~ * Découverte du Temple * Partie 5 et 6 * ~

~ * Découverte du Temple * Partie 5 : Taijitu. * ~

En Provenance du Caveau

Aaah ! Oni chérie, que tu es bien plus belle comme ça ! Certain ont beau dire que le plus belle apparat de la femme réside dans sa nudité, moi je continue de croire que certains vêtements mettent tout autant notre corps en valeur. Le noir lui va si bien. Sa peau avait bronzé durant son voyage, le soleil lui offrant une légère couleur dorée. Ses cheveux, lisse et d’un noir mate, retombaient sur ses fines épaules. Oni était musclée, mais elle avait également une fine ossature, ce qui rendait sa silhouette d’apparence mal constituée pour le combat mais non moins dangereuse.

Donc, cette petite demoiselle de 17 ans avait traversé plusieurs pays pour arriver ici, s’était retrouvée nez à nez avec un gros chat en pensait y risquer sa vie, avait plongé dans l’eau glacée d’une rivière et s’était laissée emportée par le courant. Lorsqu’elle avait repris connaissance, elle avait retrouvé son rêve et avait carrément pu le visiter. Epuisée, elle s’était laissée allée aux aléas d’un sommeil réparateur de sans doute plusieurs jours pour continuer l’exploration du temple. Elle y avait découvert une vérité, des vêtements, et une arme qu’elle portait sur elle en ce moment même. Et désormais, elle continuait l’exploration.

Après avoir quitté le caveau dissimulé, Oni avait calmement refermé la plaque. Plus par prudence que par soucis que quelqu’un retrouve l’endroit. Si elle revenait ici, elle n’avait guère envie de tomber dans un trou aussi profond par mégarde. La chambre ne l’intéressait pas, ce n’était qu’une chambre après tout. Avec un couloir étrange, cela était vrai…

D’ailleurs, il lui fut bien impossible de l’éviter, ce couloir. Mais revoir les images peintes et gravées dans la roche ne lui fit plus le même effet. Elle s’arrêta toutefois, le temps d’observer ces merveilles sous une lumière quelque peu plus vive. Qui diable avait-il pu représenter toutes ces scènes avec une telle précision ? Une telle beauté… La salle suivante, elle, n’avait pas changé non plus. Il y faisait juste plus lumineux, du fait qu’elle pouvait mieux déceler les contours de la roche taillée à l’excès.

Tranquillement, elle avait grimpé le long de l’escalier du pilier central. Une marche après l’autre, un pas suivant l’autre… Elle était montée vers cette petite ouverture, dans le plafond.

Bon, voilà pour les descriptions chiantes. Oni avait refait tout le chemin à l’envers et au grand jour ! Quel exploit, me direz vous ! Wouhou ! Tout le monde applaudit ! Allez, Lisa, applaudis la montagne, on s’en fout des avalanches.

Elle était arrivée dans une pièce un peu plus sombre, notre belle Oni. Grande et ronde, les murs étaient lisses et formaient un cercle d’une trentaine de mètres de diamètre. L’unique accès à cette salle était l’extrémité sud du cercle. L’escalier, protégé d’une rampe basse, donnait directement vers son centre. Oni fit quelques pas, parcourant une demi-douzaine de mètres avant de s’arrêter.

A ses pieds s’étirait le signe du Yin et du Yang, le Taijitu, le symbole phare des Kamitsûrei no Onjin, plus grand qu’elle ne l’avait jamais contemplé. Son cœur manqua un battement : elle se trouvait là où son rêve s’était terminé…

Muée par son instinct et par sa curiosité, elle posa un genou au sol et laissa sa paume glisser sur la surface blanche et noire. Ce n’était ni de la peinture, ni quelque chose qui lui soit connu qui avait été utilisé pour représenter le taijitu… Car elle ne connaissait aucune matière, mise à par l’eau qui laissait dans le sillage d’une caresse, des perturbations qui, telles de petites vagues, venaient perturber le dessin. Et l’eau pure n’était pas utilisée pour le dessin, n’est-ce pas ? Elle se redressa soudainement, observant les ronds concentriques s’éparpillés avec toujours plus de vigueur sur la surface. Elle recula d’un pas, sourcils froncés. Décidément, ils ne savaient plus quoi inventer, dans ce temple !

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Les voix lui parvinrent tout d’abord, vagues et sur un second plan. Comme si vous aviez allumé la télé mais que le son était trop bas et que vous n’aviez pas l’image. Puis, elles s’éclaircirent, mais elles étaient tellement nombreuses qu’Oni crut que sa tête se faisait marteler par une dizaine de marteaux en même temps. Elle eut beau plaquer ses mains sur ses oreilles, rien y fit.

Quant soudain, ce fut le silence complet.

La surface du Yin et du Yang devint complètement noire…

Pour laisser ensuite le film commencer…

~ Note ~
Pour les curieux qui veulent voir l’entièreté des scènes décrites, référez-vous aux sujets originaux posés en lien au début sous le nom
« Episode n°x : … ».

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Episode n°1 : Hokya Shikuni ~ Le Serpent et Kyo Jikan ~ Le Coq

Le premier avait les cheveux roux… non, rouge vif était plus approprié. De taille moyenne, il se tenait sur un flanc de montagne abrupte qui surplombait un tout petit village. Ses cheveux n’étaient pas seul élément marquant de son physique. Ses vêtements étaient à eux seul une atteinte à la marginalité. Quant aux tatouages de ses paupières, Oni ne préférait même pas les qualifier. Néanmoins, il émanait de lui une classe enviable, une assurance décontractée. Son long manteau rouge foncé voletait sous la brise légère tandis que ses yeux, d’un vert émeraude, soulignés d’un fin trait noir, analysaient la situation.

La jeune juunin n’eut pas besoin de se demander plus longtemps d’où ce jeune homme était originaire. Elle remarqua bien vite le bandeau ninja qui entourait nonchalamment son cou, laissant le signe du pays de la foudre à la vue de tout un chacun. Les montagnes elles-même devaient se trouver là bas, dans ce pays qu’elle avait toujours entendu être inhospitalier. Mais elle en ignorait tout en vérité, ce qu’elle savait était tiré des histoires d’auberges de Suna, où les vieux ninjas racontaient parfois leurs aventures. La plupart étaient souvent très enjolivées d’ailleurs…

Mais trêve de bavardage, elle quitta des yeux l’observation du jeune coq des nuages pour poser ses pupilles noires sur une silhouette beaucoup plus sombre.

Adossé contre la paroi, l’homme … aimait le noir. Un jean noir, un t-shirt noir et un long imperméable noir… La chevelure longue et noire, le regard sombre et l’attitude assez peu encline à dévoiler quoi que ce soit de lui… Il était légèrement plus petit que son partenaire, mais en même temps, on pouvait se demander avec justifications si cela n’avait pas de rapport avec la chevelure du marginal qui se tenait à ses côtés. Lui aussi, il portait le bandeau ninja de Kumo, mais d’une façon plus conventionnelle, bien en vue sur son front. Oni n’eut guère besoin de déceler autre chose de son allure, d’ailleurs elle ne le put. Son regard fut attirée par le déplacement instantané de Kyo ( qu’elle ignorait s’appeler Kyo, mais j’étais en manque d’adjectifs débiles, et je ne dévoilerait pas encore le magnifique surnom que je lui ai trouvé. ). Hokya, lui, ne sembla pas s’en rendre compte tout de suite, ainsi dû-t-il utiliser un jutsu qu’elle ne connaissait absolument pas pour retrouver son compatriote.

Le dit monsieur était arrivé dans une des maisons du village, derrière une femme apeurée. « Pitié », avait-elle supplié. La scène qui suivit n’avait guère d’utilité aux yeux d’Oni. Elle confirma juste ses soupçons : ils venaient bien tous les deux de Kumo. La suite lui appris le nom du noir : Hokya. Les deux hommes devaient être juunin pour avoir été envoyés à deux exécuter une telle mission. Le rouge s’appelait Kyo. Et la scène se termina dans l’explosion d’une maison qui, dans la salle sombre de réunion du Kamitsûrei no Onjin, éblouit la jeune femme agenouillée au pied du signe.

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Episode n°2 : Raki Bayushi ~ Le Tigre

La nuit tombait doucement. Les lumières de Kumo no Kuni commençaient à apparaître, ça et là. Mais son regard ne put s’attarder sur le village en lui-même, niché au creux des montagnes. Il fut entraîné vers l’une des maisons : classique, banale… elle ne nichait pas moins l’un des élus du Kamitsûrei no Onjin, on pouvait donc dire qu’elle n’était pas si ordinaire que ça ? Bref… Il était là, assis sur le rebord de sa fenêtre, à observer les étoiles, comme une jeune fille quémandant des réponses à la lune, toute soucieuse de son avenir amour… * sbaf *…

De taille moyenne, de carrure moyenne également, … le jeune homme avait les cheveux châtains, coupés courts et ramenés vers l’arrière mis à part une unique mèche qui, bien que longue, revenait à la verticale… comme les petits perroquets blancs et jaunes… Sauf qu’il n’était ni blanc, ni jaune, ni perroquet. Il avait même plutôt le teint mate et sur le côté droit de son visage s’étirait un tatouage qui disparaissait, pour ce qu’Oni en voyait, dans son cou, caché par le bandeau du village de Kumo qu’il portait.

Ses yeux bleu azur contrastaient parfaitement avec tout ça et s’alliaient également avec la couleur de ses vêtements : une veste à capuche rouge et bleue, un bermuda noir… Il semblait assez jeune, par rapport aux deux autres hommes qu’elle avait vu un peu plus tôt.

Il semblait perdu dans la contemplation du soleil couchant… perdu dans ses pensées, soucieux de quelque chose ? Oni l’ignorait. Mais elle se redressa en le voyant se pencher excessivement vers l’arrière, se laissant carrément tomber ! Mais il se rattrapa dans une figure gymnastique tout à fait impressionnante. Et la scène se termina là, dans un tableau sombre du couché de soleil.

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Episode n°3 : Akira Kuroda ~ Le Chien

Pas de lien disponible.

Un peu plus loin mais toujours dans les montagnes du pays de la foudre… Le décor ne changeait pas…

La nuit par contre était belle et bien tombée. Les étoiles piquetaient le ciel et la lune, presque pleine, exposait sa silhouette bienveillante par dessus les arbres et les roches. Il était là, celui qu’elle cherchait, assis nonchalamment sur un piédestal, sa silhouette se découpant dans la nuit… Et pour cause ! Il était tout de blanc vêtu, le bougre. Enfin, quelques touches de noir par-ci par-là venait agrémenté sa tenue. Haut moulant blanc sans manche au col roulé, pantalon large blanc composé de quelques bandes noires descendant de la taille à ses chevilles, sur les côtés, et des gants blancs et noirs… Il portait l’emblème barré d’Iwa autour de son cou…

Ses cheveux couleur sombre retombaient sans apparat autour de son visage, mais qui avait dit que la simplicité n’a rien de charmant ? Au contraire… Ses yeux d’un bleu translucide, eux, fixaient le vide, avec un air mélancolique… Charmant disait-elle. Elle aurait bien fait arrêt sur image pour se perdre dans ces yeux couleur ciel … Arheum ! Oni, concentre toi…

Oui, donc… Pour le reste, l’homme n’avait guère l’allure d’un combattant aguerri, bien que grand et musclé sans excès. Il se tenait légèrement courbé, comme portant un poids infini sur ses épaules. Eclairé par la lumière de la lune, Oni ignorait ce qu’il faisait là, dans cette obscurité ambiante, seul… Et elle ignorerait la réponse, jusqu’avant de l’avoir retrouvé, car déjà la faible lumière qui l’avait éclairé disparaissait, un nuage venant camoufler notre amie la lune, comme pour fermer le chapitre… Hasard ou machination d’un équilibre désireux de protecteurs ? Ca aussi, elle l’ignorait…

( A suivre... )

Episode n°4 : Ijichi Izaemon ~ Le Rat

Pas de lien disponible.
Attention… La scène est quelque peu… enfin… explicite !
Je me désigne donc en aucun cas responsable si vous lisez ceci et que cela génère des pensées « étranges » dans vos jeunes esprits !

Une chambre d’hôtel minable, miteux… Le ciel noir dehors, des nuages… Il faisait assez sombre dans la pièce. Seule une lumière provenant d’un abat-jour mangé par les mites diffusait sa substance tamisée autour d’elle, dévoilant une scène à ne pas mettre devant tous les yeux…

Trois corps étaient allongés là… Non pas un seul, encore moins deux, mais oui trois ! Trois corps dans leur plus simple apparat, si l’on pouvait dire, d’ailleurs… Deux jeunes femmes, chacune aux côtés d’un homme. Elles avaient les cheveux aussi noirs que la nuit et des corps superbes… parfaitement formés, avec tout ce qu’il fallait et dans des proportions parfaites elles aussi…

Et au milieu des deux se tenait un homme… Et la teinte des joues d’Oni vira du doré au rose… Elle aurait pu détourner le regard mais se contenta d’observer,… Observer de par cet étrange écran, en espérant que sa présence ne se laissait pas sentir… ni son regard un peu trop absorbé, d’ailleurs…

Cette fois-ci, pas de description de vêtements !… Mais celui d’un corps parfait… Si elle avait dit que le précédent monsieur avait une allure tout à fait charmant, elle comprenait que le ninja aux cheveux blancs qui était allongé là soit entourées de deux jeunes femmes aussi belles… Ni trop petit, ni trop grand, des muscles merveilleusement taillés… Ses cheveux blancs retombaient autour de son visage fin. Ses yeux, à demi-clos, ne lui laissait pas distinguer leur couleur. Il fixait le plafond, la respiration calme et apparemment fatigué de son acte ~~de débauche et de perversité~~…

Le dernier détail qu’elle remarqua, et non le moindre, fut le tatouage qu’il portait à la base du cou. Le rat… Elle l’avait déjà vu, devant l’entrée de sa chambre, en bas dans la salle aux milles colonnes. C’était bien lui « Nezumi », qu’elle devrait retrouver… Retrouver, Oni, et non finir comme l’une des deux tourterelles allongées à côté de lui ! D’ailleurs, l’une d’elles s’était réveillée, sa main avait glissé le long du torse bien bâti et avait fait disparaître la vision en se redressant, dans une gerbe de cheveux noirs…

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Episode n°5 : Harunaga Tagaya ~ Le Dragon

Oni prit une seconde pour rassembler ses esprits avant d’ouvrir les yeux sur la scène suivante. Un frisson lui parcourut l’échine avant qu’elle ne se plonge tout entière dans la vision.

Un couloir… nu et froid. Rien de très accueillant, en fait… Il était là, adossé à une porte… Une porte toute simple dans un couloir de ce qu’il y a de plus lugubre. Mais ce n’est pas encore ce qui la choqua le plus…

Il devait avoir son âge, assez petit pourtant et d’une carrure de tout ce qu’il y avait de plus banal. Mais il avait une de ces chevelures ! Un de ces visages ! Oni n’avait jamais vu ça… Cet homme ne serait pas difficile à retrouver, se dit-elle… avec sa crinière noire et blanche, parfaitement séparée, parfaitement opposée dans son entité. Et ses pupilles rouges… surprenantes ! Soulignées d’un trait noir et d’un trait blanc… Elle eut à peine le temps d’entrevoir un bandeau ninja du village du son avant que le dit ninja ne disparaisse !

La porte s’était ouverte sur un autre homme, un homme horrible, à la tête de serpent, brouillée par la vision. Il n’avait rien à faire là, lui, il n’était pas du Kamitsûrei no Onjin. Mais malgré cela, Oni en garda une envie de vomir alors que la vision se brouillait pour reprendre le fil dans un autre endroit, avec d’autres gens…

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Episode n°6 : Inconnu ~ Le Cochon

* En attente du personnage ! *

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Episode n°7 : Saru ~ Le Singe

* En attente du personnage ! *

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Episode n°8 : Waotoka Wazzdaka ~ Le Buffle, Reira Karuta ~ La Chèvre et Mia Kurokotori ~ Le Lapin

La mer, le sable… Kiri no Kuni sous le couché du soleil… Magnifique paysage, magnifique vue sous un ciel qui s’assombrissait de plus en plus. L’air du vent se mêlait au bruit des vagues qui s’échouaient sur la terre pour former une musique des plus légère et des plus douce. Oni soupira, malgré elle, elle se frotta les yeux, fatiguée. Mais ce n’était pas encore l’heure de dormir. Elle ignorait combien de temps encore cela allait durer… mais elle ne s’attendait pas à voir ça.

Quoi que c’était logique dans un sens.

L’homme de Kiri se tenait assis sur le rebord du quai, observé par une jeune femme. Il avait les cheveux d’un bleu s'associant à la couleur de l’acier, vêtu comme dans son rêve d’une chemise chinoise mêlant les couleurs vertes et jaunes et d’un pantalon en toile gris clair. Ses yeux, d’un marron bestial, sauvage mais reflétant une douceur qu’on ne lui apparenterait pourtant pas, fixaient la mer, perdus dans l’océan de ses pensées.

Il semblait être un peu plus âgé qu’Oni et possédait une carrure impressionnante ! Grand, musclé… C’était un homme bien bâti qui venait d’inviter la jeune fille qui l’observait à s’asseoir à ses côtés.

S’en suivi une scène pitoyable de timidité et de maladresse à laquelle Oni prêta très peu d’attention. La jeune fille, pourtant, attira son regard. Elle l’avait vue elle aussi. Cheveux longs, fins, noirs et lisses, un visage d’ange, aux traits extrêmement fins… En fait, tout en elle faisait ressortir une fragilité presque déconcertante à côté de l’homme près duquel elle refusait de s’asseoir désormais. Tout, depuis ses grands yeux gris jusqu’à même ses gestes, faisaient ressortir douceur et fragilité. Oni se demanda un instant si, si on la poussait, elle se casserait en petit morceau ?

Mais le dialogue attira finalement toute son attention…

« Euh dites... Je ne sais pas pour vous, mais vous me rappelez quelqu'un. Quelqu'un que je voulais absolument rencontrer et je me demandais si... Euh... Vous... Me reconnaissez ? »

« Oui je vous reconnais, j’ai rêvé de vous. Je m’appelle Wazzdaka. Waotaka Wazzdaka. Enchanté ! Vous êtes sûre de ne pas vouloir vous asseoir ? Je peux retirer ma main cette fois. »

Oni sourit, malgré elle. L’homme semblait un peu lourdaud dans son attitude mais il restait assez charmant, quand à la jeune fille… Et bien son opinion d’elle ne changeait pas : timide et fragile. Rofl ! Je me répète. Elle grava tout de même le nom du jeune homme dans sa mémoire, ça lui serait utile…

« Je suis Reira Karuta, ravie de faire votre connaissance. »

Reira Karuta… Ce nom là aussi elle le retiendrait… Le dialogue repartit donc sur le fait de s’asseoir ou non. La jeune fille refusa à nouveau puis Wazzdaka changea de sujet avant d’entamer sur la question du rêve… Ah… Ce rêve, ils l’avaient donc tous fait, et tous de la même façon… Oni écouta attentivement, comme si elle participait elle aussi à cette conversation, sans y participer. Son attention s’accrut encore plus lorsqu’ils vinrent à échanger la vision de leur tatoyage.

Elle ne rougit pas lorsque l’homme ôta sa chemise, mais sourit, amusée, lorsqu’il prévint la jeune femme. C’était donc le buffle… Elle avait aussi vu son tatouage face à sa chambre. Puis vint au tour de Reira de dévoiler le sien. La chèvre… Une mignonne petite chèvre ! Que Wazzdaka se permit de toucher du bout des doigts dans un geste curieux, ce qui fit bondir la miss comme si un pervers venait de lui peloter les fesses.

Elle crut que la scène allait se terminer là, alors qu’elle apprenait que Wazz pouvait aussi se transformer en buffle, pour passer au personnage suivant mais ce ne fut pas le cas pour une fois. Le personnage suivant débarqua de lui même… tombant littéralement du ciel dans une synchronisation parfaite…

Ils semblaient tous les trois plus âgés qu’elle, au final. La nouvelle venue, Mia Kurokotori, ressemblait à Reira, sans lui ressembler. Elle avait un corps aux formes plus prononcées et une toute autre attitude. Certes, elle avait les cheveux aussi noire que la juunin qui lui faisait face, mais ses yeux ambrés et son visage aux mimiques plus visibles les différenciaient. Oni n’eut guère la possibilité d’observer son tatouage, la vision se terminant sur l’un des bandeaux de Kiri que les ninjas portaient tous les trois…

Fin partie 5. Suite au prochain épisode.

~ * Découverte du Temple * Partie 6 : Réflexions * ~

Oni s’écroula sur le sol de pierre froide. Non pas lâchement comme si elle n’avait plus eu de force, mais volontairement. Elle tomba en arrière, les bras écartés et épousa cette fraîcheur bien accueillante. Le Taiji venait de reprendre ses couleurs initiales et laissait planer un silence presque rassurant dans cette immense pièce. Elle soupira et ferma les yeux. Tous ces gens, toutes ces vies, rattachés à leurs villages… Ils ne semblaient aucunement se soucier de ce qui les reliaient ensemble alors qu’elle était là, dans le temple, seule… Seule et ne sachant guère quoi faire désormais…

Partir à leur recherche ? Cela semblait relever du suicidaire. Oto no Kuni, Kumo, Kiri, et les quelques autres qu’elle n’avait pas vraiment pu localiser... C’était le monde qu’elle devait parcourir, et des villages, des ninjas, qu’elle devrait sans doute affronter… Son statut de déserteur lui fermait toutes les portes. Chacun essayerait de l’arrêter dans sa quête et elle n’était pas de taille à affronter des armées entière. Pas seule, en tout cas.

Elle s’endormit sans doute. Les ombres avaient pris possession du temple alors que la nuit tombait. Lorsqu’elle rouvrit ses yeux sombres, elle se heurta de nouveau à un mur de lumière. Le froid s’était infiltré dans ses muscles, les rendant douloureusement engourdis. Elle se redressa avec la lenteur d’un vieillard en grommelant contre sa propre idiotie. Ses épaules mirent quelques temps à se réchauffer, sa cicatrice encore récente étant la partie la plus douloureuse de toutes. Le temple ne devait pas avoir de chauffage interne. Elle se demandait comment serait l’hiver sous terre, et si elle survivrait assez longtemps pour voir l’hiver arriver. Déjà les jours se raccourcissaient et l’air se faisait plus frais…

Elle éclata de rire lorsqu’elle se rendit compte où ses pensées la menaient.

« P’tin j’deviens folle, moi… »

Raison de plus pour parler au vide, non ? Non, bon d’accord. Mais Oni allait réellement tourner dingue si elle restait seule plus longtemps. Elle en avait assez de la solitude. Cela lui pesait sur le cœur et elle n’aimait pas ça.

Debout, donc, la kunoïchi observa encore un instant le taiji. Sa surface lisse et plane, ses traits parfaitement tracés… Quand soudain, il laissa place à une autre vision, une vision à laquelle Oni ne s’attendait pas : il lui montra le désert de Suna, le soleil sur le sable chaud, et au fond d’une vallée, là-bas…

Elle se détourna subitement et partit vers les escaliers à grandes enjambées. Ses bottes claquaient contre les dalles. Elle redescendit dans la salle aux milles colonnes. Elle s’arrêta à nouveau un instant, comme si elle n’y croyait toujours pas. Douze « portes », douze personnes… et elle était seule. Le destin avait-il décidé de lui donner une leçon ? Elle l’ignorait, et elle ignorait encore si ce devait être à elle de les remplir ou non.

Elle avait peur de partir et de ne plus retrouver le chemin. Elle avait peur de ne plus être dans la capacité de rebrousser chemin. Oni ne voulait pas mourir, c’était tout à fait naturel, après tout, mais elle ne voulait surtout pas mourir bêtement.

Elle se dirigea vers les grandes portes. Et là, elle put enfin lire la phrase qui y était notée… Elle lui était familière, étrangement…

« Une fois encore, levons-nous… L’aube se dessine au loin, mais il n’y aura pas de… »

La phrase se terminait là. Mais Oni qui avait commencé à la lire à voix haute se rendit compte qu’il y manquait une partie.

« … De crépuscule. Seuls les douze assureront le coucher du soleil… »

Et les portes crissèrent sur leurs gonds de métal rouillé. Cela laissa la jeune ninja pantoise et soucieuse. Elle sortit lentement du temple, prenant son temps pour observer les deux immenses statues gardiennes des portes. Leurs yeux éteints reflétaient leur immobilité, mais elle savait pertinemment ce qu’elle avait vu en arrivant ici. Il y avait quelque chose dans ces pierres, quelque chose d’étrange qu’elle n’arrivait pas à nommer.

Mais ce fut la phrase, rappelée à l’ordre au premier plan de ses souvenirs, qui occulta de nouveau tout son esprit. Longtemps, elle avait médité au sujet de cet avertissement. « Seuls les douze assureront le coucher du soleil. » Elle était persuadée qu’ils fallaient qu’ils se réunissent ici, mais comment ? S’ils ne venaient pas, elle devrait aller les chercher ? Sans doute. Pour une fois, Oni réfléchissait aux dangers d’un tel projet alors qu’elle parcourait l’immense couloir sans se préoccuper de la porte à sa gauche.

La cascade réapparut, et avec elle son bruit à la fois assourdissant et apaisant. Oni emprunta le passage sur le côté de celle-ci pour éviter d’être mouillée et de mouiller ses vêtements. Dehors, le soleil se levait effectivement sur la forêt tranquille de Taki. Cela lui fit le plus grand bien de retrouver l’air frais et le vent sur son visage fatigué. Elle alla s’asseoir sur le bord de la rive à quelques pas de l’entrée de la grotte, finissant de mettre de l’ordre dans ses pensées avant de s’en aller chercher à manger.

C’est là qu’elle se rendit compte d’un détail qui lui avait totalement échappé…

Elle se redressa avec la vivacité du cheval, se posant à quatre pattes par dessus son reflet dans la rivière. Combien de temps était-elle donc restée dans ce temple ? Les yeux ronds, les sourcils haussés, Oni regardait sa chevelure fixement. Oui, ses longs cheveux noirs avaient quelque peu poussé, rien de très flagrant… Mais ce qui la faisait réagir ainsi était la mèche blanche qui avait poussé au milieu de l’océan noir de ses cheveux. Large de cinq bons centimètres, elle arrivait déjà à la hauteur de ses épaules ! Partant un peu au dessus de son front, elle longeait la ligne de sa mâchoire finement dessinée…

La demoiselle reprit sa place assise en soupirant. Elle avait dû prendre un coup sur la tête lorsqu’elle avait dégringolé dans l’eau après l’attaque du chat dont elle ne se souvenait déjà plus le nom de la race. La plaie refermée, son cuir chevelu à cet endroit avait perdu leur couleur si sombre. Soit, ça lui donnait une certaine particularité. On recherchait une juunin de Suna aux cheveux noirs comme la nuit, sans mèche blanche… A ce propos, elle détacha son bandeau de son cou et regarda l’emblème de son ancien village, pensive.

Et alors, elle chercha pendant quelques secondes une pierre aiguisée, faute de kunai. Ce ne fut pas difficile à trouver, étant donné que la rive était principalement composée de pierre.

Elle commençait à en avoir marre de la pierre.

Elle grava alors une longue ligne en travers du bandeau…

Voilà qui était fait…

Elle le replaça autour de son cou, endroit caché par le col de sa veste fermée. On ne le remarquerait pas au premier coup d’œil. Probablement au second.

Elle était prête pour partir en quête de nourriture, maintenant. A travers la forêt, elle finirait bien par trouver quelque chose à se mettre sous la dent.

Fin du chapitre « Découverte du Temple ».
Une bonne âme pour me donner mes xps ? ^^

Oni-san...Tu es chiante Razz

Monstrueusement chiante à évaluer Razz

J'en viens à me demander si la terre continuera de tourner le jour où tu n'innondera pas de ton talent la toile, nous livrant honteusement un post d'une normalité confondante.

A quoi bon me poser la question? Je sais bien que cela n'arrivera pas de si tôt Razz

. Qualité comme toujours irréprochable, je n'évoque même pas la quantité qui doit sans aucun mal pulvériser les records d'interprétation solitaire jamais établis.

Ce style si unique, frais, personnel et ponctué de trémolos sans le moindre bémol me laisse comme toujours rêveuse, et, après une dizaine de post d'une longueur pourtant titanesque, je me surprend à en vouloir plus (ceci dit on va éviter hein, je tiens à ta santé quand même Razz

).

Cette introduction en la matière est de toute beauté (d'autant plus que je l'ai parcourue avec en bande son la bande originale de From Hell, qui ferait un parfait thème global pour les Kamitsurei no Onjin ^^). En conséquence de quoi, elle mérite récompense. Pendant que tu regardes Docteur House j'en profite donc pour tenter de trouver quelque chose d'adéquat, ce qui risque de ne pas être une mince affaire...

"Au risque de paraitre total outrecuidante, ma cops Stéphanie...(délire Shrekien perso, désolé ><)"

Tu me forces par ton talent et ta tenacité à enfreindre totalement mon propre réglement, gârce. Cela se payera Razz

M'enfin, je pense avoir trouvé un compromis tolérable pour mon éthique ><...

Je pars sur la base de 8xp pour RP sensationnel...par chapitre. Or, si je sais encore un minimum lire (c'est pas que tu m'en ai mis plein la vue, mais...), tu en as concocté pas moins de 6... Soit un total de 48xp...

Maintenant hors de ma vue avant que je ne me fasse incendier pour favoritisme, abus ou encore erreur de jugement, faits très à la mode en ce moment ^^.

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