Harunaga Tagaya, le dragon!

[ 1ere chose: le physique et le caractère sont les passages que je déteste le plus, je me permets donc de les repousser à la fin de ma fiche en pensant que cela ne changera pas grand chose puisque, au final, ils y seront quand même. ^^ ]


[I]dentité.

Nom: Tagaya.
Prénom: Harunaga Jr.*
Sexe: M.
Âge: 17 ans.
Grade: Fidèle d'Orochimaru (Juunin.)
Sceau: Le dragon.
Village d'origine: Suna.


[H]istoire.

Je m’appel Harunaga Tagaya et voici mon histoire...


I. Je suis la renaissance tel le phénix...



Ce jour, ma mère me l’a souvent conté le soir pour que je m'endorme... Ce jour, fut à la fois le plus beau et le plus triste de son existence, et pour cause... A Suna, dans une infirmerie, elle était sur le point d'accoucher d'un petit garçon, moi! Cela ne posa aucun problème, elle allait enfin être libérée après neuf mois de grossesse. Néanmoins, mon père n'allait pas si bien qu'elle : il avait des nausées et des bouffées de chaleur, ma mère lui conseillait de profiter d'être ici pour voir un médecin mais il était catégorique : c'était hors de question, il voulait être à son chevet pendant la naissance. N'étant pas connu pour son caractère souple, ma mère avait décidé de renoncer à le convaincre : c'était peine perdue...

Lorsque le médecin qui devait me faire naître vint vérifier si elle était enfin prête il ne put faire qu'une seule constatation : mon père et moi étions pareils : nous avions un caractère de cochon ; car, à sa façon, je n'étais pas décidé à bouger de là où j'étais. D'heures en heures, l'attente de ma venue devenait pesante pour tous, pour ma mère qui devait subir mes coups et les contractions mais également pour mon père dont la santé ne s'améliorait pas. Pourtant, malgré cela, ils étaient tout deux convaincus que je n'étais plus très loin et que j'allais bientôt être parmi eux et ce fut à peu près vrai...

L'heure du déclenchement fut archivé à la levée du jour le lendemain matin. Mon père était couché sur le fauteuil à côté du lit de ma mère, plongé dans ses rêves. Son allure n’était pas des plus fraîches, il était rouge et on pouvait remarquer, si on regardait bien, qu'il avait dû vomir et nettoyer plusieurs fois à divers endroits autour de lui durant la nuit. Ce qui le réveilla, ce fut les cris de ma mère. Levé dans un violent sursaut, il avait accouru lui prendre la main avant toute chose, insistant pour qu'elle serre si c'était trop douloureux.

Le dernier cri de ma mère fut couvert pas un plus aigue, plus strident aussi : le mien, mon tout premier cri... Il ne fut pas unique, accompagné de plusieurs autres tous plus douloureux pour les oreilles les uns que les autres. Me voilà, c'était moi, un petit bout de chou rose, braillard et sale, mais malgré ça je n'étais pas si mal ^^. Voilà donc comment je suis né mais ne vous emballez pas, ce n'est pas fini, le pire est à venir. Vous vous rappelez que ma mère avait jugé ce jour comme étant le plus beau mais aussi le plus triste de sa vie? Et bien voilà pourquoi...

Je ne serais capable de situer ce moment par rapport à ma naissance car ma mère en avait été tellement perturbé qu'elle en avait perdu la notion du temps, tout ce que je sais c'est que c'était le même jour un peu plus tard. Pour ma part, j'étais couché à la nurseries avec les autres rejetons. Tout se passa dans la chambre de ma mère, celle-ci s'était accordée une sieste pour se remettre de toutes ses émotions et elle l'aura toujours regretté. Pourquoi ? Parce qu’à son réveil, mon père était allongé sur le ventre par terre, un liquide chaud et rouge coulant de sa bouche : du sang. Un seul réflexe : elle déclencha l'appel infirmière. Lorsque l'une d'entre elles arriva et qu'elle vit la scène, elle accourut chercher un médecin. Il vint en trombe et prit directement son poul, hélas c'était déjà trop tard.

" Je suis désolé madame, il aurait fallu que je vienne plus tôt... "

" Quoi ? Comment ça ? Mais qu'est-il arrivé docteur ? "

" Et bien, le délai que j'avais indiqué s'est en fait écoulé plus vite que prévu ! "

" Quoi ? Mais enfin docteur, quel délai ? Je ne comprends rien à ce que vous dîtes ! "

" Et bien le délai qui lui restait à vivre avant que son cancer ne l'emporte... "

" Un cancer ? Mais quel cancer ? "

" Son cancer du foie voyons, il ne vous l'a pas dit ? "

" Je... Non, enfin... "

Tandis que le corps était descendu à l'étage des décès, ma mère n'avait rien trouvé d'autres à faire que de se mettre au fond de son oreiller et de pleurer son désespoir. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais depuis ce jour, on m'a toujours dis que je n'étais pas né à cette date pour rien et que le fait que je ne voulais pas sortir avant n'était pas un hasard ; En effet depuis ce jour tout le monde dit que j'ai repoussé l'échéance car je devrais être la renaissance de mon père qui allait mourir le lendemain, vérité ou divagation? Qui sait...

Convaincue dès le début par cette théorie douteuse, ma mère avait demandé à ce que je lui sois amené immédiatement dans sa chambre. Pourquoi pas ? Peut-être que la vue de mon visage pourrait lui remonter le moral... En réalité cela n'avait aucun rapport : elle voulait juste me baptiser car elle n'en avait pas eu l'occasion juste après ma venue au monde. C'est ainsi qu'elle me nomma Harunaga Tagaya, comme mon père de qui je serais la réincarnation...

J'étais maintenant officiellement quelqu'un, avec une date de naissance, une identité et avec des parents... Enfin, une mère du moins... Je ne sais pas quelle fut ma réaction mais je doute qu'elle fut mauvaise! Tout ce que je sais c'est que cela ne m'avait pas empêché d'avoir faim, ne plus être nourri par le cordon ombilical après neuf mois, c'était étrange... Ma mère m'a dit que j'avais directement compris où j'allais pouvoir trouver de quoi me régaler: sa poitrine... Il parait que je serais monté en marchant à quatre pattes le long de son corps pour aller téter. Mais que là, la déception avait été grande: ma mère aurait refusé de me donner le sein, au profit du biberon, par peur que je ne la morde. C'était idiot : je n'avais même pas de dents...

A ce moment, j'avais donc fait demi-tour sur mes quatre petites pattes et ma mère aurait aperçu sur ma fesse gauche une drôle d'anomalie. Une petite tâche d'un noir encré dont la forme représentait un petit dragon, étrange oui mais aussi si mignon... Cela ne l'avait jamais alarmé, j'étais son fils et c'est tout ce qui importait...


II. Mais aussi un ami fidèle et dévoué comme l'ours...

Oh, vous voulez savoir comment j'étais dans ma jeunesse? Et bien je ne saurais quel mot employer... Intriguant, oui sans doute est-ce le mot le plus proche de la vérité. Mais quoi de mieux qu'un bon exemple? Oh oui ce jour avait été assez marquant dans ma vie, un jour d'apparence ordinaire mais qui, en réalité, ne l'était pas du tout... C'était le jour de la braderie dans le centre-ville de suna, un jour magnifique comme à son habitude! Les nombreux stands parcouraient toute les rues et les amis se retrouvaient pour boire un coup ou s'acheter quelques cadeaux à prix raisonnable.

Moi-même, alors âgé de 9 ans, j'aimais beaucoup ce jour car la marchande de jouets mettait une petite table en bois devant son magasin et exposait des jouets tout neufs à prix soldé, c'était incroyable. Oh bien sur, je n'avais pas le droit d'acheter mais je considérais avant tout les jouets comme un art, et j'adorais les regarder dans leur emballage plastic protecteur, je pouvais le faire des heures durant. La dame qui s'occupait de ce magasin avait aussi un fils de mon âge, nommé Manta, lui et moi étions très copains et il me laissait même, parfois, jouer avec ses jouets. Il en avait beaucoup, des neufs et des plus anciens, je l'enviais beaucoup. Ce jour-là, il était venu me chercher pour me montrer les nouveaux jeux mis en vente.

Quand nous arrivions au magasin, je faisais le tour des rayons en sa compagnie. Les nouveautés étaient sublimes... Mais ce qui m'avait le plus intéressé était un petit dragon en plastic noir et rouge dans la bouche duquel était montée une fausse flamme de matière semblable qui s'envoyait si on appuyait sur un petit bouton caché sur son ventre. Il était très beau, mais aussi très cher et ma mère ne m'avait pas donné d'argent. Moi, voler? Non jamais je n'aurais osé, j'étais un petit garçon sage bien qu'aimant les défis mais pas ceux malhonnêtes... Après ce petit tour grandement apprécié, nous étions descendu dans son appartement, sous le magasin. Ce n'était pas luxueux mais c'était un endroit où j'adorais être.

Manta m'avait proposé d'aller jouer à "la guerre des sables", je n'y avais jamais joué mais je connaissais déjà les règles par coeur, j'en avais tellement entendu parler... Le but du jeux était de simuler un combat entre le village de Suna et une bande de rebelles. J'avais pris les rebelles, non pas par choix, mais par obligation après que Manta ait prit le village du sable. La partie était un vrai bonheur, je m'étais beaucoup amusé à ce jeux. Mais alors que j'avais l'occasion de gagner, je n'en avais rien fait. Pourquoi? Pour mon adversaire, mon amitié et ma reconnaissance pour lui surmontaient bien facilement mon envie de remporter la victoire. Ne bougeant alors pas, cela lui avait donné l'occasion de décimer le reste de mes hommes grâce à des arbalètes géantes, la partie se termina ainsi.

" Whaou! C'était super et tu es super fort! Mais pourquoi tu n'as rien fais? Tu n'as pas vu que tu pouvais gagner? "

" Si mais... Tu m'as donné l'occasion de jouer à un jeux si génial que j'ai préféré te remercier en te laissant gagner. "

" C'est vrai? Alors je veux te faire un cadeau aussi pour te remercier. Tiens, c'est pour toi... "

Après s'être retourné pour prendre quelque chose dans un tiroir, Manta m'avait tendu un jouet: le même jouet de dragon que j'avais vu en rayon au par avant. Je n'y croyais pas, c'était si gentil de sa part... Devais-je accepter? Ou peut-être pas? Je ne pouvais me résigner à rejeter un tel présent. Je le prenais donc, le remerciant par un immense sourire et une voie coupée sous les effets de la joie. Il était désormais à moi, ce magnifique dragon de plastic, rien n'aurait pu me faire plus plaisir. Manta n'était pas mon meilleur ami pour rien... Quoi qu'il en soit, mon bien-être fut court, et même bien trop court...

Le responsable? Un homme masqué de bandages et de musculature non négligeable. Cet homme c'était celui qui venait d'apparaitre en bas des escaliers en courant, une dague dans la main gauche. Et il n'avait pas l'intention de s'en servir dans un but des plus gentils. Il la pointait vers nous, tout deux paralysés par la peur.

" Bon, j'vais faire simple! J'en veux un et vite! S'il n'y en a pas un qui se décide, vous crevez tout les deux! "

Ces paroles, si révélatrices soient-elles, m'avait redonné la force de bouger, de parler et de décider! Ma décision était de m'offrir pour sauver mon ami, je n'étais pas un lâche! Je faisais un pas en avant vers notre agresseur et serrer mon dragon contre mon coeur, j'avais peur mais même...

" Prenez-moi! Laissez mon ami partir! "

" Hum... "

Il n'avait pas hésité un instant, il m'avait saisi et tiré par la manche vers lui, me faisant passer devant et me mettant son arme sous la gorge, mon destin semblait scellé à cet instant... Mais un ordre, accompagné d'un signe, que donna mon bourreau à Manta à cet instant me fit comprendre que j'avais peut-être une infime chance de m'en sortir, c'était déjà mieux que rien...

" Toi! Tu dégages en haut et tu dis à la grosse et aux autres gars que s'ils me laissent pas partir je trucide ton pote, c'est clair? "

Je l'esperais que c'était clair, moi aussi. Car si Manta ne savait pas le répéter, c'en était finis de moi. Le dragon toujours contre moi, je me laissa faire lorsqu'il m'attacha à une chaise, le contredire ne serait pas la meilleur chose à faire et de loin même... Dès lors, des heures passaient, s'enchaînaient et se ressemblaient: les négociations avançaient... Trouvant cela très fastidieux, je m'étais endormi sur ma chaise. Comme toute personne endormie, je fis un rêve... Un rêve surprenant d'ailleurs.

Dans ce rêve, j'étais dans cette même pièce à ce même instant mais éveillé. Je regardais de tout les côtés tandis que mon ravisseur faisait les cent pas en attendant une reponse des ninjas de Suna. Ce n'était pas rassurant, il commençait à s'impatienter et à serrer de plus en plus sur le poignet de sa dague. Je déglutis un grand coup. Suite à cela, une immense créature avait surgit de je ne sais où dans la salle, un dragon! Un dragon noir et rouge, à l'identique de ma figurine. Ce dragon avait déployé ses ailes, faisant s'écrouler le magasin qui se trouvait au dessus sur le ravisseur qui...

Hein? Et oui, je ne peux vous raconter la suite car moi-même je ne la sais pas: je me suis réveillé à cet instant. Quand j'ouvris les yeux, je n'étais plus en bas mais dans la rue à côté avec face à moi ma mère et des shinobis du village. Je les interrogeais sur ce qui s'était passé quand j'appris que le magasin s'était éboulé d'un seul coup, tuant l'homme. Et moi? Que m'était-il arrivé à moi? Ils n'en savaient rien... Tout ce qu'ils pouvaient me dire est qu'ils m'avaient retrouvé dans les décombres, allongé par terre et endormis avec mon jouet, nu... Etrange... Mon rêve en était-il vraiment un? Bonne question...

III. Je suis également fourbe comme le renard…

Le reste de ma vie, pour le peu dont je me souviens, n’a jamais été très exaltant. A part peut-être le jour de mon départ de Suna et ceux qui suivirent. Oui, et bien arrêtons-nous donc sur cette étape de mon existence. J’avais dix ans, bientôt onze, et les inscriptions pour la prochaine promotion de l’académie du village étaient en cours. Désireux de connaître beaucoup d’aventures, j’avais décidé de m’y inscrire. Je me rendais donc voir ma mère dans la cuisine et lui demandais. Son visage voulait tout dire, je pouvais toujours espérer… Mais ce que j’appris fut bien pire qu’un simple refus…

" Non mais c’est quoi cette histoire… Tu as déjà oublié que tu as failli mourir à cause d’un de ces Ninjas tout ça parce qu’il a mal tourné? Il en est hors de question… Non mais… "

J’aurais voulu lui répondre mais mon attachement à la vie me l’interdisait. Et puis elle généralisait trop les choses, tout les shinobis ne finissent pas comme ça… Certains deviennent même des héros… De toute façon, ce n’était pas finis…

" Et puis temps qu’on y est, j’avais prévu de te le dire un peu plus tard mais puisqu’on est dans le vif du sujet: nous allons déménager: nous partons vivre dans la capitale du pays, et ceux dès la fin de semaine. Là-bas au moins, il n’y a pas des hommes armés jusqu’aux dents à chaque coin de rue… Le Kazekage a accepté d’organiser le voyage dans le désert, la capitale est à un jour d’ici. "

Oui vous avez bien compris, elle voulait que l’on déménage… Pfff… Elle n’avait pas idée, laisser derrière moi mes amis, mon village et, surtout, mes seules chances de devenir un shinobis digne de ce nom, ça jamais… Par la force ou par le chantage, jamais elle n’arriverait à m’en convaincre. Mais comment l’empêcher de m’emmener? Il était là le problème… Ou alors je pouvais la laisser m’emmener et revenir après, mais encore une fois c’était un nouveau problème, car comment refaire la route dans le désert tout seul? Surtout à cet âge! Ou alors il fallait qu’elle parte sans s’apercevoir que je n’étais pas du voyage…

Tant d’hypothèses qui tournaient en rond dans mon crâne, ça en devenait fatiguant! Comment pouvait-elle être bornée à ce point? Hallucinant… J’avais alors eu une idée: j’avais déjà entendu dire qu’un bon Ninja était capable de créer une réplique de lui. C’est ça qu’il me fallait: une réplique de moi! Mais comment faire puisque je ne pouvais pas m’inscrire à l’académie? Pfiouu! Toute ces questions me donnaient mal à la tête.

Pour me changer un peu les idées, j’avais décidé d’aller voir devant l’académie où on verrait peut-être les élèves dont l’année se clôturait en train de s’entraîner. Pas manqué! Ils étaient dans la cour et j’entendais à peine leur professeur leur parler.

" Bien, n’oubliez pas demain vous avez votre examen alors exerçons nous une dernière fois au Henge puis au Bunshin et enfin nous referons le Nawameke. "

Ouah que du charabia! Le Henge signifiait métamorphose, aucun intérêt. Bunshin? Clonage… Clonage… Mais oui! La technique qu’il me fallait c’était elle: le bunshin! Il fallait que j’attende et avec un peu de chance je comprendrais son fonctionnement. J’attendais donc un peu et une fois qu’ils en venaient au bunshin, j’écoutais les consignes que le professeur donnait aux élèves. Il parlait de chakra, de visualiser quelque chose et d’autres choses plus incompréhensible les unes que les autres… Certaines parce que je n’y comprenais strictement rien, d’autres juste parce que j’entendais la moitié de la phrase, à peine.

Je l’avais bien compris ça par contre: ce n’était pas ici que j’allais apprendre à me dédoubler… Mais au moins maintenant je connaissais le nom de la technique qu’il me fallait: le bunshin… J’avais directement pensé à la bibliothèque pour mes recherches! Après plusieurs heures, je savais enfin comment procéder mais il me manquait la pratique! Et je n’avais qu’une semaine avant le déménagement…

A force de temps, d’entrainements et de sueur, j’atteignais enfin mon but: pour une durée limitée à une heure voire deux, j’étais capable de créer un clone illusoire de moi. Ce clone sera là pour le départ, mais le problème était qu’il disparaîtrait pendant la route… Je n’avais eu qu’un seul moyen de me débrouiller: un moyen dont je ne suis pas fier. Je m’étais renseigné pour connaître l’homme qui devait nous emmener. Une foie que j’avais son identité, je lui rendais visite.

" Hein? Tu veux que je donne un somnifère à ta mère en route? Tu as bien du culot de venir me demander ça… Et pourquoi si ce n’est pas trop indiscret?! "

" Je ne viendrais pas, et je ne veux pas qu’elle le voie avant qu’elle arrive. "

" Et bien, tu es bien précoce pour ton âge, inventer de tel plan à dix ans, surprenant… Tu as de la chance petit… Je le ferais mais seulement car je ne trouve pas ça normal de t’interdire d’accomplir ton rêve. Mais une foie que je l’aurais fais, tu seras seul, prends le en considération… Tu t’en moques? Bien alors arrange-toi pour ne pas traîner dans le coin au départ… "

Oh ça oui j’avais eu de la chance que cet homme accepte si facilement, et gratuitement qui plus est! Tout était donc prêt pour le jour du départ; j’avais même réussi à convaincre l’homme de ramener mes valises en revenant! Par contre il y avait un petit bémol: la maison allait être vendue, et je n’aurais donc nul par où aller… Mais j’étais encore trop petit pour y penser!

Le dimanche matin, ma mère partait donc, accompagnée de mon clone et de mon complice. Moi, je me rendais ce jour-là à l’académie pour m’inscrire. Je n’ai jamais su ce qu’il était advenu de ma mère, peut-être est-elle morte, ou peut-être pas, a-t-elle cru s’être assoupi en route et que je me serais sauvé? Seul dieu le sait…


IV. Et imprévisible comme le lion...

Voilà donc comment j'étais entré à l'académie. Il serait mentir de dire que je n'étais pas l'un des meilleurs de la classe, mes notes étaient assez bonnes dans tout les domaines, j'avais même la note optimale en clonage, on ne se demande pas pourquoi . Le soir, quand l'académie était finie, j'avais même trouvé un endroit où vivre: l'académie elle-même! Et oui, j'avais tellement bien réussi mon stratagème pour me débarrasser de ma mère que tout les soirs je le ressortais en envoyant un clone quitter le bâtiment à ma place. Pour ma part, je ressortais le sac de couchage que je cachais dans une cachette sous le parquet et je dormais sous le bureau.

Mais ne passons pas trop de temps là dessus, faisons un petit résumé de mes quelques années suivantes pour en arriver à l'essentiel de ce chapitre. Après avoir vécu un an de cette façon, je me vis discerné le diplôme de l'académie ainsi qu'un magnifique bandeau de suna de couleur noir. Il m'allait comme un gant, je ne voulais plus le quitter. Je fus alors placé en équipe, une équipe de trois, mon sensei était une femme d'environs dix-huit ans blonde et bien formée du nom de Hana. Mes coéquipiers eux furent deux garçons, ce qui est très rare. L'un d'entre eux, je vous en ai déjà palé: il s'agit de mon meilleur Manta; et l'autre un garçon assez endormi qui s'appelait Zeke.

Nous étions une team très complémentaire en combat et en mission. La bonne humeur régnait toujours entre nous, enfin c’était surtout la fatigue qui régnait chez Zeke… Cette team fut donc la mienne jusqu’à mes quatorze ans, après donc trois ans, notre sensei décida de nous inscrire à l’examen chuunin. Cette année là, il se déroulait à Kumo. Comme je vous l’ai dis, nous résumons donc je ne vais pas y passer trop de temps. Manta, ainsi que Zeke, furent finalement nommé Chuunin, mais pas moi… Car lors de la dernière épreuve, qui était un tournois, j’avais trop compté sur ma chance habituelle, négligeant mon combat et me faisant lamentablement massacré.

C’est désormais ici que nous allons mettre une fin à ce petit résumé, pour nous baser plus sur la suite… De retour dans mon village, malgré le soutiens de mes amis, j’avais été grandement touché dans mon ego, qui n’est pas des moindres… A suna, tout le monde désormais connaissait cette histoire, la façon dont je m’étais fais ridiculiser. Je ne pouvais le supporter… Je me suis dès lors coupé du monde, je ne voulais plus parler à personne de peur que l’on se moque.

Par dégoût de moi-même, je décidais de fuir le village. Et je le fis! Un lundi soir, je quittais la bibliothèque après une ultime visite et j’avançais les mains dans les poches et la tête baissée, regardant le cailloux que je faisais avancer avec des petits coups de pieds, le long de la grand grande rue. Mes pensées étaient toute axées sur l’endroit où j’aller bien pouvoir me rendre après mon départ. Mais peu importe… J’aurais tout le temps d’y repenser… Quand j’atteignais la sortie du village, je présentais une fausse autorisation de départ en mission. J’entamais donc mon voyage dans le désert pour m’éloigner de Suna. Après deux longs jours de périple, j’entrais en terre du feu. Je devais déjà être recherché et je ne devais pas traîner dans ce pays, le traversant en plusieurs jours, je ne m’arrêtais que pour dormir. Quand j’eu passé la frontière du pays du riz, je me sentis libéré…


V. Mais avant tout, je suis déterminé comme le dragon !!

Je vivais désormais comme une ermite: je m'étais trouvé une petite grotte dans les montagnes d'Oto où j'avais élu domicile, ce n'était pas le grand luxe mais ce n'était pas non plus la misère. Pour me nourir, j'allais chasser et pour boire, la rivière d'à côté était très bien. Jamais on n'aurait pu croire que je fus autre fois un ninja. Ce mode de vie fut le mien durant deux, voire trois ans je ne sais plus, et je ne m'en plaignais point. Pourquoi je ne suis plus comme ça? J'allais justement y venir... Tout changea, enfin se déclencha plutôt, par un matin d'hiver assez rude. J'étais couché dans ma grotte, devant un feu avec une peau de chèvre sur moi (Reira XD). Mon réveil ne fut pas des plus doux: je sentis un truc gluant et long me passait sur le cou.

Croyant à un serpent, je m'étais levé en sursaut. Un serpent, ce n'en était pas vraiment un tout en étant un. Je m'en explique: ce que j'avais senti était la langue d'Orochimaru! Il était déjà assis face à moi, il s'était lui-même invité. Il avait ce drôle de sourire machiavélique qu'il avait d'habitude. Je le vis ramener sa langue dans son gosier.

" Tsss... Le voilà donc l'homme de cromagnon des montagnes d'Oto... Je suis Orochimaru, mais cela m'étonnerait grandement que tu ne me connaisse pas déjà... Un de mes hommes m'avait dis avoir vu de la lumière dans cette grotte, alors je suis venu voir... Mais qui aurait cru que j'allais trouvé le chaînon manquant? Tsss... J'ai trouvé ce bandeau par terre, il est à toi? ... Dans ce cas tu étais un ninja de suna... Juunin je dirais vu ton âge... Non, genin? Je pourrais y remédier tu sais: te rendre ton honneur et un nouveau blason pour te rendre plus fort, mais pour cela il faudrait que tu me jure obéissance... "

Orochimaru, oui ce nom me semblait déjà familier à cette époque. Je l'avais sur le bout de la langue pourtant! Et enfin, ça me revint: Orochimaru était l'un des trois ninjas légendaires de Konoha: les sanins! Il avait déserté son village lui aussi, il y a longtemps et avait fondé le village d'oto no kuni. Je l'avais lu dans un livre à la bibliothèque. Et maintenant, il me voulait...

" Pourquoi est-ce que vous auriez besoin d'un simple genin déserteur comme moi. "

" Oh nous savons toi et moi que tu n'es pas ce que tu prétends... "

Du bout de sa langue extensible, il avait saisi un poignard que j’utilisais pour la chasse et en avait donné un coup à l’arrière de mon pantalon, dévoilant ma marque noire en forme de dragon! Son sourire à cette instant était étrange, je ne comprenais pas… Ce n’était rien de plus qu’une tache de naissance. Ne cherchant pas plus d’explications à ses propos pour le moins bizarres, je me taisais. Ce n’était pas son cas…

" Alors, j’attends… Et je déteste ça… "

Pour tout vous dire, j’avais très envie d’accepter: cela me rendrait une vie un minimum descente et en plus, je pourrais à nouveau être shinobi, le rêve de ma vie… Me laissant convaincre, j’acceptais d’un signe de tête. Il se passa la langue sur les lèvres, il semblait apprécier. Il se releva alors et m’emmena jusqu’à son village: Oto, une fois sur place, il me remit un nouveau bandeau avec une note de musique. Je le serrai autour de mon front, ma nouvelle vie débutait…


[P]hysique:

Du haut de ses 169 centimètres et de ses 74 kilogrammes, Harunaga n'a pas un physique très ordinaire. Non pas par sa corpulence ou par ses muscles qui sont assez communs, mais plutôt nottamment par ses cheveux, ses yeux ou encore son style vestimentaire. Ses cheveux parcequ'ils ont une, ou plutôt des, couleur très rare: la partie gauche, de couleur noire, diffère énormement de la droite d'un blanc éclatant. Ses yeux eux, sont de couleurs rouge sang surement dû à un problème génétique. Il possède sous les yeux deux marques en forme de virgules: l'une noire et l'autre blanche. Pour s'habiller, il porte toujours ses vêtements du désert des mêmes couleurs et une sorte de grosse écharpe pourpre.


[M]ental:

Harunaga est un garçon extrêmement chanceux et aventurier. Possédant un courage à toute épreuve, c'est aussi un garçon très fataliste. Pour lui s'il ne fait pas quelque chose à la perfection cela revient à un échec total, sans juste milieux. Il peut élaborer de bon plans mais pas de là à dire qu'il soit très stratège. Harunaga est également quelqu'un de très impatient et avec une haute estime de lui. Il aime dominer et être le chef, ce qui peut parfois lui valoir des critiques. Niveau amitié, il faut savoir que la sienne se mérite et il ne la donne pas facilement mais quand on l'a, c'est du solide!


[P]eur:

La plus grande peur de Harunaga est la peur de la défaite, de l'humiliation. Il ne le supporte pas...