[C’est un entraînement dans la forme, mais un RP pour XP, qui ne changera en rien mes caractéristiques ou capacité. Juste pour XP. (J’espère avoir été a peu près compris.) Le tout en solo.]
Désœuvré par l’arrivé d’une parcelle de sa mémoire, envieux de mieux se connaître, et soucieux de son entraînement relativement bref, Hombre arrive.
Il sentait son expérience grandir au fur et à mesure qu’il évoluait dans ce monde peuplé de ninjas, hommes et femmes de tout caractère, cherchant sois disant le bonheur tout en le détruisant. Lui, il ne cherchais ni force, ni honneur, ni bonheur. Mais la liberté. C’est tellement inaccessible… Rien que la liberté de mouvement, rien que ça, elle était déjà perdue. Il ne voulais pas être dans cette dimension ensanglanté par les guerres, détruite par l’autorité, mais tellement naturelle. Pour s’enfuir de tout ça, il devait s’entraîner, maîtriser, apprendre, appréhender… C’est ce pourquoi il était là durant cette seconde.
Il arriva au bord d’une mer plus noir que bleu, et plus fraîche que froide. Il aurait eu l’envie de se baigner, il aurait volontiers été. Mais pas maintenant.
Hombre retira sa tunique pour dévoiler son vrai corps, pas déformé par une métamorphose permanent, pas détruite par le temps… Un corps de 23 ans, des mains aux long doigts, des cheveux en fait long… Des yeux bleu, tellement clair et scintillent qu’on croirai voir une mer calme. Sa forme de tête ondulait à la façon d’une magnifique douceur. L’homme que tout le monde connaissait d’Hombre n’était en fait qu’une jeune femme. Les jambes relativement longue, le buste haut, une taille grande pour une jeune fille, et le corps musclé.
Elle regarda son reflet dans l’eau quelques secondes. Une larme coule.
Elle regarde le ciel, bleu parsemé de quelques taches blanche détruisant tout charme, et se tourne la tête à droite, puis à gauche. Personne. Elle allait pouvoir commencer son entraînement. Un entraînement portant sur ces techniques au sabre, venant de son père. Ces quelques demi-heure d’entraînement serviraient à utiliser un kunai comme un sabre. Détente du bras, contre attaque et écoulement de sang sont à la clef…
Oubliant tout souvenir, à part le katana, elle s’entraîna. Le kunais dans la main, le courage a deux mains, l’envie de vivre, le désir de survivre, elle se lance.
Chaque mouvement était dérivé de la beauté et en était tout autant synonyme de souplesse. Le tout s’accordait avec la perfection. Une osmose parfaite entre la force et la souplesse s’accouplait avec l’arme qu’est le corps. La manière de se mouvoir de Hombre était un délice pour qui savait observer.
L’arme du corps et l’âme d’esprit en parfaite synchronisation rendaient une parfaite pureté à la scène.
Après quelques enchaînements de frappes, attaques, parade des bras, Hombre se reposa, allongé sur le sable bordant la mer. Le reflet qu’elle avait vu dans l’eau, c’était pas le sien, elle regardait celui du ciel. De nouveau, elle l’observa, consciente d’être encore une fois observée.
[color:6536="Red"]Je te retrouverai, espèce de traître, tu verra. Ce jour là, tu souffrira. Comme on ne t’as jamais vu, croisé sous ton vrai visage, je serai la première et la dernière à te voir… Cache toi, reste cloîtré dans tes quelques murs a m’observer souffrir dans ce monde… Ce n’est qu’une perte de temps, le changement à déjà commencé…
Hombre se retrouva en position assise ensuite. Un souffle s’échappa de sa gorge, pour paraître comme un chant à ceux qui écoutent :
[color:6536="Indigo"]Hombre éperdue dans l'océan,
Je n'ai plus que le firmament.
Espoir d’un voyage sans retour,
Truffé de multiples détours.
Bercé par l’infinis temps,
Cherchant, espérant, vivant.
Quoi que déjà mort, tué
Par ces même secondes aimées.
Je cherche une terre à aborder,
Mais ne vois que l’onde disgracié
Par une tempête nommé envie,
Un souhait, désir en moi sévis.
Je n’en meurs pas, l’étant déjà.
Je ne pleure pas, je ne cris pas,
Mais je souffre de la pire chose,
Là, tout est désir, sauf solitude close.
Mais ce sentiment détestable finis
Par détruire toutes les envies, les désirs,
Ne laissant place qu’à la haine infinis,
Une vengeance, pour en finir, pour en mourir.
Elle plongea dans un inéluctable désir de bonheur. Sa mère l’avait trahis. Yuko, l’apellait-on. Un surnom. Mon père aussi s’était fait avoir. Mais qui y avait-il d’autre ?
Hombre se perdit dans le trop peu de souvenirs qu’elle avait amassés dernièrement, pour s’en éveillé quelques minutes plus tard.
Elle avait perdu toutes envies de s’entraîner. Encore une fois, il ne lui restait que la haine…