

-Ne crois surtout pas que la mort t'apportera le salut..J'ai finalement décidé que tu harceleras les autres sous mon ordre. Tu seras mon pantin, mon instrument pour faire rêgner l'ordre d'une représentation immuable.

S'humidifiant les lêvres, Sasori ajouta rapidement :

-N'est-ce pas le plus grand des accomplissement, d'obéïr sans broncher pour un dessain de chaos absolu ? J'y ais trouvé mon bonheur...

Sasori parcourut le visage de son adversaire du regard. Grave, taillé dans un bloc de fierté et de vlonté, incapable d'éprouver plus d'émotion que ce qu'il ne voulait.
Un visage impassible, inutile. Une véritable marionette.
Sasori caréssa son propre visage d'une main distraite, constatant que la peau qui y restait été tendue sur une ossature de métale. Il ne lui restait rien, un corps aussi vide que l'était sa compassion.
Rien...Un mot merveilleux, pour une représentation merveilleuse.
Il se tourna vers le rocher où se tenait Deidara, cachée, pestant, jurant au milieu de son propre monde. Elle aussi voulait l'imposer à tous.

*Nous sommes tous semblables...*

Et ils seraient probablement les seuls survivants d'un monde aux rêgles parfaites.
Ramenant sa marionette à lui, Sasori se dissimula derrière le sourire de bois de sa marionette, tombant au sol pour afficher au ciel le bonheur qui illuminait ses traits. Cette scêne devrait être joyeuse pour l'éternité.
Se permettant un nouveau sourire, Sasori se releva, détachant avec regrêts ses mains de la terre, quittant le sol. Apercevant le Hyuga à travers les orifices de Hiruko, l'Akatsukien réprima un froncement de sourcils. Il fallait briser cet air impassible, et le remplacer par un large sourire. Un sourire hypocrite et plein de haine.

-Sois maudit, témoin de l'amour qui habite malheureusement toujours ce monde !

Sasori, un sourire exalté aux lêvres, condensa son chakra en plusieurs fils, qui vinrent s'accrocher à ses doigts.
Les lançant vers son adversaire, tentant d'immobiliser ses membres trop dangeureux, sasori jeta un regard vers son attaque précdente.
Bientôt, un nouveau chef-d'oeuvre viendrait s'ajouter à sa collection.

L’immobilité. Hiashi ne pouvait plus bouger de son derechef. Les pieds nonchalement posé sur le sol, les épaules voutés, contrairement a sa stature d’ordinaire ferme et parfaitement droite, Hiashi mit un bout de temps avant de remarquer les fils de chakra qui maintenaient son corps en cette position…
Le flux fin et bleuté émanait des doigts de la carapace de son adversaire, et joignait son corps en des points précis, infaillibles… Nul doute que ce monstre savait ce qu’il faisait. Mais Hiashi n’était pas le chef du clan Hyuuga pour rien…
Chassant les appréhensions qui le dévoraient de l’intérieur, il ferma les yeux afin de mieux se concentrer.

Son flux de chakra parfaitement maîtrisé circula de manière également répartie a la surface de son corps, avant de gagner l’extrémité de ses mains, formant une pointe cisaillant de chakra. Usant de toute sa volonté pour engager le premier mouvement en dépit du contrôle de son adversaire, Hiashi puisa dans ses ultimes ressources afin de provoquer le geste qui lui permettrait de trancher le fil de chakra qui immobilisait son coude droit…

Un geste sec, et le fil céda. En un élan de rapidité extrême, le Hyuuga parvint à l’aide de ses deux mains libre a sectionner les autres fils de chakra, usant du sien pour cela.

Retrouvant sa motricité propre, le juunin n’eut pas le temps de se réjouir du contrôle retrouvé. Déjà, une cinquantaine de marionnettes se jetaient sur lui à nouveau, en un second assaut dévastateur.
S’écartant en un saut arrière de leur trajectoire première, Hiashi se prépara a contenir cette offensive à la force de ses mains.
Le choc fut brutal, les éclats de métal résonnèrent dans la cavité, tandis que la bataille faisait rage. Les échos tonitruants menacèrent de faire crouler quelques blocs du granit ambiant, tandis que les membres des pantins métalliques se disloquaient sous les coups du Hyuuga, se répartissant en un amas de ferraille sur le sol autour du juunin.

Lorsqu’enfin la dernière marionnette engagée dans cet assaut se répandit sur le sol en quelques morceaux, le visage d’Hiashi apparu parmi les décombres encore voletant.
Essoufflé, des perles de sueurs coulant sur sa joue, le Hyuuga avait la respiration haletante, et commençait à ressentir les effets secondaires de l’énorme quantité de chakra qu’il avait dépensé en si peu de temps. Les jambes presque tremblante, il se redressa comme de coutume, prenant sa traditionnelle pose droite et fière. Il ne faillirait pas.

Il déglutit alors avec difficulté, tandis que près de 200 marionnettes se dressaient de part et d’autre autour de lui… [J’estime cette technique à une approximation de 300 marionnettes].
Comme une proie cernée par les prédateurs, le Hyuuga se résigna à fermer les yeux, se préparant aux quelques secondes qui scelleraient son destin.

Les marionnettes s’élancèrent, sous la volonté muette de leur maître. De toute part, leurs armes fusaient, leurs corps métalliques cliquetaient en un brouhaha sonore…Un requiem.

Devant la masse noire et disparate qui fondait sur lui, Hiashi n’avait plus qu’une seule solution. Son ultime échappatoire…

« Hakkeshou KAITEN ! »

Il entama une rotation, a milles lieux de ce que Sasori avait pu voir jusqu’alors. Le cercle divin du Juunin s’étalait bien au delà des quelques mètres, couvrant une sphère d’une quinzaine de mètres de rayon. Ce n’était en rien comparable à ce que la gamine avait pu faire…

Les marionnettes s’écrasèrent au contact du dôme de chakra, volant en éclat pour la plupart, étant repoussé a une vingtaine de mètres pour d’autres. Sans pour autant cesser son mouvement, Hiashi sentit qu’il ne tiendrait plus longtemps.
Son chakra s’épuisait a un rythme effroyable, et il se sentait peu a peu vidé de son énergie, sentant la nausée, l’affaiblissement, les vertiges venir à lui…

Non, je ne dois pas…

Sa pensée s’évanouie avant la fin, interrompue par une lame qui perfora son poumon depuis le milieu de ses omoplates jusqu'à son thorax. Sa rotation cessa net, tandis que le Hyuuga tombait a genoux.
Son angle mort…il n’avait pu sentir le pantin arriver. Dans la masse, il était couru d’avance qu’au moins l’un d’entre eux passerait par ces dix degrés fatidiques d’absence d’acuité….

Maintenant, il le voyait…mais il était trop tard. Un flot de sang gicla de sa bouche, tandis que reportant son attention sur l’arme qui lui perforait le corps, Hiashi constata qu’au sang se mêlait un liquide jaune, perlant sur la lame avant de glisser en son long, s’accumulant a l’extrémité de la pointe avant de s’écraser sur le sol en un clipotis funeste.

« Du…poison… »

Hiashi su à l’instant même où il achevait ses paroles que c’était la fin.
La marionnette extirpa la lame de son avant bras du corps, emportant avec elle une nouvelle coulée de sang qui se dessina sur le sol selon la ligne de retrait.

Le Juunin toussa, tandis que ses poumons se gonflaient peu a peu d’hémoglobine. Sa respiration devenait impossible, et il suffoquait déjà.
Désireux de se relever une ultime fois, il replia son genoux, ses bras tendus vers le sol pour supporter le point de cette dernière volonté : celle de mourir debout, fier, comme il l’avait toujours été.
La chose fut rendue impossible par la douleur qui lui assaillait les membres, venant s’ajouter a celle qui lacérait déjà son thorax. Le poison faisait effet.

Tremblant de tout ses membres, accroupi, il était parfaitement incapable de se redresser.
Ses muscles meurtris se turent alors, tandis qu’Hiashi était à l’agonie. Pourtant, il vit ses jambes se tendre, sa colonne se redresser, son propre corps tenir debout, indépendamment de toute volonté. Sans même avoir besoin d’ouvrir les yeux, il comprit que des fils de chakra devaient a nouveau épingler de part et d’autre son corps…mais cela n’avait plus aucune importance.


[Je te laisse achever en une scène théatrale ^^]

Les lêvres de sasori s'étirèrent en un maigre sourire, qui s'étira en dévoillant des dents tranchantes au fils aiguisés, comme si son bonheur se nourissait de la haine...
Comme, en admettant que ce ne fut pas la vérité.
Autours de lui, les marionettes s'enlaçaient, recouvrant le sol d'une couche de sable et de ruine. La scêne finale, où chacuns des membres découverts témoigne de la victoire de l'un...et de la défaîte de l'autre.
Fermant théatralement les yeux, une larme noir coula sur la joue de sasori, suivant le chemin de l'arrête droite de son nez, avant de s'échouer entre ses lêvres, et de disparaître dans un bruit de sucion derrière la langue qui vint la happer avec précipitation.

-Délicieux...C'est le goût de la vengeance.

Baissant les yeux, ses longs cils allongés, Sasori éclata d'un rire démoniaque, remplissant d'echo la plaine recouverte de corps. Les cadavres, suppurant et suinatant, couvert de sang ou d'huile, selon l'humanité de la chose.
Les pièces de métales recouvraient déjà la totalité du sol, avant que les armes tranchantes et acérées ne viennent s'évanouïr aux pied de l'armée de marionette survivante, se dressant sur les coprs de leurs partenaires, un sourire béat au lêvres, et les pupilles dilatées. Une liberté volée s'exprimant en un corps monstrueux.

-J'ai finis par t'avoir....Hiashi Hyûga.

Eclatant d'un nouveau mais bref rire sardonique, Sasori joua des doigts, tandis que sa cape volait autours de lui, bruissant à travers le vent et dans ses mouvements impatients mais précis, qui ramenèrent le corps de son adverssaire à lui.
Les pas désordonnés se succédaient, en une harmonie féroce et horrifiante. Les bras s'agitaient, démantelés, autours de l'homme horrifié, dont se visage se forçait à sourire.
Seul le regard fuyant, horrifié terrifié, témoignait de sa peur.
Regarder sa propre mort, sans pouvoir réagir, tout en sachant que jamais plus il ne pourrait crier...
Crier à l'aide, à l'horreur, à l'immondice et au péché.
L'homme qui se tenait en face de lui était un fou, qui souriait en délectant sa victoire comme une fatalité.
D'un haussement de l'annulaire et du majeur, le corps vint rapidement à lui, fendant les airs et s'éraflant sur les branches, sous les mouvements frénétiques et fous furieux de Sasori.
Celui-ci se calma avec un sourire.

*Il ne faut pas casser mon nouveau jouet...*

Les fils de chakra luirent sous le soleil, avant de se briser, tandis que le corps emporté par son élan venait s'échouer sur le bras pointé de Sasori. Hiashi vint s'empaler sur son avant-bras, dans un nuage de sang. Des goutelettes rouges vinrent souiller le visage blême de Sasori, tandis que celui-ci sourit une dernière fois, se penchant à l'oreille du corps immobile du Hyûga, caressant de la joue la tempe encore chaude et trempée de sueur de son adversaire...sa victime.
Le corps, toujours appuyé sur le bras de métal de Sasori, commençait à glisser, tranchant l'ensemble du cadvre en deux.
Comprenant son erreur, Sasori retira sa main, et serra rapidement Hiashi dans ses bras, le gardant debout face à lui, les yeux chavirant dans le vague.

-Tu sais...murmura t-il d'une voix tremblante d'excitation à l'oreille de Hiashi, je vais te vider lentement de tes entrailles avant de faire de toi ma marionette.

Sasori recula sa tête, un regard affectueux sur l'homme à demi mort qu'il serrait dans ses bras. De maîgres batements d'un coeur plien de regrêts se faisaient entendre.

-Si tu as un dernier mot à faire passer à ta fille...Je le lui répêterai quand je viendrais chercher son corps...

Les pupilles de l'homme se dilatèrent, tandis que Sasori, l'air emporté, exalté par le paysage alentours, continuait à terrifier sa victime. Un déroulement immuable, nécéssaires à la fabrication de marionettes totalement dociles.

-Je tuerai peut-être aussi ton autre fille...Réunir toute une famille, et les empêcher d'accéder à la paix...C'est tellement fascinant. Je pourrai passer des jours à vous regarder...

*Mais les reprises sont tellement ennuyeuse...Je crois que je devrais inover...Il y a tellement de variantes, quand on parle torture...*

Sasori alongea le corps à terre, avant de s'ageunouiller à coté, et de murmurer lentement, sortant de sa cape un long crochet d'argent luisant au soleil. [Beurk, c'est deg, j'ai l'impression d'être en train de jouer un viol...><]

-Ne cris pas ! murmura t-il, avant de commencer la torture.

Hiashi Hyûga était couché au sol, les membres désarticulés, inconscient. Sasori fit une mùoue réprobatrice. C'était le seul moment où il pouvait avoir à faire à de marionette vivantes. Décidément, cet homme lui gachait tout son plaisir...
Haussant les épaules, Il prit son crochet, en admirant la lame, avant de le plonger dans l'abdomen encore dégoulinant de sang de Hiashi.
Un bref bruit de sucion se fit entendre, avant que ne s'ouvre le ventre. Le sang s'écoulait abondemment, tandis que le coeur peinait à maintenir le coeur en vie.

*Je vais lui donner un petit coup de pouce...* songea Sasori avec ironie, avant de déposer le long des plaie un baume christalisant.

Tous les organes se durcirent brutalement, tandis qu'une odeur d'aliments avariés venait remplir les narines insensibles et habituées du marionetiste, le plongeant dans un joie malsaine.
Sasori plongea sa main droite dans le corps, en extirpant un intestin moue et gluant qu'il jeta par dessus son épaule, tandis que l'organe s'écrasait dans un bruit de verre brisé : l'organe avait été cristalisé, et le sang ne risquait pas de le salir à présent.
C'était la meilleur partie de la torture...

-1, 2, 3, éviscérez le dans la joie...chantonna gaiement, un rictus ironique au lêvres, le marionettiste qui s'empara d'un estomac, et le mit de coté.

Le jeune Akatsukien extirpa les ois avec méthode. D'abord la droite ensuite la gauche, en commençant par les ôtes qui produisent un adorable bruit croquant...
Ensuite les mettre de coté, pour les moulages, en prévision d'une ossature de fer à forger.
Caressant du doigt l'omoplate transpercée, Sasori finis par la jeter sur le coté, l'enterant sous un tas de bras et de jambes de ses marionettes.

-4, 5, 6, désossé le jusqu'à approfondire le vice...

Riant maladivement, Sasori enchaîna directement, soulevant le corps vide.

-7, 8, 9, donnez lui un corps tout neuf !


Au milieu de la plaine, portant dans ses bras, avec une moue protectrice un corps cadavérique, un homme s'avance au milieu d'un champs de cadavres. Ceux-ci, étrangement, au lieu de dévoiler un ruisseau de sang, ne font que se désassembler et se réassembler à l'infinie, dans un mouvement perpétuel et effrayant. Une grotte se laisse entrevoir depuis la plaine, derrière un chemin parsemé de statues effrayantes.
L'homme se dirige vers l'entrée, bientôt suivie d'une jeune fille en colère, lui reprochant d'avoir commencer la torture sans elle, sur quoi il réplique qu'elle n'avait qu'à ne pas être présente, et obéïr aux ordres.
Quoi qu'il en soit, ils pénêtrent ensemble dans l'excroissance rocheuse.
Pour rien au monde, ni l'un ni l'autre n'auraient raté la scêne qui allaient suivre...

[Je poste la suite de l'eviscération du corps demain, histoire d'avoir une nouvelle marionette (Byakugan inclue ^^)]

Transportant son cadavre, Sasori perçu un vague tintement métalique. Jettant un regard en arrière, il vit le bandeau frontal ensanglanté du ninja déposé sur le sol, refletant la lumière du soleil entre deux taches de sang.

Cette vue était lourde de symbole. Souriant, Sasori détourna son attention de la plaque métallique. Hiashi n'en aurait plus besoin.

[PS: Sasori, t'es degueulasse! +15XP combat et RP, purement dans le ton du personnage lol]

[Je continue ici, histoire de pas disperser mes atrôcités sur tout le forum (oui, j'ai honte XD) ^^]

Sasori laissa négligemment pendre le long de ses bras les membres démantelés de sa proie, la couvant d’un regard protecteur et haineux, tandis que sa bouche se crispait durement sur ses lèvre de peur de laisser échapper un gémissement haletant.
Un gémissement d’excitation.
Remontant ses manches d’une main de maître, tandis que le corps tombait au sol dans un bruit ridicule sans qu’il ne s’en soucis, et que le cadavre -mais était-il seulement mort !- se maculait d’une boue brunâtre, Sasori abaissa sa silhouette disproportionnée au coté de celle recroquevillée de Hiashi, suivant les courbes anguleuses de celui-ci du regard. Chacun de ses doigts suivait chacun des morceaux de sa chair putréfiée par le contacte avec un air trop vicieux pour lui, lui apportant un nouveau froncement de sourcil. Sasori ferma les yeux, inspirant à grande goulée l’odeur délicate de la mort qui s’insufflait timidement dans l’air, tout en agitant ses doigts fin d’un air inspiré, suivant les gammes d’un morceau unique.

*Le corps de l’homme est imparfait...celui de la femme l’est encore plus !*

Rouvrant ses yeux, croisant le regard vide et terne de l’homme qui le narguait toujours de la boue dans laquelle il se roulait, le défiant de son existence et de sa fausse modestie, il baissa la tête, sentant un larme fictive rouler le long de sa joue et aller s’écraser dans les abîme du désert qui régnait dans son cœur.
Quelle chance...A cet endroit...pousserait surement l’épine qui fissurerait le masque d’arrogance de cette femme !
Le poing droit de Sasori se crispa, faisant ressortir chacune des maigres veines artificielles qui perçaient le poignet de l’Akatsukien...le regard haineux, les yeux exorbités, un rire machinale et sardonique franchissant la barrière de la bouche assoiffée de sang du marionnettiste.
L’image d’Hinata Hyûga s’imposa devant les yeux écœurés de Sasori, le ramenant à un quête passée...et une défaite cuisante dans les montagnes de Kumo, au milieu d’arbre grinçant et d’une haine farouche pour la possession d’un pouvoir dérisoire.
Aimer...Un mot tellement tellement désobligeant pour ceux qui l’emplois, tellement désopilant pour ceux qui l’entendent.
Sasori jeta un regard désolé et plein d’une pitié ironique sur le Hiashi qui gisait à ses pieds, couvert de ses propres crachots de sang et du fruit de sa foie en l’amour : la mort...

Debout, sous les rafales de vent qui lui lacéraient le corps, et emportaient sa cape dans une arabesque subtile et meurtrière, Sasori laissa sa tête tomber sur ses épaules dans un mouvement inhumain, tandis qu’un craquement sec se faisait entendre quand sa tête atteignit son avant bras. Il caressa de ses mèches de cheveux éparses les bras inertes de Hiashi, brûlées au contacte de sa peau morte, avant que sa tête ne se replace lentement au dessus de ses épaules dans un craquement de vertèbre de métal, délaissant le corps esseulé de Hiashi entre les bras qui le broyaient. Relâchant la pression, un sourire perça aux coin des lèvres de Sasori. L’Akatsukien laisse tomber sa tête en arrière, et rit à leur gloire avant qu’il ne se désintéresse, et ne lâche totalement les bras blanc de Hiashi, le laissant rouler à ses pieds en une boule de chair sans valeur.
Les plaines délabrées, meublées de quelques arbres noirs et torturés qui déchiraient avec morgues les quelques survivants qui s’aventuraient en ces lieux avec la volonté de s’y perdre…
S’il ne l’avaient pas en venant, ils la trouvaient durant leur séjour. La mort est si facile à trouver pour les âmes errantes qui s’aventurent dans les méandres des cœurs pourris des Akatsukiens.

-Bienvenue dans la décadence qui règne à l’intérieur même du cœur des illuminés, Hiashi Hyûga !*

Sasori leva les yeux vers le ciel, suivant de son regard émerveillé la course des nuages qui s’amoncelaient au loin, laissant le vide s’emparer de l’esprit du créateur. Un tortionnaire et un torturé...Il en est toujours ainsi, et ainsi va l’art.
Sasori ferma les yeux, de peur de ne brûler le monde par ses visions illuminées, avant de laisser franchir de ses lèvres incandescente, une dernière prière en l’honneur de la perte de Hiashi, se couvrant de sa cape en laissant à Hidan le soin de lui d’accorder plus tard sa bénédiction. L’art n’admet pas de limites divines…
Sasori rouvrit et baissa les yeux sur ce qui n’est à son regard plus que la charogne des temps passés, Hiashi Hyûga, homme mort pour l’entropie. Un murmure s’échappa en un souffle de la bouche mielleuse de Sasori, tandis que ses deux bras, armés de deux longues aiguilles métalliques, s’ouvrent au cadavre du Hyûga.

-Laisse moi t’ouvrir les portes du paradis !

Le marionnettiste esquissa un sourire mécanique, penchant sa tête sur le coté, avant de planter avec joie et sans états d’âme les deux immenses aiguilles deux pouces au dessous du nombril de sa victime, tandis qu’un soubresaut agitait celle-ci, qui se révolta et finit par ouvrir deux yeux crispés et tendus par la terreur, injectés de sang et couvert par un nuage noir, qui interdit tout accès aux véritables sentiments de la victime.
Le sourire de Sasori traduit l’expression de l’homme sur lequel il est agenouillé avec cérémonie, pressant lentement sa main relâchée tandis que l’aiguille lui transperce le ventre et le fait se tordre de douleur.
Une façon crue et sauvage de commencer, mais qui a le mérite de réveiller les sens du torturé, qui en appelle déjà...à sa mort.

*La véritable beauté n’admet aucuns préliminaires. L’œuvre doit être un tout.* songea Sasori en closant lentement ses paupières sur deux pupilles exaltées, témoignant de son besoin de faire un expression à la règle le temps de l’expérience de la douleur.

Sasori reporta à nouveau son regard sur les yeux de Hiashi, qui tremblait, agité de spasmes violents, entre les genoux tendus de l’Akatsukiens. Celui-ci délaissa le temps d’un examen les deux aiguilles plantées à même l’abdomen du corps agité de convulsion, se reportant sur les yeux révulsés de sa victime. Le byakugan restait visible, narguant le regard fin et sournois de Sasori en le fuyant derrière des globes oculaires blancs et transpercés des veines caractéristiques à cette technique. Les dents de Sasori se dévoilent au coin de ses lèvres, alors que sa main s’approchait du visage de Hiashi dans un froissement de tissus. Remontant lentement ses manches, Sasori fit lentement serpenter sa main droite sur la peau blême du visage du Hyûga, avant d’arriver enfin aux paupières, et délaisser les tempes en les gratifiant d’une griffure profonde de ses ongles.
Hésitant, son indexe s’approcha du blanc de l’œil du Hyûga, tandis que son corps s’agitait de convulsions toujours plus fortes, Sasori se pencha au dessus de la bouche impassible du chef de ce clan si vénérable, et murmura au dessus des lèvres rouges de sang :

-Ton regard inexpressif fait de toi un rôle insignifiant...

Un éclat éclaira le visage de Sasori. Son pouce s’approche des cils de Hiashi, rejoignant son index avec un flegme feinte, caressant au passage une paupière bleuie et gonflée. Arrachant sauvagement un cil, Sasori s’empresse de refermer ses doigts autours du globe oculaire gauche.
Chacun de ses ongles s’enfoncent dans la peau autours de l’œil meurtris, avant de ne se resserrer en un étaux mortel autours de l’arme ultime du clan Hyûga, et de ne se refermer autours de l’œil sanguinolent. Tournant brusquement le globe oculaire avec un sourire vicieux aux lèvres, il entendit avec plaisir le craquement des nerfs et des veines qui se sectionnent sous une trop forte pression. Sasori se rapproche du visage de Hiashi, toujours à califourchon sur son corps, avant de ne regard avec bonheur le sang s’écouler tout autours de l’orbite de l’homme qui hurlait à présent, terrifiant toute la contrée par un hurlement terrifiant.
Les quelques coulées qui vinrent souillée l’arrête du nez du Hyûga déteignirent sur les cheveux cendrés de Sasori, qui les regarda progresser rapidement sans un sourire, agité de quelques spasmes mécaniques.

Du sang…

Sasori, le regard vague, mais le cœur partiellement rassasié de cette vision d’horreur, contracta les muscles de son bras, et resserra ceux de sa main autours de l’œil rond de Hiashi.
Il retira lentement son bras, dévoilant une orbite évidée et ensanglantée, où s’agitaient quelques veines desquelles coulaient des filets de sang chaud et rouge.
Les nerfs s’agitaient lentement à travers le creux laissé par le globe oculaire, qui reluisait à présent, surface visqueuse, dans la paume ouvert de Sasori.
Celui-ci les mit précautionneusement de coté, avant de passer à l’autre œil, restant de glace face à la grimace horrifiée de Hiashi, qui semblait perdu dans le vague. Le deuxième œil sauta dans un « poc » éloquent, roulant dans la terre sèche de la plaine, se couvrant de l’humus qui recouvrait la terre d’une fine pellicule fertile.
Sasori se leva, laissant le corps de Hiashi, dont l’âme semblait être échappé, laissant derrière lui un corps encore habité de vie, et alla récupérée le globe oculaire, soufflant peu élégamment dessus pour en ôter la saleté.
Puis, rejoignant à nouveau le corps, Sasori déclama, comme pour s’excuser, à l’humanité toute entière :

-Un tortionnaire et un torturé..Une marionnette et un marionnettiste...ainsi va mon monde. Ou que ton âme erre pour l’éternité, tu pourras continuer à souffrir en te disant que tu ne fut qu’un homme comme un autre, et que jamais tu ne t’es illustré. Personne ne louera jamais ton habileté au combat, alors sache que pour toi, devenir ce que tu seras...est une évolution inespérée !!!

Sasori eu un petit grincement énervé. Ses intentions, déjà migres au départ, s’étaient transformées en menaces lourdes de sens et de malheur…
L’Akatsukien haussa finalement les épaules. Après tout, ce n’était que la vérité...Une unique vérité jouée dans la dentelle, un rôle maléfique qui n’admettait aucun interprète.
Un sourire discret mais presque railleur s’éleva de la bouche tordue en une large grimace de Sasori, avant qu’il ne se tourne vers la terre à coté de la hanche de Hiashi, et ne fasse lentement son inventaire, s’inquiétant du sang qui menaçait de souiller tous ses outils.
Sasori s’empara d’une vingtaine de long tubes transparents, au diamètres plus fins qu’une mine de critérium [bon, d’accord, pour un monde ninja, c’est pas la comparaison idéale ^^]. Les intercalant lentement entre ses doigts de bois, Sasori baissa les yeux sur ses longues mèches de cheveux qui rougeoyaient devant ses pupilles, avant de ne poser une main de fer sur la tempe de Hiashi. Son visage aux orbites vide et dégoulinantes de sang s’étira vers son profil, laissant à la vue et au su de tous ses larges veines qui lui striaient les tempes. Sasori fronça les sourcils devant ces appendices peu esthétiques, avant de se résigner dans un grommèlement à supporter ces réseaux disgracieux.
Il ferma les paupières, avant de ne brandir sa main droite, et de ne planter à intervalles réguliers, et sous les cris étranglés et ininterrompus de ce qu’il restait de Hiashi, les longs tubes dans les veines verdâtres et remplies de sang. Tournant violement le visage du Konohaïen, Sasori s’empressa de réitérer l’opération de l’autre coté, avant de ramener d’un main protectrice le visage face à lui, et de surveiller la suite des opérations. Le sang commença à monter le long des tubes qui se remplir, tandis que le visage entier de Hiashi se crispait et se déchirait sous la douleur. Le sang suivit celui des yeux, tandis que le corps désemplissait, laissant derrière lui un récipient imparfait, certes, mais néanmoins merveilleusement vide, dépourvu de toutes pensées banales qui détruisait tout esprit original, et interrompait la prestation par un réplique idiote.

*La plus belle réponse est le silence* songea Sasori, avant de ne jeter un regard calme vers Hiashi, qui approchait lentement de la mort.

Dès lors, Sasori s’empressa de finir le corps, créant un parfait réceptacle qui serait l’outil de l’art et le bras vengeur de la création. La marionnette d’un monde qui ne serait que le sien, et dont le terrain de jeu s’étendrait à la terre entière.
S’emparant rapidement de pinces coupantes, Sasori s’attaqua simultanément aux flancs de Hiashi, le découpant dans le sens de la longueur, passant soigneusement par tous les réseaux de chakra du corps putride de l’homme à demi-mort. A demi seulement, la fin doit être douce…
Les doigts de Sasori, un main déshabituées aux mouvements superflus, vint caresser les plaies, en écartant les lèvres dans un bruit de succion écœurant, avant de ne saisir à pleine main les veines, les nerfs, et tout autre conduit qui atteignait le bout de ses doigts, avant de les tirer de force et sans violence, lentement, prolongeant l’agonie, hors du corps meurtris et torturé du Konohaïen.
Rejetant avec colère les bouts d’entrailles qui lui glissaient entre les mains, il continua avec patience son long travail à main nue, avant de contempler avec plaisir l’esquisse d’une création.

-Tu ne me sera pas d’une grande utilité…Si tu as de la chance, Deidara dormira avec toi la nuit. Elle a sans cesse besoin de nouveaux jouets à éventrer...

Il ajouta lentement, plus sérieusement détachant chacune des syllabes :

-Vis et meurs dans la souffrance, l’art est immortel.

Une brise légère vint agiter les bouts de chair en lambeau qui flottaient négligemment le long des côtes saillantes du cadavre, tel deux fanons blanchâtres se balançant au gré des bourrasques violentes des plaines de l’Akatsuki.
La mine impassible et d’ordinaire tellement respectueuse de Sasori vint se perdre dans un rictus mauvais, tandis qu’un rire machinal sortait lentement de sa gorge de fer. Une gorge rouillée par le temps autant que par l’amertume ; un rire parfaitement machiavélique, délicieusement démoniaque, et parfaitement insensé, plongeant la plaine dans un chant macabre en l’honneur de la mort.
Un dénommé Hyûga, un prénommé Hiashi : Tant de prononciations dissonantes et écœurantes, telles une musique lente et joyeuse aux oreilles maléfiques d'un homme dénué de pitié !

Sasori sourit, avant de ne saisir avec un œil critique les larges planches de bois qu’il avait soigneusement préparé et polis durant les longues soirées d’été à préparer leurs asseaux. S’emparant sans états d’âme d’un kunaïs, Sasori trancha à même la chair du ventre, le découpant dans toute sa longueur. Puis, délaissant l’arme de métal, l’Akatsukien plongea ses deux mains dans le cou de Hiashi, avant d’arracher la peau qui flottait sur le corps vidé de ses eaux, détachant plaquette de chair par plaquette de chair, les empilant dans une brochette macabre à ses coté, et continuant à coupant des lambeaux de chair de plus belle. Retournant le corps, sentant que le souffle de vie était prêt à le quitter, Sasori continua à arracher la peau qui lui restait, tout en jetant un coup d’œil professionnel sur la plaie qui l’avait battu, un trou entre les omoplates.
Détachant cette partie la aussi, Sasori eut un long rire amusé.
Le corps à vif de son ami traînait dans la boue, dénué de peau, sans qu’aucun sang ne daigne coulé.
Il s’empara des plaques de bois d’une main experte, et les calla doucement sur les muscles, les imbibant de son chakra, avant de planter assidument des clous dans les plaquettes et la peaux, recouvrant le corps d’une couche de bois.

-Essaye de ne pas crier. Les planches ne doivent pas bouger avant d’être soudées entre elles déclara Sasori d’un ton peu compatissant.

Sasori continua à aligner les planches de bois, sur l’abdomen, le dos, les bras, les jambes, le cou…
Puis il s’attaqua à la tête, restée indemne durant toute l’opération. Il sourit, avant de s’emparer d’une pincette longue et effilée, qu’il plongea sans ménagement dans l’oreille de sa victime, découpant de l’intérieur la peau de l’intéressé, qui lui tomba le long des épaules.
Il découpa un masque de bois en une seule pièce, parfaitement adaptée au visage humain de sa marionnette, et y incorpora les deux globes oculaires soigneusement mis de cotés, les reliant aux canaux métalliques dans lequel circulerait le chakra.
Il se releva et resta debout à regarder le corps gisant de Hiashi Hyûga...
Le corps restait vivant, mais l’âme s’était enfuie, se libérant du bois qui lui volait toute liberté. Le sort de cet homme en était d’autant plus cruel…
Ecartelé entre une vie terrestre et spirituelle, condamné à vivre sur terre.
Le corps tout entier n’était plus que bois et métal, un réseau de tuyaux métalliques qui s’entrelaçaient, tandis que la surface était d’arbre.
Le sang qui maculait le sol ne coulait à présent plus du corps, épanché de sa souffrance. Sasori frissonna d’excitation, avant de songer avec flegme :

*A défaut de pouvoir aspirer au repos éternel, je lui ais offert la vie éternelle*

Les pupilles de Sasori se dilatèrent, avant qu’une pensée fugitive ne s’impose à son esprit :

*je suis un Dieu*

Sasori s’assit, récupérant le corps entre ses bras. Sa cape baignait dans la large flac de sang qui s’étendait sous ses genoux, remontant jusqu’à son articulation métallique. Il fronça les sourcils, avant de se laisser aller à un sourire, pressant le visage de bois de Hiashi de ses doigts puissants.

-Misérable ! Même dans ta mort, tu ne peux que nuire à la vie, je vais rouiller pour avoir souhaité si fort ton sang !

L’Akatsukien prit d’une inspiration artistique, posa précautionneusement la marionnette au sol, et se concentra, créant un long conduit de chakra vers la marionnette disloquée au regard perdu et lointain, comme le voulait ces pupilles étranges typiques aux Hyûga.
La marionnette, sous une injonction infantile « danse pour moi ! » déplaça gracieusement chacun de ses membre dans un dans macabre, un Ode à la destruction.
Sasori éclata de rire, tandis que sa main suivait le rythme endiablé que la créature lui imposait.
Mais...N’étais-e pas plutôt l’inverse ?

-Misérable, ta vie ne tient plus qu'à un fils.

La représentation pouvait commencer.

[ça ne tenait pas en une seule partie, obligée de faire un double poste]

[Grosse dégueulasse! C'est purement ignoble...j'adore! . Ceci dit, laisses moi revomir un coup avant de te répondre XD.

Bon, alors Gain: Marionnette Hiashi Hyuuga, que je poste ce soir, et +8Xp RP. Merci pour ce moment Role Play inoubliable ^^]